Notre dernière à Quebec

On aura passé l’ après-midi de ce samedi à flâner dans le vieux Québec et sous un soleil d’amour éblouissant. Une bien belle journée.
Ce matin au réveil, on se disait que malgré la fatigue qui gagne du terrain, on ressent un réel bonheur à partager la vie et notamment ces deux trois jours chez Pierre Jobin et Renée sa compagne. Limoilou … Même si on ne les voit pas beaucoup, ils sont présents. Quelle générosité ces deux oiseaux là ! Quelles attentions envers nous, envers l’artiste et ses espaces. Pierre comprend tout cela avec son cœur, pas besoin de mille mots, ça se sent, il sent, il ouvre les bras, il accueille l’ être dans ce qu’ il est, va se mettre sur le même fil pour le même chant. On est d’un ciel ouvert et le pays importe peu dans tout ça.
Et puis après une balade au milieu des touristes rue St Jean et pour un thé à l’ Intemporel, une autre marche sur le vieux port, voir les silos de plein jour frappés par cette lumière de fin d’ après-midi, à l’ Intendant pour la balance du concert, nous avons retouvé Albert notre ami journaliste sur les DNA, sur Chorus, qui, en vacances, revenait du Maine ; bien bronzé le garçon et lui aussi pas loin du jour de départ pour son Alsace. Quel plaisir ensemble !
On a donné notre dernier show comme ils disent ici et avec une émotion particulière.
Bien-sûr il y avait les 400 emes cette année et donc des centaines de spectacles gratuits, on le savait ; et choisir de passer à l’ Intendant, c’était aussi un désir d’exister malgré les grosses machines qui, soit dit en passant ont programmé avec le festival d’ été, tellement de spectacles anglophones pour fêter une victoire sur les Anglais …
ne seraient-ce pas là des choix dangereux pour la Francophonie ? bref, on a joué en ville en vers et contre tout et le public ne fut certes pas nombreux, mais de grande écoute, on doit le regarder en face ; aussi certains nous avaient déjà vus l’ an dernier ou en d’ autres places sur la tournée et revenaient avec des amis à la découverte.
Superbe, ça nous touche, c’ est beau.
A la fin de la soirée, des amis nous remerciaient et nous posaient toutes sortes d’ autres questions à propos de politique et de politique culturelle, qu’en penser de tels événements ? alors c’est vrai qu’ ALCAZ’ ou quelqu’ artiste en devenir n’ est pas attendu non plus, surtout s’ il est off des 400 emes !
C’ est l’ année des 400 emes voilà tout, c’ est simple !
Aussi face à la gratuité ce gros événement, les lieux comme l’ Intendant ont-ils une chance ? Vyvian et moi on est pas vraiment là pour répondre à toutes ces bonnes questions en fait, hein. On est là pour jouer, donner de nos talents, faire « l’ artiste » en somme !
Ces lieux ont-ils une chance quand on voit que, ces derniers jours, la presse occupe toutes ses pages culture pour le prochain show de Céline Dion, les plateaux télé, les radios …ne sommes-nous pas dans un monde à l’ envers ?
A-t-elle encore besoin de tout ce tapage ?
Son talent, ses talents ne sont-ils pas suffisamment reconnus désormais …Combien de millions de dollars sont dépensés sur ce coup ? Il y a ici au Québec, des artistes magnifiques qui mériteraient qu’ on leur accorde aussi quelques lignes, une entrevue , même d’ être payés correctement pour jouer…Céline serait d’ accord avec ça je suis sûr , c’est une femme intelligente et sensible. Ne serait-ce pas le show-buziness dans toute sa splendeur ?
… Mais voilà, c’est la vie qui nous forge on en a encore beaucoup à apprendre et bien moins à attendre. Chacun fait ce qu’ il peut avec le monde comme il va… et on discute on essaie tous de trouver de bonnes raisons …
Et donc ce dernier concert fut lui aussi de belle fragilité par une salle aérée portée par les anges. Ce qui nous a permis de faire un concert sur l’intime et le souffle pur. On remercie de plein cœur. On reçoit tellement d’ amour. En fait c’est juste la vie d’ artiste à la conquête du monde !
Brel, Léo, Bien des talentueux ont vécu cela pareil ! Parfois ça met des années à gagner son public !

