Qui soit à écrire …
Les premiers jours sont
délicats.
Notre perception est dépendante.
Ce que l’on vit n’est pas si simple,
on ne s’attendait pas à être tendus.
Les événements sont ce qu’ils sont
et encore une fois
les attentes sont tuantes.
Aussi le mental se régale ainsi,
jusqu’à ce que l’âme se calme et accepte
ce qui est.
L’oeil alors se ratatine
la vérité rétine
prend sa place.
En accord Vyviann et moi
on nage vers un autre bonheur.
La montagne d’un coté,
ses nuages
ses bruits verts en perspectives
un vrai fond de tableau
une race de vertiges informels…
Et de l’autre la mer
le bleu lavé
l’écume légère
un tic au tac du sable perplexe.
Reste la marche, le pied s’inscrit
à chaque pas
s’engage
dit oui au bord de mer
au vent
au refuge des odeurs qu’on adore.
Quelques jours errants,
on se rapproche
on serre les rangs
on lâche les gants
finie la boxe
on est,
présents.
C’est ko pour le stress
ok pour le lâcher de prise,
express
jouir
se réjouir,
on brise
l’écorce.