Théâtre de l’Oeuvre

                  
 
 
On peut dire qu’ on s’ y attendait,
mais quand même !
 
 
Jouer à Marseille en son cœur
au Théâtre de l’Oeuvre derrière l’Alcazar.
         
Waouhhh, à l’Italienne le théâtre,
des fauteuils à l’ancienne s’il vous plait,
une scène… 
 
 
Et avec nos amis à la technique,
Jérôme Bouvène aux grains de sons
tout en beauté
 
 
et Patrick Sancho aux lumières,
et à la scénographie.
 
 
On vous a fait un de ces décors,
du rococo en démesure,
 
 
des chandeliers pour intimes témoins.
 
 
 
       
 
       
 
Apparemment ça vous a plu,
et de voir la salle pleine de vous,
dans tous ces états,
que d’émotions.
          
Vous nous avez gâtés les amis.
Parole.
Ça fait plaisir de vous sentir toujours là,
présents, excités comme pour une première fois,
de vous entendre chanter avec nous
« Laissons-nous bercer
laissons-nous faire,
laissons-nous plaire… »
       
  
         Et sur le fil pour ces nouveaux morceaux
         du prochain album qui sortira pour les Fêtes
        « Portés par les vents »,
         sa raison d’être pour laquelle vous souscrivez
         c’est beaucoup d’émotion pour nous tu sais !
 
        Nos voix qui se démènent
        dans cette TransHumaine,
        portées par vos mains ouvertes.

        Merci fidèles Alcaziennes et ziens,
        on se rappellera ces dizaines de fleurs lancées
        tapissant la scène,
        Viviane tout émue,
        debout.
 
         
Ce chant bercé de Paix à faire vibrer 
l’âme de l’Oeuvre
du chœur à l’ouvrage oui !
         
Et dans le hall à nous embrasser
nous en dire davantage
nous retrouvailler pour certains
d’autres à découvrir les regards clairs.
Nous sommes forts de vous,
de toute votre belle volonté à faire tourner
ce message étincelant, pur,
d’amours et d’eaux fraîches.
Etre
et par être j’entends
résister
respirer
accueillir
fous de rire.

Berlin

 
On revient de pas si loin 
et malgré tout
de loin aussi.
 
 
Par loin j’entends, 
un cercle de personnes qui 
durant une semaine 
vont partager leur amour pour la Chanson
avec pour épi-centre,
l’oeuvre de Georges B.
Entendez Mr Brassens himself.
 
 
 
Basdorf touche Berlin,
nous n’y sommes pas allés cette fois-ci.
Les relations humaines étaient si belles,
si simples si fortes.
on a privilégié cette humanité.
 
 
Ensemble,
vivre ensemble dans le même hôtel
pour la plupart.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Et tous les soirs aller jouer
chanter,nous écouter les uns les autres,
donner aux publics notre version
des fêtes.
 
 
Brassens réunit tant de monde !
On ne peut que le remercier
en toute humilité.
C’est le cas de tous ces artistes
d’Italie, d’Allemagne,
de Pologne, 
du Chili, de France…
Grand cercle d’amitié,
fous de rires
et d’aimer chanter, 
continuer la nuit de retour à l’hôtel…
Soleil majuscule du cœur.
 
 
On aura tout donné,
Basdorf 2017.
 
 
Merci au festival
à Marion, Martina,
Jürgen, Corinne
tous les bénévoles
Vous êtes choux !
A tout vite dans un pays ou un autre
au monde quoi
en attendant 2018  !
 

Aucun d’août

Le corps le vif du sujet
sans compliment
le corps est une affaire d’état.
Pour nous en aller chanter
partager le verbe
et la note haute,
et bien la montagne nous a fait un cadeau.
 
 
 
Vyviann avait pensé à tout 
sauf, le grand air,
le bol,
elle avait oublié le bol !
Mais pas le manque de pot, 
on a lâché ce qui devait être 
et on a décidé de laisser vivre.
 
 
Trois concerts dont l’aliment terre
a nourri notre esprit,
qui oui n’est plus à prendre
juste apprendre à boire
au bol.
 
