Le bon air c’est vivre libre

On a vécu ces trois concerts en toute plénitude.

 

Le voyage Montréal-Sutton
dans un froid glacial pour le premier dans une salle
pleine d’intime et de cœurs bien au show.
On y avait vu là un concert de Michel Rivard, magnifique. 
On souhaitait y jouer, 
On dira que les miracles ont des oreilles.
 
 
Et puis ces deux derniers concerts complètement différents
mais bien entourés d’amitié,
de vrai temps à jaser, comme ils disent ici au Québec.
 
 
 
 
 
Oui ces soirées-saloon ont ce côté humain
qui aide à l’ouverture du grand Cercle,
au partage,
à ce que tous les sujets s’abordent
et brisent les silences médiatiques.
 
 
On a tous un énorme besoin vertical de légèreté,
de sens pur,
de s’engager sans gager,
sans armes dressées aux vents. 
 
 
Besoin de parler de soi,
d’eux nous,
du nucléaire, de géo-politique,
faire des blagues,
l’énergie d’un rire,
la colère à pile de face
des salauds-maso-schiste englués dans le bitumineux… 
Tous ces abus qui éclatent…
 
 
Alors ces soirs là,
Vyviann est heureuse que nos chansons débordent,
que vous puissiez à votre tour
jouer avec vos histoires
jusque sur les plages de l’Humanité,
loin des plateformes et près des plats d’pâtes !
 
 
 
Merci amis de nous avoir permis de passer les mots, 
les mélodies, par votre porte, vos fenêtres,
vos maisons ici à Montréal Nord ou à Contrecœur.
 
 
Merci vous êtes précieux.
 
On vous aime on vous emporte jusqu’en octobre, revenir.
 
 
Mais mais mais il y a encore le concert de samedi à Longueuil.
Parlons-en !!!
 
 
 
 
 

C’est à ton tour…

 
Et maintenant,
i​l y en a qui font le tour du monde
en bateau, 
moi ce qui me mène c’est la poésie,
je nage en plein bonheur.
 
 
Les haïkus me gli​s​sent des livres
​me tombent dessus comme du sel​
et celui de Pascale Senk me délivre
m’invite à l’exercice,
me rapproche de l’exigence
de ce grand étonnement,
le Présent!
​En plus, chanceux
n​ous l’avons écoutée Pascale
et vue en concert
à Montréal, avec son groupe 
« JetLag »​
 
 
​Patrick Chompré aux guitares,
​brodeur au fil à cordes​, 
tout en douceur de soi,
​les deux mains en portées
en l’air.​
​Là, ​une vraie belle performance
généreuse.
Son livre
« L’effet haïku »
trouvez-le lisez-le
offrez-le,
une telle ouverture d’esprit…
 
 
Qu’on me mène en bateau
oui je suivrai cette voie sans craintes !
Et puis 
​te partager, 
te dire,
ces derniers jours en ville,
ces couleurs 
cet être d’humains
ces éléments 
ces ruelles vertes,
ces sculptures,
l’art de partout
​des parterres​ !
 
 
 
Montréal​… Vyviann ne pense qu’à te prendre en photos,
​elle ​se moque ​bien ​de moi,
oublie mon corps mes allures
mes yeux fous,
doux, 
s’en fout
pour te prendre en flag
​te faire un bec, un hug​
te coucher sur le blog​.​
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Non mais sans blagues
je deviens jaloux
d’un enfant, d’une plante
un coucher de soleil
d’un tipi, du canal de Lachine,
du vieux port,
… des poteaux éclectiques.
 
 
Vue de bateau, vue d’avion,
vue de l’esprit,
​cette province, 
ce lopin d’univers,
extraordinaire mais aussi
maltraité comme chez nous,
comme partout
par les exploiteurs
les mafieux de la construction,
par les macro-trafiquants
et Jean Passe,
les Bitumineux…
Just’un trou d’eau et puis un autre,
ces lacs pollués pour des centaines d’années…
 
Ahhh, cette province,
quelle belle province
le cœur des autres tournesols
ceux qui ne s​’​e​n​ laissent pas comter…
 
 
Ensemble, vivons ensemble
soyons beaux de nos luttes 
pour l’Harmonie, la Paix mondiale
l’équilibre des éléments,
la beauté offerte,
les abeilles qui braillent
les peuples en épouvantails
ensemble moineaux,
braillons pour faire passer l’amour en premier.
 
 
 
 
 
C’est tellement de richesses de partout
cette Terre-mère ​de Marseille à Pékin,
de​ n’importe où à quelqu’un
de larmes et de mers
de quintes flashs et d’atouts.
 
 
Et puis toi Montréal, 
prends soin,
n’oublie pas de te faire belle chaque jour,
 
 
on t’aime à la folie, franco !
 
 
 
 

Juin juin

Traverser la ville et ses exclamations
 
 
ses appréhentions
 
 
ses têtes d’affiche
 
 
ses slogans élégants
 
 
ses humours
 
 
ses murs
 
 
entrer
 
 
sortir
 
 
traverser la ville
 
 
s’envoler entre l’arc et le ciel
 
 
se profiler
libres sans filets.
 
 
Bleu rêve, feel blue
nuages bas
bercés.
 
 
Traverser comme ça 
pas autrement
très haïkiste à l’image en fleurs
d’un fleuve et ses rapides
 
 
au reflux fou pour hérons en quête de paix
suivi de canards et sans suite
un après un avant
se la couler douce, enchantés.
 
 
Vyviann assurée touriste
elle me fait plus qu’un rire
et j’aime ça.
 
 
Vivre Montréal et le sien.
 
 
 

S’envoler

 
Après quelques concerts en région parisienne,
l’aéroport d’abord
papiers, pas sport, pas rire,
puis sans mots sandwichs sans problèmes
le vol, la clim,
un sublime film,
la douane, le bus, sa clim…
 
 
Enfin, Montréal, 
station Berry… 
l’angine !
 
 
Une façon comme une autre d’atterrir,
qui n’empêchera pas la belle humeur
les retrouvailles, 
les rires accentués,
l’odeur des ruelles vertes.
 
 
 
Et The super souper dans la cour
préparé par Nicole,
Pascal au BBC
au vin,
au vent, au chaud, 30 ° 
l’humidité frappante,
lumière éclatante
entre les arbres, rayonnante.
 
 
Boire, dire, écouter, rire encore,
saoulés d’étoiles…
 
Dé-valiser,
déplier
Se doucher, se coucher…
S’envoler, dormir !
 

Montréal is…

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Un grand ciel calme
un léger vent
l’ordre des choses
6 cordes Elixir
des coups de fil
feuilles rouges
et 3 ratons-laveurs.

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Des coups purs
d’autres moins sûrs
pas de morsures
tout qui bouge
la vie
loin de Béziers
et de ses fureurs
qui mènard rien…

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La vie la paix
les signes
et demain
demain,
Québec
le fleuve le port les amis.

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Un grand air serein
loin de Béziers
la vie la paix
des deux mains
camarade.

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