Jours contre jours

Il est des voyages qu’on imagine seulement, et encore le verbe est dans le pré.
Des voyages que l’on se formule et que l’on décide de colorier soi-même , en dedans, histoire de ne pas être déçu peut-être, qui sait… qui peut dire ?
C’est l’eau propre du poète que de laver son linge en soi, et le conte et légendes tout cela prendra forme à l’an suite au bel air, en grand.
Ne rien avancer juste énoncer l’instance, jouer la distance, le reflet du fou, l’effet flou d’un constat sur l’inconstance.

L’impermanence…

Un cadeau que l’on se fête, une réelle allée-venue, un souflle offert au plus libre lâcher d’emprises.
Une vraie partie à vivre, à laisser vivre. Un nouveau jour, un instant qui seconde la mémoire, efface le dark side.
Sur le fil, un mot,pas loin, là le vent et le jeu des éléments.
Le poète a raison, la sienne n’est plus d’importance, il est au monde, se laisse bercer, se laisse plaire comme dit la chanson…


Ma Vyv’

Le moine rentre !
Et ta voix dans la mienne… moins fragiles


Hiver

Il fait froid sur la ville
Un hiver déroulé
Se la coule tranquille…
Il y a, paraît-il
Sous le ciel parsemé
Des bruines nébuleuses
Un brin ensorceleuses
A nos pas qui défilent
Je vais te retrouver…

Le temps de se poser, d’écrire, de lire les autres, et l’hiver va passer.
Le froid grésille ma maison et mon âme mais je connais le feu.

Vyv


Clichy sous bois

On  n’a pas parlé de ce concert à Clichy-Sous-Bois qui fut un très beau concert à l’Espace 93. Un accueil magnifique de belles conditions de travail, ce qui nous aide à tout donner plus encore.
Nous tenions à remercier Gérard Auger qui s’occupe de la programmation du lieu et fait un sublime travail avec les gens de la ville, et surtout avec le maire Claude Dilain, homme de parole et de grandes qualités, présent d’ailleurs ce soir là.
Nous remercions vraiment ces deux personnes de tout notre cœur. N’oubliez pas de lire l’article de lundi dernier dans « Le Monde » du maire de la ville, « La logique du ghetto arrange tout le monde »… Époustouflant de réalisme d’honnêteté et de courage.
Merci aussi au public présent qui nous a fêté et donné beaucoup de plaisir et de joie.
Comment regarder en face le travail de ces deux personnes dans une ville atteinte de pauvreté et d’abandons de la part de l’état, des mafieux envahisseurs, vendeurs de sommeil… la honte.
Nous vous souhaitons beaucoup de courage et vous remercions mille fois de votre invitation à jouer là, nous sommes honorés.

Vyv’ & Jyv’


L’ange aimé

Sur le clavier inscrire : le Clavel… Un soir de fraternité
Pedro Aledo, Fred Musset et ALCAZ.
Marseille en trait d’union .
Le grand saut du six décembre 09, dans l’émotion de toutes nos histoires en Une.
Le public l’a compris et les silences portaient plus à l’essentiel, à la verticalité.
Chapeau l’ami Fred pour avoir pensé cette ré-union d’art en l’air. Au-delà des voix et des mots, il y a le Verbe.

L’autre regard, l’indicible…

Revoir Pedro, écouter son fils l’embrasser en venant le rejoindre pour deux morceaux…
Et puis Fred, vous êtes beaux avec ta blonde Angélique, nous vous souhaitons le grand Beau; à chaque instant l’été dans votre maison.
La Chanson vous dira le reste.
Merci de toutes ces mains ouvertes, d’un coté comme de l’autre du rideau. Enchantés que nous étions à partager l’Affiche, Léo et les vers d’Aragon.
Que la vie est jolie et nous, la jolie chance qu’on a !!!

Jyv’