Un album cinquième,
une perle en attente,
à nous d’aller sous les pluies d’abondances.

Accueillir l’idée de ne pas tout savoir,
juste cueillir les  amitiés partagées.

Nous ne sommes pas seuls
et c’est justement  là que s’ouvre la Porte.

Les musiciens sont là aussi qui nous posent de ces joyaux,
gouttes à gouttes
notes à notes,
le batteur Laurent Piacentino

le bassiste Stéphane «Bouba» Lopez

avec lequel on s’amuse à faire des rondes en l’air.

Bruno Van Calste et Théo Grozdanic, les « guitar heroes »

Christophe Isselee, son oud et son dobro

Claude Dasse et son harmo

 

L’accordéoniste Québécois, Steve Normandin

 

Les techniciens Ludo Bardet et Thomas Ivaldy

bien plus que techniciens,
on bidouille on frissonne le pas à pas
les goût des sons.

Et puis
Alain Battaglia le maestro des lieux et toute son équipe,
tellement présents.
On ne sait pas pour demain
par contre quelle belle journée !

La voix de Vyviann posée là
comme un tableau vivant.
D’ailleurs en parlant de couleurs
d’étoile,
elle exposera le soir du concert au Point de Bascule,
à Marseille,
le 06 décembre.
Une grande première
une grande dame de la peinture
et moi tout fier derrière…

Là sous la lune !

 

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Sont les trois mamelles d’ALCAZ
quelques jours encore,
jours en or d’automne.

Et comment ne pas être émus,
cette chance
cette façon de vivre, d’imaginer
l’instant, le plus,
l’autant,
l’égal de ces rêves insoumis qui bagarrent
à la porte de nos désirs profonds.
Tout passe, se passe,
nous dépasse…

Les guitares de Théo sont des fils
tendus vers les cils
d’anges
qui n’en demandent pas tant,
ou qui font mine d’en attendre de biais quand même !
Le Théo lui,
accorde son dark son venin à la face terminale
antinucléaire, il  tranche les mensonges,
il scie les discours à n’y rien comprendre,
sature les os et brouille les eaux Fukushimées.

Théo est un héros, un rescapé de la musique pure,
Vyviann et moi sommes comme deux enfants
en larmes devant tant de générosité croyante,
tant de graal
de Monts en merveilles  aux allures de passage,
il nous guide de ses mains en alerte,
offertes.

Nous irons là où personne ne coupera l’herbe sous les pieds
de nos exubérances,
loin des analystes et leurs comportements.
Nous sommes faits pour donner sans conter,
raconter les faits,
sauver les gestes de paix, aux allures délivrantes,
nous sommes libres
nous sommes les oiseaux d’un envol
qui ne migrent que pour offrir la fête des vents d’anges.

Nous boirons ensemble
à la cause des peuples,
morceau par morceau
nous jouerons au plus fin du fou
le chant sillonné
de ne connaître la peur de l’esclave.
Nous sommes libres et GO,
GO feel… Là sous la lune…

Il est toujours délicat de parler de la personne
avec laquelle on est en amour.
Il est également très délicat de parler
de la personne avec laquelle on est en musique et sur scène,
c’est un cas,
plus qu’un délit en tous cas !

J’ose le dire,
je suis très heureux
très en forme de gratitude car comblé aujourd’hui.
Nous sommes Vyviann et moi en studio
depuis plusieurs semaines et ce n’est pas terminé.

Bien-sûr vous nous direz
que vous attendez depuis plus d’un an,
cet album 5 « Là sous la lune »
IL ARRIVE !

Sachez juste que sa voix me transperce
et envahit mon chant de raison,
les mots dépassent les attentes,
les mélodies sont des repos entendus.
Des ères de sable fin.
Des années à sentir,
à venir de si près accorder nos souffles.

Ses chansons planent et je vous jure,
voler devient si facile à coté de ses élances élégantes.
Je ne manque pas d’elle,
au contraire,
je souhaite vous partager ma joie de plume
due à sa légèreté.

