Et le temps va son sentier, débattu détendu,
que veux-tu ?
Nous en sommes à fermer les valises, les rouvrir, les peser…incroyable  !
C’est le départ imminent,
nos états changent d’un instant à l’autre c’est fou.
La conscience nous ouvre les portes de l’impermanence.

Je saisis au vol la chance d’être pleinement éveillé à ce qui nous arrive,
le départ !
Demain tout cela sera fait,
les dés seront jetés et au-dessus des mers on en rigolera de tout ce stress avant-coureur.
Ça a un très bon coté,
celui de nous aider à rester concentrés sur ce qu’il y a à faire et non penser à d’autres histoires,
ça nous met « présent » direct sur ce fil du moment qui passe.
Encore quelques coups de fils aux amis,
à la famille,
aux enfants que nous laissons pour aller travailler à ce nouvel album d’ALCAZ
heureusement il y a Internet et les messages possibles,
ce n’est pas comme avant,
où nous partions sans possibilité de nous joindre.
Je me souviens d’hivers loin de la maison,
chanter alors n’est pas si simple.
En tous cas, tout va se vivre et fera nos histoires les uns les autres.
On sera plus riche de ces expériences là.

Un vrai cadeau la vie,
on remercie au passage tous ces proches nos amis fidèles,
les Coufettiens, les Lilliens, les Lyonnais, les ceux d’Auriol qui croient en nous tellement.
Nous allons vous ramener une étoile ronde !
A tout vite
Jean-Yves