Allez la bise à tous, on quitte Gérald et son Intendant , Albert avec sa belle humeur, toujours d’une amitié à toutes épreuves et Vyvian et moi, on se fait tous les deux un petit resto qu’ on aime bien qui s’ appelle « La cuisine » ouvert très tard. On était là hier avec Nicole notre amie gérante et une de ses amies, Andrée-Jo super sympa.
On mange le silence, de plus un peu malades depuis plusieurs jours chacun, mais ça va aller, on se dit que l’ on aime ça, tout ce qui se passe, les regards de chaque personne ici et là sur le monde, et qu’ on a la jolie chance ; que dormir sera le meilleur des remèdes .
Allez rentrer chez l’ ami Pierre, la douche et au lit, demain on se lève très tôt pour prendre la route, aller chez Didier qui nous attend pour rendre la voiture en location, nous invite à déjeuner du bon poulet et nous mettre dans le bus de Drummenville pour Montréal avec tout le matériel.


Samedi dernier soir sur la ville

Ca fait toujours un petit quelque chose, le dernier jour, le dernier soir … quitter une ville … Québec ce n’ est pas rien, j’y ai enregistré deux albums dans les années 80 avec des musiciens et des techniciens superbes. C’ était completement différent d’ aujourd’ hui; nous avions une confiance pleine, complete, de nos directeurs de maisons de disques, les budgets étaient conséquents, l’ artiste pouvait argumenter et se retrouver entendu, pour ensuite faire le meilleur. C’ est la sensation premiere qui me vient. Aujourd’ hui il nous faut aller vite, trouver soi-meme l’ argent nécessaire, seul l’ artiste prend un risque et donc il n’ y a aucune concertation ni échange de points de vue, possible. Rien. L’ esprit de l’ art est donc je dirais, résumé soit a la confiance de l’ artiste en lui-meme soit a ses doutes et la, tout est dangereux pour lui. Aucune ouverture, on est responsable et productif certes mais l’ ame est au second plan. C’ est ce qui donne ce que nous entendons aujourd’ hui: une chanson sans risque une musique formatée pour plaire, et nous-memes allons dans ce sens. J’ ai vu Vyvian, Hanny et moi discuter de longs moments sur cette pensée de l’ accessible ou pas lors de nos enregistrements a Philadelphie. Trancher, je m’ amuse et m’ exprime en tant qu’ artiste avec son message et ses folies, ou je fais en sorte que ce soit passable en radio ? Qu’ est-ce qui est passable ? qu’ est-ce qui est radio ? C’ est certain qu’ entre la musique que je créais dans les 80′ et ce que j’ écris aujourd’ hui, pour ne parler que de moi (Vyvian n’ étant pas la pour l’ instant) et bien  il y a une énorme différence. Je pense obligatoirement a ce que le nouvel album soit écoutable par le plus grand nombre. Nous avons cette pression due a cet esprit lache et abandonneur des instances vis a vis de la culture. Et meme si cela ne correspond pas a quelque chose de concret, la question se pose, elle ne se posait pas avant, c’ était a d’autres de se la poser. Quand on nous signait en contrat, le directeur savait ce qu’ il faisait, il engageait l’ artiste pour ce qu’ il était et non pour ce qu’ il allait rapporter. Ce n’ était pas «  Combien tu vas ? «  mais comment vas-tu ? on prenait soin. Nous sommes une marchandise quoi qu’ on en dise;et ce, des qu’ on vend une tomate ou un CD. Tout cela pour dire combien Québec est marqué pour moi de ces souvenirs de studio et de folie de travail immense, de réalisations folles en tous genres. Des morceaux de 12 minutes, de la musique engagée, des expressions non retenues, du caractere sans retour. UNe réelle complicité entre les preneurs de sons et les musiciens, les directeurs de studio, chacun faisait tout son possible pour, ensemble réussir une oeuvre, car il s’ agissait bien d’ une oeuvre oui et non pas d’ un produit. Juste nous donnions sans peur ni reproche !!! nous étions; et de temps en temps, on voyait le jour, on sortait pour aller visiter une érabliere a quelques km du studio. La secrétaire nous organisait une sortie par ci par la pour nous forcer a quitter le studio ! On rentrait sur la France, completement fatigués de tous ces dons, de toutes ces éjaculations musicales. Aujourd’ hui le regard a changé, le dedans aussi, les expériences, les manipulations, les responsabilités font que je me sens plus fragile et plus calme dans mon tout. Mon etre est moins obsessionnel sur l’ art également. Je sais aussi que la vie est Présente et large, que l’ univers a des choses a m’ offrir de l’ ordre du merveilleux. Tout n’ est pas dans ma tete en fait, c’ est cette croyance la qui a bougé. Je sais que le vent me souffle une bonne part de ma créativité, ce n’ est pas moi seulement, je reste a l’ écoute, je pratique plus l’ écoute que je ne joue. L’ autre aussi va me guider, la jolie chance que j’ ai c’ est aussi de partager avec Vyvian ce terrain d’ inattendus, de je et de nous. Un beau jeu. Cette jolie femme m’ enseigne la patience, la sérénité et ce qu’ elle peut m’ ouvrir de sens précieux. Elle me joue les directeur artistique !!! je rigole mais quelque part, si nous n’ étions pas ensemble avec qui parlerait-on, elle ou moi, de ce que nous avons en nous de projet ? Il n’ y a plus personne, juste des gens a l’ autre bout d’ une demande de subvention, a l’ autre bout d’ un autre monde de comptable … personne pour échanger, incroyable on en est la au jour d’ aujourd’ hui. Débrouille toi, sois rapide et efficace ! Ca restreint pas mal je trouve. D’ ailleurs c’ est ce que l’ on ressent quand on écoute bien les chanteurs actuels. Vite fait bien fait ! et encore … ou alors les chanteurs a textes , alors la, superbes verbes, d’ une technicité haute voltige et remarquable, parfois ca sent les ateliers d’ écriture meme  mais bon ,  mais alors d’ une pauvreté musicale et je comprends, je comprends, personne est la pour les aider, pour les initier au son, a l’ arrangement, a ce qu’ un morceau peut etre riche d’ entre les mots, d’ une voix posée pas n’ importe comment… hélas, chacun est dans sa bulle et s’ en sort au mieux avec ce qu’ il a … pas de jugements je constate et je relate ! D’ ailleurs, qu’ est-ce que j’ ai ce matin moi ? J’ efface tout et je recommence ? non, je suis ainsi, c’ est ainsi, mes sens du jour, ma facon d’ etre et respirer, j’ écris sans réfléchir. Pas envie de faire semblant, laisser l’ élégance de ma spontanéité faire son bout de chemin. J’ aime trop notre métier les amis les artistes, les techniciens. Ils me comprendront je sais. Demain nous serons sur Montréal pour un dernier de dernier concert … j’ ai le blues oui, heureux de rentrer, de voir nos enfants, nos amis oui, plein de cette joie profonde, mais aujourd’ hui je regarde aussi le travail accompli et j’ ai le blues. On revient chez nous mais sans l’ album qui ne sera pas fini de mixer, ca aussi c’ est tres tres dur. meme si je me dis de faire confiance, Roger s’ en occupe et c’ est ok, en dedans ca bouillonne et j’ ai peur. Comment allons-nous organiser les dernieres écoutes par internet et est-ce qu’ on ne va pas se tromper d’ oreilles ? Tout cela me trouble et je suis inquiet. Pas encore zen le garcon !!! Vyvian, elle, est beaucoup plus cool, et s’en remet au vent, elle porte en elle la vie au sens coule du ruisseau, elle descend la riviere et ne s’ agrippe pas aux racines, je suis fier d’ elle et me demande comment elle peut faire ? Elle n’a jamais non plus , eu a refaire un album, ce que je porte en mémoire également. J’ ai cette peur a nos frais qui plus est !!! bon, le vent souffle a la fenetre d’ ou il fait bon et c’ est le signe de lacher les peurs et d’ aller dans cette journée tout plein de calme et de joie d’ etre comme la jolie chance qu’ on a dans ce que nous vivons de voyages et de rencontres. Ce soir j’ espere que nous aurons plus de public qu’ hier. Les 400 emes de Québec ont cela quelles offrent des spectacles gratuits tous les jours tandis que le notre est payant …va savoir …on est des passionnés, nés de la passion, on hurle de joie, on pleure, on vit et cet amour la, on vous le partage parce que nous vivons ensemble cette aventure. Vous etes nombreux a nous donner de vous, de votre fidelité, de vos élans de soutien et nous sommes portés par vous. Pas besoin de s’ appeler Barbara, Hendrix ou Léo, on est, debout, et on marche


