Le ciel s’il est sans frontières
il a de nos humeurs,
il a de nos humeurs,
la vie à pleines couleurs
et s’il ne dit mots,
et s’il ne dit mots,
il consent à plein poumons.
Ses nuages migrants.
Dépression ou pas,
il s’en lave les mains
de bleus
de Lumières
ses cristaux vanillés,
l’air de rien
l’air de rien
toujours prêts…
Suisse
Périgord
Marseille…
Le ciel au mois d’août
nous transporte
Il tourne et détourne l’instant dans tous les sens
se déforme
se marelle dans la troposphère
se colère se mouille,
altostraté, nimbé,
ose,
sans frontières.
sans frontières.
Souffle d’airs,
espace,
palette d’ocres et d’ors,
palette d’ocres et d’ors,
ou nuages de rages,
se fracasse parfois au rocher terrien
déjà plus là,
se fracasse parfois au rocher terrien
déjà plus là,
nu,
ciel de sel.
C’est clair
il se les gèle.
il se les gèle.
Nul doute mon cœur le bénit.
Qu’il soit.
Une course cirrus qui parfois s’étale
s’étend cumulée
s’étend cumulée
me détend,
se cotonne
se dore
se dore
se pare de divin
jusque dans ses grisailles.
Le ciel ne nuit à personne,
il se laisse éclairer de lune
et l’Autre
il se laisse éclairer de lune
et l’Autre
se délacte d’étoiles
jusque sur le petit jour
le nouveau né qu’il protège
de ses traces cirrostratos électriques
sans frontières
et mon cœur le bénit.
et mon cœur le bénit.