On the road again, le 11 novembre 2012
Pour rentrer sur Montréal ce sera simple
et rapide.
Pas les yeux mais bouches fermées,
Vyviann à s’éveiller toute en douceur,
et moi à contrôler mon allure !
L’effet rétro dans une vitesse automatique,
à lécher les murs de loin,
lire le subliminal,
aller doubler tripler quadrupler
s’il te plait
dessine-moi un camion …
C’est fou l’état dans lequel nous sommes
les lendemains de concert.
Des fois très assombris
traits noirs mais sans la peur,
bien que cernés,
d’autres fois, moins concernés
mais très excités, voir plus encore.
bien heureux !
Les rires en larmes, les mains en cascades
de gestes hauts parlants à doigts éventails,
ou des fleuves tristes commentaires sur nos erreurs
majeures
et gênantes pour l’un ou l’autre.
On trace on fend les éléments,
ça roule
on se déroule des tapis de compléments,
à travers les vitres,
on dit tout !
On essuie les glaces rompues,
comment taire
quand on aime si fort
même les grands arbres le savent,
les grands hommes électriques,
ces champs ces frères de champs,
quelle famille défile et nous éclaire !
Comment taire
le plus que tout entre nous,
les eaux en herbes,
cet inconditionnel à fleur de poses,
l’entre deux mots
à fleur de ciel,
au volant d’un nouveau film pour Montréal.
Je l’aime à tout dire.
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