Certains soirs

Lyon est une ville que nous chérissons particulièrement
et depuis longtemps.

La journée n’a pas été simple,
un ciel d’hélicos, des uniformes plein les passerelles, les ponts,
des violences qui vous en bouchent un coin.
Provocations, casseurs, blessés ?
Que devient la chanson dans ces moments là, pourquoi chanter,

pour qui ?

Mon coeur est triste de tant de gestes lourds de conséquences.
Ces hommes, ces jeunes hommes ou femmes
nos enfants aux bras cassés cassants.
Mon coeur pleure ces vents absurdes,
ces rues à l’envers.
Je suis le premier à crier
à l’ injustice de ces dernières années
qui profilent qui annoncent  le totalitaire
ou presque …
Et je continue de croire que le capitalisme
nous sépare et nous prépare au néant.

Chanter pour qui ?
Chanter comme un individu ?

non,  la moisson est aux champs
ce que la voix est à l’air.

Etre et ne pas s’faire maître.

 » On pourrait croire
on pourrait changer
nos façons de voir
ou les mélanger
mais qu’est-ce qu’on n’a pas fait
pour en arriver là
et qu’est-ce que ça f’rait
se déclarer la Paix  »

J’ai peur,
mon coeur souffre de la séparance,
des voix sans issues,
mon coeur souffle à mon insu
les bougies  de l’espérance.

Certains soirs …

3 réflexions au sujet de « Certains soirs »

  1. Et oui, certains soirs certains jours ça prend aux tripes, depuis bien trop longtemps et sans savoir comment en sortir, on fait ce qu’on peut dans notre petit coin pour être à peu près en accord avec soi-même à défaut de l’être avec ce monde, mais c’est pas facile, et c’est de pire en pire….. Pourtant le monde est tellement riche, tellement de choses à partager, tellement de choses pour chacun…. mais non, encore et toujours tout pour les mêmes, je ne comprends même pas ce qu’ils peuvent bien avoir dans la tête ces gens-là!!!!!!
    Alors oui, 1000 fois oui continuez à chanter…. Pour qui?… Ben pour nous, pardi!!!!!!!!!!!!!!!!
    Je vous embrasse,
    Anne

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