26 juillet
Entre les concerts,
des espaces ouverts,
des jardins d’alimentation mentale,
spirituelle,
de ces aires à se refaire la peau.
Se refaire le beau.
De ces airs qu’on accepte de prendre entre parenthèses,
thèses en l’air,
des chaises et des berceuses à taire.
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Vyvian s’en offre à cœur joie
comme toute femme qui se prend le temps de ne rien faire
et qui du coup,
se fait Noël en juillet,
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—
la belle et les yeux qui pétillent,
la lune au soleil,
elle brille de ne penser qu’à elle,
miroir d’ailes,
juste pour elle,
accueillir un instant, se faire un cadeau ou deux.
Sa joie de m’en offrir un aussi après une journée seule à vacancer en ville.
—
—
Je la regarde faire
et je suis heureux d’être à ses cotés.
Fier.
La voir lire,
la voir s’occuper des photos du voyage,
la voir créer,
se mettre en couleurs,
la voir se regarder, se donner du bien-être,
de l’amour.
C’est bien, c’est beau une femme qui s’aime aussi.
Ça lui permet d’aimer les autres plus facilement j’imagine !
—
—
Ainsi, on en aura vécu de ces bonnes journées
sans trop regarder les allures du monde dans son entier.
Pas de ces écrans à bronzer l’inutile,
à courir les mensonges,
à manipuler,
faire du laid,
avec l’âme de l’être.
Juste être là où nous sommes,
en des rues,
face à ces immeubles
les siècles mêlés
—
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—
—
ces parcs où l’on s’y lance
—
l’immobile,
les eaux
les arbres,
les faits et les reflets
l’effet de l’immense
et d’être là,
contents,
pleinement présents.
Appeler les amis,
diner
souper,
déguster les premiers maïs,
regarder de beaux tableaux chez les uns,
aller au cinéma avec d’autres,
—
se faire de jolis commentaires ensuite en terrasse,
les yeux dans les couloirs du plaisir total
intime
lire,
dormir,
contempler la ville,
ses profils et ses non conflits.
—
—
Ici les gens n’aiment pas les conflits
ça les gonfle et ils n’aiment pas trop grossir non plus.
Le besoin de calme prédomine
et pour nous c’est assez paisible,
cela ne signifie pas pour autant la paix,
juste une sorte de sérénité.
La consommation va bon train et les voyageurs ne le savent pas tous.
Beaucoup vivent dans cette ignorance,
l’Amérique est là,
à cet endroit là.
On ne peut leur reprocher.
Constater oui, mais pas plus.
Bon,
aller dormir,
demain on joue en plein air à Rosemère. Yeahhhh !
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