Dernier jour face à la mer

Quels mots ?

Que dire ?

Qu’écrire ?

Vous ?

Ca va comment ?

D’autres jours nous attendent c’est sûr.
Avec chacun sa richesse, son espace, sa liberté possible, son accessible …
Là c’est une émotion bluesy en réel, direct lave de blues qui coule et découle
de journées douces, simples, reposantes, zantes zen !

Ce qui est, ne reste pas. C’est déjà l’après. Bon, que dire, qu’écrire, vous,
ça va comment ?

Love live


Barjac

Nous qui n’avons pas pu venir au festival de Barjac,
mais qui, grâce à vous, étions comme au premier balcon en fait,
nous tenions à vous remercier pour toutes ces rubriques,
ces papiers, ces critiques en piste sur les listes,
les réseaux.
Yes !
Mais oser vous dire aussi, sometimes, parfois 
sur ce réseau d’entre-mailés,
enchantés, déchantés,
jantés gentils
pas toujours,
 
ce fut un peu la foire plus que le marché bio,
ce qui veut dire une vraie souffrance pour certains artistes concernés,
jugés, parfois de pas belle manière.
Tout ça, vu de notre fameux balcon !
Mais bon  …
La vie va…

 
 

François B, merci pour ces quotidiens CR Barjaciens
et surtout bravo pour la persévérance.
C’est un vrai travail d’écriture, culturel,
et de détachement souhaitable qui demande beaucoup.

 

 
Alors, nous Alcaz, actuellement chez des amis
 
 
 
en plein travail d’ écritures,
répétitions
 
 
 
 
détentes
 
 

 oui, nous qui aurions aimé être des vôtres,
publicains,
partager ces moments forts, ces soirées, ces apéros,
et bien,
nous étions comme pas loin, frères un peu.
Nous revenions de jouer
pour les merveilleuses Francofolies de Spa
et traversions le pays pour travailler plus au sud,
aux prochains concerts et futur album,
chez nos bons amis que nous remercions tout plein ici.

.

Mais,
si nous n’étions pas à Barjac,
nous serons 

ALCAZ
 
le 15 octobre
avec
Fred Musset en première partie
au
Forum Léo Ferré.
 
Encore merci de tous ces partages,
à tout bientôt vous rencontrer sur les routes,
en ville, en l’île d’en face, quelque part entre nous.
 
le blog sur : www.alcaz.net

ALCAZ
Vyvian Cayol et jean-Yves Liévaux


Le mistral

Le mistral n’est pas un bar,
encore moins le tabac du coin mais peut-être celui d’un peu plus loin …
Ici, dans les calanques,
au sud de la Provence,
c’est un vent fort et froid et qui gonfle.
Aujourd’hui il était en courses ailleurs,
quel calme.
Juste l’usine à cigales
qui œuvrait à fond de cales.

Merci la vie pour cette journée,

douce et d’amitié,
on pense à ceux qui n’ont pas ces belles possibilités,
ce cadre de vivre,
ces dessus de rires,
ces minutes les unes avec les autres qui font de grands moments de bonheur
à  partager ne serait-ce qu’avec ces images et ces quelques mots
qui, de notre part vous en disent long comme un soir juillé.

On se dit tout
c’est comme ça que l’on sème.

 
Marseille la nuit vue de chez nos bons amis.

A vous les studios


Reflux

Hier
nous avons passé la journée à regarder la mer,
le ciel,
la houle nuageuse,
les pluies,
les brumes de chaleur,
pas l’ heure,
lire,
écrire,
trier et trier les photos de notre tournée pour Vyvian.
Elle y passe tout son beau temps.
Quant à moi retourner nous baigner avec les amis.
Eau de ciel, eau de mer
être en nage,
mûrs de laisser respirer après tout
tant de concerts voyagés,
tant de regards mélangés
d’anges
de mésanges,
flutes et moineaux enchantés.
Bien des sensations des images des sons des senteurs
qui reviennent à présent,
pas tout, presque oui,
on ressent de si près, de si profond de si loin, pourquoi pas des siècles !
Laver les  inutiles et gris, essorer l’estime de soi.
Par être,
reconnaître les passages délicats, comment nous les avons traversés …
Nous visiter,
juste revoir et laisser se pointer ce qui s’en vient,
l’accueillir.

Oui,
accueillir les manques de peaux comme l’ impropre de l’Etre
le malgré Tout reste dans un ailleurs méticule
et hors matière,
de toute manière.

Comme si la marée rapportait les souvenirs ,
reflux d’instants,
flux fixes,
portraits, villes,

langages partagés.

Blessitudes Iqualuées,
baie bée
jour
de nuit en jour
et nuit
et puis
fou-rires sur palissades de bois non traités
poses,
entrevues
interviews
Soupes Sudbury


Belle vie sur l’îsle
clichés,
traverser sans les clous
fromagerie populaire.

Maison des femmes battues

Hommes abattus.

Lune cheval métal quartier chinois
La rivière chocolat.
Coulis et courants d’airs

Tu parles tu manges tue mouche tic

Kérozène, vols,
ailes du désir nimbus.

Injustices cadrées
polices bien montées,
l’ invisible
l’ imparlable

Mains
portes,
fenêtres,
azurs en tous genres,
sculptures sur mer,
sommeil,
les filles de  Ste Flavie,
saumon d’élevage sur Davies street.
Deux du mat !
Un petit lac Rose que nous n’aurons pas vu cette saison.
Nos allers,

nos retours,

les détours,


1er août

Un jour de grand beau temps,
lever cool sous une chaleur naissante,
pas de mistral aujourd’hui, ouf !


La mer va pouvoir se reprendre,
peut-être irons-nous tremper le corps …
Et bien
oui en tous cas, moi j’y suis allé !!!

La vie.

No no no no photos mais quel plaisir.
Une journée avec les amis là,
simple journée pleine de cette grâce,
la vie.

et puis fin d’un jour bleu,
un peu de chacun son coin,
moi guitare,
toi ordi traitements photos,
amis cuisiner …

Un regard sur le vide que remplit la mer !

les pluies nécessaires,
la vie

marcher sur l’eau

vient l’orage,
une autre clarté.

dans quel sommeil allons-nous  trouver le fil ?
Vivre et laisser vivre