Quelle flamme !

Ce qui est sûr,
nous restons en amour avec  l’être à aimer.
Pour cela nous ferons des km,
nous passerons des barrages d’épines,
des fleuves de tournesols,
des murs de régions en herbe,
de ces gués assoiffés d’insolences.

Sous des soleils perchés,
nous ferons le tout pour le tous,
et nous arriverons au festival
Les Musicales de Flamarens,
rincés,
à nous pincer la fatigue,
tellement heureux.

Le château et son prince réparateur nous accueillent,
la famille royale (Arthur et Marie-Hélène) nous fait visiter,
ça sent le trésor à plein.

L’amour,
ça énerve certains c’est clair,
le feu et
sous les éclairs de l’eau qui rage
on laissera vivre et la première soirée sera de tout bonté.

Entre nous.

Le public sera pour le lendemain,
là on fait dans la connaissance et le billard américain.
On dormira tard, en accord avec les éléments,
le tambour  des pierres, le silence d’histoires.

Nuages neufs,
matin doute,
il y a là toute une équipe
prête à tout pour ces trois soirs de fêtes !


De ces gens qui ouvrent leurs bras, leur mains,
leur tête et la laissent glisser
pour laisser place au cœur de la chanson.
Merci, merci aussi aux amis de « la Rouquiquinante »
(www.larouquiquinante.fr)
Karin et David, les deux anges de la tour !
Ils sont là non pas pour chanter ou jouer,
mais pour donner, offrir,
David au son des concerts
Karin… Une Lumière douce vers qui veut,
et cette voix pour présenter les concerts,
cette façon chat… Un régal…
L’âme se partage,
de l’ Uni passe à l’arc en ciel.
Sans eux pas d’om’lette !
On vivra la journée à préparer la scène et le test de son,
jusqu’à décider de jouer dans une des salles du château
pour cause,
d’intempéries.

Oui ça tombe à merveille, des verticales transparences
ça grenouille et le public sera là quand même.
Le concert sera chaud en dedans et dehors  malgré la pluie !

 

 

Le lendemain après une journée à rencontrer les uns et les autres,
à partager la longue table des nombreux bénévoles,
aux premières couleurs tamisées,
on ira écouter notre ami Régis Cunin dans la cour du roi,
il enchantera lui aussi la foule
et permettra à la douceur de la nuit
de se poser en paix.


Un splendide concert de légèreté,
des ces chansons à délivrer, des livres et
des tonnes de jeux en l’air.
Du magnifique Régis, merci l’ami.


La soirée se terminera
autour des vers et des fromages en cuisine façon XVIII ème.
On n’en dira pas plus !!!

Au troisième jour, le départ fut le geste de regrets…

Ce festival est à ne pas louper,
voyez-y de plus près pour l’an prochain.

Courez, volez,
vous ne l’aurez pas volé.


Entre Québec et France

Le dire,
l’écrire,
Nous sommes fiers de ces deux titres,
ces deux chansons enregistrées à Montréal
juste avant notre départ pour l’en France.
Sébastien Lacombe,
poète-chanteur et homme de saveurs (www.sebastienlacombe.com)
nous a réalisé là un merveilleux climat,
les sons, les actes de foi sont simples,
mille nénuphars vers toi l’ami.

D’où je viens…
Tu as ce mystère qui s’épanouit
dans la voix à suivre, tu chantes comme tu vis.
On souhaite que nos deux morceaux puissent couler
dévaler vos rêves de saisons,
Québec love,
que le reste de notre album à venir vous soit
ce cadeau pour nos dix ans passés chez vous,
au Québec, au bout du Quai, du quel bec ?
Celui qui offre la nourriture de l’âme
la solide assurance de l’amitié,
l’engagé du printemps sur la branche,
sur les routes Érable.
On fêtera donc nos dix ans d’ALCAZ
en même temps que la sortie de l’album
en février prochain.
Et pourquoi pas ensemble sur une scène de Montréal ?
Longue route à toi et tes chants chaloupés,
pas loupés !
Merci à toi.