Plus qu’ un concert a Québec …

La journée est passée a une vitesse grand V comme on dit chez nous en France .Y a pas de pause dans une vie qui vente, rien pour nous permettre de regarder le nombril  en réalité, oui c’ est juste ca. Pas mal non plus remarque! C’ est ce qui fait qu’ on embarque, on trip direct , on aime ca vivre sans y penser. Il y en a qui  réfléchissent et travaillent dur a méditer le comment faire pour ne pas penser . C’ est par foi simple ! ET pour ceux qui ne croient pas et bien c’ est ok pareil, le sablier une fois déplié son tablier se met au rytme fou de l’ impermanence et de l’ éternité pour ous en dire l’ indisible … on aime la sentation d’ avec, d’ accompagnement, cett idée que la solitude est au bout d’ un temps croche qui va qui décroche main dans les poches l’ air de rien comme en passant, un pas sans et l’ autre habité justement par cette idée que le tout est de laisser couler cool. La chanson c’ est un peu ca aussi, un rien qui donne tout. Et en trois minutes  ! Exercice ! ON a passé un excellent déjeuner avec les gens du consulat. Beaucoup d’ attention de leur part, d’ écoute et le désir de nous aider, d’ etre présents a nos affaires, une sérénité belle. ON était vraiment conscients de ce moment privilégié. Aussi comprendre comment fonctionnent nos administrations culturelles de loin si pres aujourd’ hui. De bien belles personnes, on a de suite eu l’ envie de leur raconter ALCAZ’ les projets et les souhaits pour le Québec. Non seulement nous avons été entendus mais aussi conseillés, et le lien est la qui va se tisser de plus en plus entre nous. On est formidablements touchés par cette humanité. De nos jours …en France on en reve.Quand on pense qu’ils étaient tres étonnés d’entendre que les responsables culturels de Marseille en ont rien a faire d’ ALCAZ’ dont le nom vient de l’ Alcazar de Marseille, qu’ on chante « Marseille la nuit «  une chanson qui voyage dans tous les pays ou nous allons …ils étaient sidérés que nous n’ ayons aucun soutien !!!  C’ est la vérité, on est pas prophete chez nous ! mais la fete on est des pros … ALCAZ’ a bien joué ce soir , un concert intime pendant deux heures on a donné qui nous étions en ruisselant d’ émotions tellement on est marqué par cette fin de voyage, on marchait fragiles ce soir ! mais tres beaux d’ entre nous. On a joué pour la premiere fois `L’ ile d’ en face`et la, nos deux voiles de voix se sont déportés , Vyvian a accentué le grave de ces mots qui, en toute légereté nous amene a lisser le vent vertical de la compréhension. UNe rare position de l’impro a ce moment la du concert a fait grandir l’ espace de paix en chacun de nous deux. Belle rassurance de ce que peut offrir l’ indisible ! Et puis ce décalage entre ce que le public ressent et ce que nous aussi on ressent quand on ouvre au gran jour . Nous sommes fatigués ce soir, ce petit resto pres de Limoilou, cette musique répétitive aux harmonies latérales nous propose de reprendre la voiture et rentrer;et la, a la maison chez l’ ami Pierre, le dos me tord un peu, me penche en avant, le clavier me touche et ma bouche se bée …merci a ceux qui nous suivent, a ceux qui pensent a nous, a ceux qui nous lisent et nous répondent leurs poemes de la route et de leurs amours , merci a verbe qui nous offre la musique.

