S’étirer

Partir à la volée, 
les guitares les cloches les amplis
les valises
paires de bottes, boots, chaussettes, bas.
 
 
Léo à la radio dans la voiture
le nouveau CD de Fred le Bobin et Kent 
ah, ces hommes là !
 
 
Ces chants de pluies montent au ciel
Vive l’amitié qui nous montre la voie,
la vraie vie d’entre tous.
 
 
 
 
Et ces péages d’escrocs
lâcher prise laisser les colères ministreuses
allons partager nos nouveaux refrains et
fêter les dix ans de mariage
de nos amis.
 
 
 
 
Ensemble encore après une nuit d’ange,
préparer, faire place sobre et de lumière 
pour vivre ce prochain concert 
celui du groupe EDF
Finistère Nord, ah les gredins
quels morceaux de liberté,
quel talent !
 
 
Avec une telle joie d’entre nous,
faire rougir le reste de la nuit,
découvrir de ces gens qui fleurissent le verbe,
le bénir haut
sans effort,
nous croire sur parole,
à table, mangeons buvons
que le vin coule dans les veines de chance !
 
 
Et vous embrasser encore les amis,
ne rien oublier surtout,
repartir rouler,
Lhassa pour compagne,
on vous dira la Drôme, l’Ardèche,
 
 
radio bleutée, 
quels mots dispersés
cette grotte à délices.
 
 
Parasol frigien
 
 
piscine incorporée,
 
 
posés là, les mains
les voix, respirer
 
 
reposer d’autres illimités
dire oui,
respirer.
 
 
Pour donner tout donner 
ces deux prochains soirs à guitares
percussés tes gestes ma belle,
ma tout belle,
on leur dira le Périgord
comment c’est d’où on vient
nos amis sont vos amis.
 
 
Où que l’on aille…
Portés par les vents
se découvrir
se dire 
tant et temps…
 
Belfort,
nos retrouvailles, fêter.
 
 
Encore des regards magnifiques
que de cadeaux 
que d’abondance,
on ne peut que remercier la vie,
les arbres
les cerises
​oublier les mots
les mettre en couleurs
dans tes yeux Vyv’
l’eau l’air le vent…
 
 
Photos !

Sur la 20

La route me dépasse,
les champs,
les forêts
les pertes de vues
perles de vie.

Sur la 20.
L’auto roule
son autoroute 
mange les miles
à grands coups d’ordinaire
dans tous les sens.
 
 
 
Roule petite roule,
rares sont les radars,
si tu restes à 110
ça fait l’compte.
 
 
Les ombres falsifiées par un soleil blagueur
la radio Can, son accent
les signaux, 
les panneaux,
orignaux.
 
 
La route me dépasse.
Bientôt le tunnel Lafontaine
Vyviann n’aime pas 
quand on passe sous le fleuve
elle en fait tout un roman,
et j’adore !
 
 
On aperçoit Montréal au loin,
les mots dans le rétro
cette lumière dans l’dos
on file vers une nouvelle nuit.
 
 
L’amour est sourcier
l’amour a de quoi
l’amour par millier
l’amour en tous cas
l’amour c’est rayer
la mort de ton calendrier.