En vol

On est heureux d’embarquer,
laisser Paris,
le froid, la pluie,
que l’avion nous serre dans ses ailes,
nous prenne et nous envole.

Bye France
cher pays de France
pour six heures on est autour,
au dessus de tout
sauf de ce grand qui manie tout,
comme j’aime à le dire,
sans terres à conquérir
pas de guerres inutiles
la Paix,
que du simple là,
en l’air.
Quoi de mieux pour des artistes chanteurs hein !!!
Montréal montrera son nez en plein après-midi
et ce sera le soleil d’automne au rendez-vous.
La beauté de l’été indien,
on pensait qu’il serait fini et bien non,
il est là bien là !
On remercie on embrasse le sol
et toute la gamme,
toute la « gang » retrouvée chez notre amie Nicole.
Elle a déménagé,
fini Westmount et les anglophones
vive St Vallier et le coeur de Montréal.
Une superbe maison toute chaleureuse,
un accueil tellement fort, encore.
Ah la vie …
Cela faisait un an que nous n’étions pas venus.
On arrive on pose, on dépose,
on se repose
on appuie sur pause.
Prendre un thé vert,
juste vous dire que vous êtes avec nous
et on va tout vous partager.
Promis,
surtout en images, ça parle de soi
tout en douceur
de soie
du feuille à feuille
mot à mot
un régal Montréal.
Juste dormir quelques heures et on revient vite
Lala

Le Festival du parc Georges Brassens (part. 2)

La maison de nos amis est si belle même sous la pluie,
un vrai dimanche de rêve.

On prend le temps tout en guettant la pendule.
Il y a qu’on retourne au festival
on pourrait croire à la même pluie aussi…
On lâche l’idée du périphérique et on passe par les Bds extérieurs,
yes man, personne, ça c’est le top !
En plus il y a des allées centrales toutes en pelouse
pour le futur tramway désir !!!
On se croirait à la campagne,
et pour un peu on baisserait les vitres.
On retrouve un couple ami
le temps d’un resto,
et de remercier car sans eux
on ne serait pas là dans ce festival G. Brassens,
on les aime beaucoup pour leur sensibilité,
elle photographe, lui dans le social.
Deux belles âmes aux mains détendues,
à coeur et sans cris.
La chanson pour eux est un pays sans frontières
bien plus loin que la Parole,
les mots entre-ouverts
le verbe en bandoulière, ils se laissent porter
par les mélodies, les arrangements d’oiseaux,
on les aime fort quoi !
Entre deux averses on y va,
et nous rechanterons deux chansons
avec une telle joie, une telle flamme,
Vyviann tour à tour spanish, vamp,
Marseillaise, en voix dans les yeux,
les mains à portée des leurs,
un vrai tableau vivant à l’Alcazienne
à tout donner tout offrir sans retenue comme si,
mille personnes étaient là, pour 2h de concert, elle se donne
elle donne sans rien attendre waouhhhhhh;
je suis toujours ébloui par cet ange,
et je me dis que j’aimerais lui dire
ce qu’il serait bon de dire
quand on n’ose pas dire
c’est à dire
dire…
Tu es l’ange Vyviann
et je donnerai tout pour
vivre encore plus loin ce chemin d’ailes
avec
Toi .

Le Festival du parc Georges Brassens

pour lequel nous sommes à Paris,
ouvre ses portes ce matin, on a RV à 14h
pour le test de son.

Nous jouerons vers 16h.
Le GPS annonce 20 minutes
de Villemomble à Paris.
La pluie se veut battante,
les périphs bouchés
on mettra deux heures !
Sur place le public,
toutes les mises en place
malheureusement sont abîmées
par ce mauvais tour du temps.
Le kiosque a l’air joli
mais les vents balaient les partitions des musiciens de la fanfare en place.
Puis c’est le duo de chanteurs italiens puis les Algériens,
un superbe groupe tout en douceurs d’ambre,
les voix s’amusent avec les mélodies de l’ami Georges
d’une telle beauté arabe.
Magnificat !
On reste trempés, on oublierait de se mettre à l’abri presque …
Des amis proches nous ont rejoint
les pauvres, ils sont morts de froid,
toutes les installations sont inutiles le vent, les eaux,
tout est en piteux état.
L’équipe des organisateurs est super géniale mais dépassée.
les éléments sont plus forts.
Et puis et puis après la pluie…
ALCAZ
Oui on bénéficiera d’un espace de paix et la joie d’offrir
nos Bras dessus dessous Brassens à l’Alcazienne
dans ce kiosque aéré magique.
Un petit miracle qui nous remonte à tous le moral.
Et quand je dis le mot râle,
j’exagère,
personne ne râlait.
Ce fut malgré tout une très belle journée partagée
de bons artistes généreux.
La soirée verra les uns et les autres
jouer d’autres chansons du maître.
on rentrera tard, sous une autre pluie naissante…

Trois Anges

Une journée splendide à mon coeur,
me réveiller au bord du bonheur,
je vois mes filles, les trois reines
chacune sur son étoile
et j’adore cette sensation folle !
Remember,
« Sans elle
New-York n’existe pas
mes avions n’ont plus d’ailes
et je suis au plus bas »
Un grand jour pour vivre !
Vyviann est heureuse pour moi,
elle me chante la jolie chance à l’oreille,
elle me montre le simple
le vrai.
Chaque jour comme celui-ci
n’est pas d’automne,
n’est pas de saison
il est un présent vertical.
C’est pour cela que je chante.
partager ce présent précieux,
ces amours qui nous dépassent
et s’en vont toucher le plus que nous,
ce soir ce sera l’été,
alors vive maintenant.

93 en vue

On se fait une autoroute pleine de radars,
de pluies, de plaines à tout vendre.
La France agricole et les maisons au loin …
Puis Paris
la capitale des rois à l’horizon
plus de maisons, des tours et détours
autour du périphérique bondé.
On fait la ronde, on fait la roue.
Nos amis nous attendent chez eux à Villemomble
Le 93
mon pays de naissance,
mon errance première
mon canal de l’Ourcq
mes premières mobs volées,
la voie nouvelle !
On montait chez les Torrès pour voir la télé,
le jeudi.
Mon 93
mon adolescence
les dimanches sombres,
les filles en épis
nous sans blé
les auto-tamponneuses et ses petites frappes
à Pantin…
Plus tard la salle Jacques Brel,
un concert mémorable.
Mon 93
Villemomble chez eux,
on se retrouve au chaud,
en amitié sûre.
On dépose le matos,
on se fait une belle soirée de rires et de souvenirs simples.
Dodo.