Ah Sète ! Festival 22 V’là Georges

     
 
Traversée d’un miroir, 
sous 
entendre les refrains en eaux.
 
     
 
         
 
Les berges brassées, 
le cœur débarrassé des embarras
 
      
 
petite Venise que veux-tu. 
 
      
 
Georges Hostel & Café le magnifique, 
la fête au village
quel festival ! 
 
 
bras d’ssus bras d’ssous Brassens
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
        
 
Que de plaisirs dans un Chant 
et non au pied d’une souche
 
   
 
 
à rejoindre la lumière des couplets d’abordages,
pour un RV reflet
fruits de la mer et du vent,
 
 
fine l’âme  
le don du soleil 
la pleine générosité de lune
jurant de tout refaire à neuf,
forbane.
 
 
 
Ces anges bénévoles
cap debout fiers  
et l’art en boule du temps qui passe
le chapiteau qui miaule
place aux Puces
sur la scène et tout autour,
 
 
« 22 V’là Georges »
 
 
laissez passer les Clowns
 

Les 3 B : Brassens – Basdorf – Berlin

    

Et nous quittons Berlin pour l’aéroport après une semaine au Festival Georges Brassens à Basdorf,
là où l’artiste était travailleur forcé durant la dernière guerre mondiale (STO).

C’était la quatrième fois que nous étions invités à partager les concerts en différents lieux avec des artistes venus de partout, du Chili, de Pologne, de Syrie, d’Europe… 
 
    
 
         

Ces voix sans frontières élevées comme une flamme d’Olympe, un élan fantastique Orchestré par Marion, Jörgen, Corine et les formidables bénévoles….
 

C
ette humanité qui aide à l’espoir.

Là nous avons vécu une fois encore de ces moments inoubliables, voire précieux les uns les unes et les autres,
des soirées de concerts et d’after (après-concerts) à tue-tête
.
 
 
 
    
 

Georges a dû pouffer de rire de toutes ces fêtes de toutes ces versions personnalisées,
de cette soirée ouverte à l’improvisation dans l’église de Basdorf, un temps de grâce vraiment.
Loin des égos surdimensionnés des réseaux chanson bidules et du show des bises, ça fait du bien pour nos convictions cette intime semaine !
 
       

Nous sommes des porteurs d’eau divine, la Parole en l’air.
Cet art majeur ce trait d’union qui fait l’humeur du grand chœur du monde. 

Et si les politiques les politichiens et leurs guerres mentales nous aveuglent, nous envahissent de peurs et nous manipulent, notre force demeure
 

Et chaque être humain quel qu’il soit où qu’il aille, chante de par le monde parfois sans le savoir !
Dès l’enfance nous sommes beaux de refrains heureux. Les pouvoirs quant à eux mourront tôt ou tard de leur volonté déchaînée. 
Restons ensemble à veiller .
 
 
    
 
Merci les amis pour nos courages immenses de persévérance, merci au grand Georges de ce qu’il nous permet ce grand Cercle humain sur terre.

Ciel d’août

 
Le ciel s’il est sans frontières
il a de nos humeurs, 
la vie à pleines couleurs
et s’il ne dit mots,
il consent à plein poumons. 
 

Ses nuages migrants.
Dépression ou pas,
il s’en lave les mains
de bleus
de Lumières 

ses cristaux vanillés,
l’air de rien
toujours prêts…
 
 
Suisse
Périgord
Marseille…
Le ciel au mois d’août
nous transporte
 
 
Il tourne et détourne l’instant dans tous les sens
se déforme 
se marelle dans la troposphère
se colère se mouille,
altostraté, nimbé,
ose,
sans frontières.
 
 
Souffle d’airs,
espace, 
palette d’ocres et d’ors,
ou nuages de rages,
se fracasse parfois au rocher terrien 
déjà plus là, 
nu,
ciel de sel.
 
 
C’est clair
il se les gèle.
Nul doute mon cœur le bénit.
Qu’il soit.
 
 
Une course cirrus qui parfois s’étale 
s’étend cumulée
me détend, 
se cotonne 
se dore
se pare de divin
jusque dans ses grisailles.
 
 
Le ciel ne nuit à personne,
il se laisse éclairer de lune
et l’Autre
se délacte d’étoiles
jusque sur le petit jour 
le nouveau né qu’il protège
de ses traces cirrostratos électriques
sans frontières
et mon cœur le bénit.
 

Au Pic du Mas de la Grave

A vrai dire, 
je commence à saisir pourquoi
la terre dans les draps du ciel

Aussi chanter 
serait-ce
se lever 
se dresser,
fier d’être,
de faire partie,
s’adresser aux éléments qui nous élèvent ?

Chanter
serait-ce prier,
déplier les murmures 
 
 
effleurer la Meije du regard
à torrent-travers ?
 
 
 
 
 
    
 
 
    
 
 
 
Chanter
serait-ce s’en aller marcher
rouler
dérouler le verbe aux Alpages,
sourires en cloches
au flanc des troupeaux ?
 
 
Le Souffle viendrait-il
de là, 
l’eau
l’air 
de ces pas à pas 
dans l’immensité des silences ?
 
 
 
 

Chanter,
se respirer
se laisser faire,
comme faire de la place,
dérouler le fil du jour vers le soir ?

    

Chanter
serait-ce lâcher les armes
trouver refuge ?

La vie la mort…


… Ce fil
qui n’est jamais assez long,
portés par les vents.

Serait-ce partager,
offrir le simple,
là, ce présent,
la Paix ?
 
 
A vrai dire…
 
 
 
 
 
  

Laisser…

Laisser le faire au vent
laisser respirer
laisser la chaleur écharpée
laisser le bruit des couleurs 
laisser sans blesser
laisser les arbres conciliés
laisser les sables s’émouvoir
laisser les pieds aux nues
laisser l’impensable
laisser 
laisser colorier 
laisser l’immortelle 
laisser le désordre des causes
laisser l’écorse
laisser l’odeur spirulée
laisser courir la peur
laisser le soleil horizontal
laisser le flux 
laisser la parole
laisser le simple du jour
laisser l’ailleurs ici
laisser l’instant qui naît
laisser mi-clos 
laisser les pics au sommeil
laisser ton cœur 
laisser le mien
laisser le souffle assagir
laisser les avions en pleurs
laisser l’inoubliable
laisser l’intracé

laisser l’aigle en cercles