Le buzz possible avec ce « Vent fripon »

juste cliquer,

prendre plaisir,

l’envoyer et l’ offrir à vos amies amis.

http://www.youtube.com/watch?v=Tl0aDS5KeKI

8 septembre 2011

Passé un pont c’est comme le temps d’une seconde et l’autre bord nous mène plus loin.
L’avant l’après et maintenant on fait quoi ?
C’est bon ton pont… et puis quoi, so what ?

Et bien on a galéré dans les rues déjà encombrées d’Aix
en plein centre,
terrasses, restos planqués…
Pas facile et de toute beauté.

Transpiré, on a sué,
goutte à goute on l’a fait !
On a du laisser la voiture bloquée par les camions de livraisons,
et porter le matériel à pieds.
Pas pire que Pink-floyd à Pompéi remarque hein !

Tout ça pour le fun,
un concert dans un
« Drôle d’endroit »
Aix en Provence,
midi plein feux.

Puis le vent a passé, le temps soufflé sur l’après-midi,
Balance des mots sur les sons effleurés
Vyvian a laissé filer sa belle humeur et la voix
et le ciel d’un commun accord ont trouvé
cette histoire majeure.
Moi fasciné face à elle
je me suis déployé comme dans un film.

Ce soir on va leur offrir un de ces desserts…
Voilà ce qu’il en est sorti.

Réflexions médiévales …
Maintenant, juste trouver le moyen d’évacuer la rue,
la voiture et le stress de la flicaille
Y’a toujours des PV à poser sur les pavés,
c’est bien connu !

Les gens arrivent
et les amis bras d’ssus bras d’ssous Brassens,
on leur donne ce que nous souhaitions leur offrir
Un super concert !!!
La chaleur le monde la joie
bref, on est aux anges
et le public aussi.

Un Drôle d’endroit,
hein ma Vyv’ …
on y a laissé des plumes, de belles plumes
et si il y a des mots qui traînent encore
prenez-les, c’est pour vous.

C’est alors qu’on se décide,
on lâche les vacances,
on prend la voiture et direct Puechoursi dans le 84,
là nos amis nous attendent pour les retrouvailles
en un concert à la maison.
Ca ferronne dur là,
dans l’art et pas du cochon croyez-nous.

Ca va fin, et quand on arrive chez Flo et Pierre,
Lisa aussi est là qui prépare les lumières.
Qu’on soit à l’Olympia ou à la maison, son cœur est grand.
Lisa …

La maison est toute en vie de bois en dedans et de fer pareil.

Chacune et chacun y met du sien, on adore avec Vyvian
regarder ces fourmillements qui se dessinent des moments d’ivresse pour le soir.
Quel cadeau !

On est gâtés vraiment.
Que de bel amour au monde,
et si loin des programmes à culturer !
On adore cette façon qu’ont certaines personnes
à donner plus qu’à recevoir
et si loin de tout calcul.

Les uns les autres vont arriver les bras chargés de victuailles,
de gâteaux
de ces petits rien
qui se partagent à la manière douce
en regards du sud au nord.

Mon dieu grand merci, heureusement que vous êtes là,
beaux amis frères de sœurs et de sens.
le toucher reste pur.
Le verbe glisse et se faufile toute la soirée,
nous file entre les voix.

On n’y peut rien. On ne maîtrise rien.

Ca se régale
se récitale
hors des lignes et de l’horizontal.

Pierre harmonicalise d’un coup sur la chanson de Brassens
« J’ai rendez-vous avec vous » et là tout bascule,
les mains se frôlent et la joie se met debout
de quelques dizaines d’êtres, nous voici trois mille en arrivant au port !

La soirée toute en dentelle de notes et l’air va durer,
les tables s’installent
et les rires et les forces internes se laissent aller au meilleur de la nuit.
On vendra peu d’albums, les gens d’ici sont de la terre
et c’est ok.
Ils sont venus et de fraises, et de cidres et de petits plats…
On a suffisamment.
Gratitude, les yeux et les anges.

Le lendemain on rangera
on s’arrangera une petite bouffe entre les roseaux
et la jeunesse,
harmonica et cordes folles.

La nuit nous verra sur la route Vyvian et moi,
comme un nuage entre nous,
une pluie sentimentale qui met en confiance.

On sortira de l’autoroute à Sète,
pour aller déposer notre « Vent Fripon » sur la pierre tombale de l’ami Georges.
Le cimetière est fermé, on reviendra, promis.
—

La paix dépassée

Du coté de l’autre coté il y a la vie encore
pas trace de la mort si ce n’est dans le regard des choses.
Le balancement des irréels, les choses de la vie tout simplement.

On s’attendrait au pire près des étangs, et tu arriverais là
comme un poisson mais sans le haut.
Tu me parlerais de ce rêve amérindien,
plumé comme un as je te piquerais au vif.
On changerait de sujet, en privé.

Du coté de l’autre coté on se dit encore que
bien que, manifestement,
c’est juste un bruit doux.

Du lait s’écoule dans les coulisses de l’exploitation.
« La ferme » est écrit en gros sur un panneau.
No futur no wave no time.

The show must go on.
Just to be
here.

Changer de cotes et
revenir à la vie, les falaises Etretiennes
éoliennes en fougues, en masse au large,
barge,
embarqués par cette vague à l’homme
et aux abois.

On oubliera on oubliera
et toi comme un poison vu d’en bas
au bord,
tu éviterais entre les mots
les scandales éteints par des panthères blacks,
on se ferait des valises en osier on oserait défier
le mal
le bon goût.

Je te donnerais raison.

Par amour par façon.

Mon amour.