Je suis fier d’être là, à ses cotés,
de pouvoir inscrire cette vérité douce.

Tant qu’il y a de l’amour
il y a de sa voix.
Vyviann elle déplace les montagnes.

 

Dole on y est restés juste 48h mais franchement…

Un très bel accueil, des gens comment on les aime.

On est arrivés la veille du concert,

notre élu préféré nous a reçus chez lui avec sa compagne.
Deux belles personnes, pleines de cette vie qui nous parle.
A peine fini le repas, l’a sorti sa guitare,
nous la nôtre et ce fut un plaisir simple et beau,
comme un partage !
Vrai.

Le lendemain, douceurs, lenteurs,
petit repas de midi sous le soleil d’un arbre aéré
puis, Vyviann est allée visiter le musée d’art contemporain,

moi le soleil entre les cordes
à double crocher, à faire sécher du beau verbe
en l’air.
Un  bonheur !

Le soir venu on a joué à l’Hôtel-Dieu, dans la cour de la Médiathèque.
Ce fut un soir de lune et de miel,
les gens viennent là invités par la mairie,
cadeau culturel comme à chaque semaine
durant l’été.

Ils sont restés, ils ont adoré !
Hey pas belle la life comme dit mon voisin de profil ?
Merci aux gens de la Culture,
à Monsieur le Maire, présent également.
Ça touche quand les politiques offrent de leur temps.
Dole, voilà donc une ville à l’écoute et qui ouvre.

Ahhh la Suisse, encore un pays tiens,
un de ces pays qui respire un air
un peu moins pollué
que d’autres du dehors !

Remarque on arrive de St Christophe en Oisans,
c’est pas mal non plus question poumon !

Par contre fêter le 15 août en montagne
c’est top
mais jouer après une fanfare qui a mis le feu
et bien feu,
là on ne conseille pas !
On a réussi le concert mais l’écoute fut  longue à venir
et c’est tout à fait normal.
Il s’agissait des « Cuivres de Belleville »
Si vous voyez ce nom sur une affiche,
courez-y voir,
c’est vraiment très chouette et ça joue waouhhh !

En tous cas
pour en revenir à la Suisse
on a reçu beaucoup d’amitié,
de ces regards et ces oreilles
en forme de cœur.

Une première soirée fête surprise entre amis pour commencer,
terrasse et bien-être,
du magnifique au grand cœur
et puis
2 concerts,
2 régions complètement différentes.

Par exemple on adore jouer à La Neuveville.

Là c’était en pleine rue pour une sublime fête organisée
hors des réseaux culturels,
et c’est très bien ainsi.

On peut donner aussi
à ceux qui ne peuvent pas toujours se payer
une place au théâtre ou à l’Espace culturel du coin.
Aussi ceux qui d’ordinaire ne sortent pas et qui en passant,
et bien posent leur âme en plein soleil, écoutent,
mangent les chansons pareil !

Au cœur de la vieille ville,
la rue barrée aux voitures
des tables partout et
la vie qui s’amuse au gré des rencontres et des plats,
des boissons. Yes !

Un bonheur à offrir,
et on le fait de main de fée pour Vyviann et sa voix
qui coule vive claire sans ombre
entre les cils.
De toute beauté dans sa bonté
le thé vert à portée de cordes, elle donne.

Aussi des balades en forêt où lâcher,
accepter la détente, l’espace,
le port des grands arbres
cette fierté de feuilles discrètes.
Être bien entouré comme d’écorce,
protégé.

Chanter là à Ste croix,
ce lieu magique intime
ces amis fidèles si proches,
leurs amis si là …
Et en fin de jour avant de jouer,
ce panorama en plein, le Mont Blanc au loin rose
ce vent frais qui prévient  …

Respirer,
arrêter les pensées inutiles,
les peurs les alarmes.
Respirer
marcher sur un sol
pas un seul bémol
pas de clé.
Respirer l’air majeur.

Remercier.