Bord de fleuve

Une fois les chevaux en plaine,
les cheveux en débandade,
on a pris place dans l’auto.
Bye les amis,
à tout bientôt,
déjà Québec au loin fait la gueule
les maisons bord de fleuve se la jouent défilé de mode,
les couleurs se mêlent aux perspectives de brumes
le vent s’en amuse.


Lui tourner le dos reste notre meilleure chance de partir
sans cette tristesse de bois de chat,
tels
des migrants sans voix sur qui la fumée t’abat.


On y va on fonce vers Rimouski,
on ne se retourne pas !
La 20 Est
et point barre, on fonce.

 

 

 

 

 

 

 

Le concert est à 17h,
des amis chers nous souhaitent
pour un moment d’entre nous,
et on a accepté.

Intime, ce sera le proche,
le verbe de l’amitié.

Et puis le lendemain
nous donnerons une entrevue pour Radio-Canada
une version live de la chanson Marseille la nuit,
avec vue sur le fleuve qui sent déjà la mer en plein.


Invités le soir chez une amie d’amis, violoniste,
on fera les fous jusque tard dans la lune.
Vie de plume et d’or on sait où se trouve l’alliance.
A demain pour le concert à Rivière du loup.

 

 


Les plaines de Boischatel

Nous étions sur les plaines de Boischatel
face au pont de l’île d’Orléans,
quelques jours de bien
de rien
c’est tout.


Chez nos bons amis.
Le ciel dans son essence
à parfumer l’espace de nuages gros
le plein de larmes à vous tomber des nues.
Un de ces jours à consommer,
à vouloir remplir,
à faire ce qu’on attend de vous,
du sucre, des clopes, de la mal bouffe, des fringues,
des conneries !

Au final sur les plaines de Boischatel
on a laissé vivre et regardé le trouble passer
on a juste pensé,
seront-ils là les gens d’âme
au Théâtre du Petit Champlain ?
Seront-ils de pluie, d’ivraie,
de songes, d’ivresses,
réels là ?
Est-ce que les mots, les musiques
aident à l’acceptation, aux émotions,
nos voix sont-elles utiles au va et vient des souffles ?
Seront-ils de roses, de bois, de marbre,
les bras ouverts, serons-nous d’arbre ?
Et la tête et la tête alouette …

Une fois les nuages passés sur les plaines de Boischatel,
le fleuve serein nous en a donné sa réponse,
tout va comme l’eau après l’orage
quand les eaux troubles se retirent et meurent…
Le Théâtre était en chaleur d’Êtres…

Le concert a pris feu, les mots, les idées,
nos rêves, tout a laissé place à l’instant,
au partage des richesses.
De vous à nous, pas de bizzznaisse pas,
de mensonges à paraître,
le bonheur petit d’être grands tous,
à regarder le ciel, les cents ciels
dans nos mains détendues.
MERCI
à vous, vous qui êtes là si proches,
qui nous sauvez le temps quand il pète son informe,
certains de vous venus de loin,
comme la fidélité dans son chemin de croire,
vous les nouveaux amis,
vous tous êtes la mie, l’eau,
le grain de cette beauté qui nous dépasse,
qui nous éveille à l’ensemble.
Vivre ensemble et se dire oui.

Merci à l’équipe de ce Théâtre comme on aime.

Merci à Steve Normandin qui de son accordéon
nous a divinement élevé nos rêves les plus secrets.
Un bel Alcazien cet homme là.
On le souhaite sur le prochain album en tous cas.


Cette nuit là,
les chevaux ne dormiront pas sur les plaines de Boischatel.

 


Ca m’dit Chant Plein

Nous jouerons donc ce
samedi 8 juin
à 20h,

au

« Théâtre du Petit Champlain »
de la ville de Québec.

Steve Normandin
nous accompagnera avec son accordéon bel !

On vous y attend et on a hâte.
Si chaque personne s’en vient avec
une autre personne ou deux…
on sera le monde entier !

A tout vite nous retrouver.