 
L’air le plus pur
pas le plus dur, non, 
le plus pur dis-je.
 
 
Ou plutôt écris-je.
L’Oisans et vous les oiseaux …
Public à bloc,
on vous adore
on vous aime fort.
 
 
A déplacer les montagnes
le corps plein de votre chœur.

C’est à ton tour…

 
Et maintenant,
i​l y en a qui font le tour du monde
en bateau, 
moi ce qui me mène c’est la poésie,
je nage en plein bonheur.
 
 
Les haïkus me gli​s​sent des livres
​me tombent dessus comme du sel​
et celui de Pascale Senk me délivre
m’invite à l’exercice,
me rapproche de l’exigence
de ce grand étonnement,
le Présent!
​En plus, chanceux
n​ous l’avons écoutée Pascale
et vue en concert
à Montréal, avec son groupe 
« JetLag »​
 
 
​Patrick Chompré aux guitares,
​brodeur au fil à cordes​, 
tout en douceur de soi,
​les deux mains en portées
en l’air.​
​Là, ​une vraie belle performance
généreuse.
Son livre
« L’effet haïku »
trouvez-le lisez-le
offrez-le,
une telle ouverture d’esprit…
 
 
Qu’on me mène en bateau
oui je suivrai cette voie sans craintes !
Et puis 
​te partager, 
te dire,
ces derniers jours en ville,
ces couleurs 
cet être d’humains
ces éléments 
ces ruelles vertes,
ces sculptures,
l’art de partout
​des parterres​ !
 
 
 
Montréal​… Vyviann ne pense qu’à te prendre en photos,
​elle ​se moque ​bien ​de moi,
oublie mon corps mes allures
mes yeux fous,
doux, 
s’en fout
pour te prendre en flag
​te faire un bec, un hug​
te coucher sur le blog​.​
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Non mais sans blagues
je deviens jaloux
d’un enfant, d’une plante
un coucher de soleil
d’un tipi, du canal de Lachine,
du vieux port,
… des poteaux éclectiques.
 
 
Vue de bateau, vue d’avion,
vue de l’esprit,
​cette province, 
ce lopin d’univers,
extraordinaire mais aussi
maltraité comme chez nous,
comme partout
par les exploiteurs
les mafieux de la construction,
par les macro-trafiquants
et Jean Passe,
les Bitumineux…
Just’un trou d’eau et puis un autre,
ces lacs pollués pour des centaines d’années…
 
Ahhh, cette province,
quelle belle province
le cœur des autres tournesols
ceux qui ne s​’​e​n​ laissent pas comter…
 
 
Ensemble, vivons ensemble
soyons beaux de nos luttes 
pour l’Harmonie, la Paix mondiale
l’équilibre des éléments,
la beauté offerte,
les abeilles qui braillent
les peuples en épouvantails
ensemble moineaux,
braillons pour faire passer l’amour en premier.
 
 
 
 
 
C’est tellement de richesses de partout
cette Terre-mère ​de Marseille à Pékin,
de​ n’importe où à quelqu’un
de larmes et de mers
de quintes flashs et d’atouts.
 
 
Et puis toi Montréal, 
prends soin,
n’oublie pas de te faire belle chaque jour,
 
 
on t’aime à la folie, franco !
 
 
 
 

Juin juin

Traverser la ville et ses exclamations
 
 
ses appréhentions
 
 
ses têtes d’affiche
 
 
ses slogans élégants
 
 
ses humours
 
 
ses murs
 
 
entrer
 
 
sortir
 
 
traverser la ville
 
 
s’envoler entre l’arc et le ciel
 
 
se profiler
libres sans filets.
 
 
Bleu rêve, feel blue
nuages bas
bercés.
 
 
Traverser comme ça 
pas autrement
très haïkiste à l’image en fleurs
d’un fleuve et ses rapides
 
 
au reflux fou pour hérons en quête de paix
suivi de canards et sans suite
un après un avant
se la couler douce, enchantés.
 
 
Vyviann assurée touriste
elle me fait plus qu’un rire
et j’aime ça.
 
 
Vivre Montréal et le sien.