quant a ceux qui se posent la question : oui ok, mais le sens ? et bien qu’ ils écoutent, la réponse est dans le vent


Super beau !

Une super lumiere au reveil ! Vivre et laisser vivre, on va … on pense a tous nos proches a nos amis d’ ici et d’ ailleurs, on partage note belle humeur avec les oiseaux et les branches qui les soutiennent

On pense a ces gens qui n’ ont pas la chance que nous avons d’ apprecier et gouter a l’ univers.

On remercie d’ etre en vie, presents.

Merci a tout comme a tous.


Limoilou

Le quartier de Limoilou se situe dans la basse ville de Québec, c’est la qu’ habite l’ ami Pierre Jobin. Il faisait beau sur le départ de Montréal; auparavant, nous avons vu notre mixeur Roger au studio. Tout ne se passe pas comme on le pensait, ca se complique quelque peu, il y a des difficultés inattendues, et nous devons accepter que nous repartirons pour la France sans le master hélas. Il y aura plusieurs jours de retard et tout va se terminer par internet …ca n’ est pas pour nous plaire, Vyvian a confiance, moi pas entierement . Une fois loin, j’ai un peu peur que le temps s’étale, que nos oreilles ne soient pas aussi ouvertes et de la meme maniere qu’ ici. Je n’ ai pas de materiel suffisamment sophistiqué a portee de main pour bien me rendre compte des propositions que Roger nous fera, quant au son définitif d’une chanson apres l’ autre … par contre c’ est la seule solution et nous sommes ok pour dire que Roger fait bien ce qu’ il a a faire. C’ est juste des problemes technologiques et ca … Il y a toujours des surprises lors de la création d’ un album, on ne sait jamais d’ ou ca viendra , ca nous demande de rester calmes et de faire confiance, la vie nous impose un chemin et pas un autre ! Ce n’ est pas qu’ on aime tout controler mais tout de meme … Quand on produit un album pareil on souhaite etre vigilants pour avoir ce qu’on veut et la possibilité de tout reprendre ou …

fin_de_tour_ALCAZ__045oh et puis voila, c’ est ainsi, on se voit dimanche soir avec Roger et on en saura plus, car la, on est a Quebec pour donner ces 2 concerts et rencontrer le conseiller culturel du consulat.Il est d’importance de garder l’esprit concentré la-dessus, de toutes facons nous ne pouvons rien changer d’ ici . Ce soir nous sommes allés diner chez une amie dans Quebec la haute ! puis tous ensemble nous avons été revoir Le moulin a images mais cette fois, des remparts de la ville, un peu d’ en haut.

fin_de_tour_ALCAZ__101Nous pensions qu’ il y aurait moins de monde de ce quartier mais non, la police aussi etait la pour surveiller, meme pas le droit de s’ asseoir sur une balustrade de jardin pour mieux y voir. Les habitants du quartier sont excédés parait-il, tous les soirs ils ont des milliers de personnes dans leurs rues depuis 6h du soir et qui vivent qui attendent qui mangent sur place pour ne pas rater le spectacle grandiose de Robert Lepage. Ca crée effectivement des vagues, les gens ne supportent plus la musique diffusée dans tout le vieux port et plus loin encore, donc ca résonne et ca vibre oui.

fin_de_tour_ALCAZ__033 Bon en meme temps bientot c’ est l’ hiver et la ils ont de belles opportunités de vivre et partager au grand air d’ un été par top ensoleillé mais chaud pas mal. Il ya toujours de quoi faire des mécontents c’ est sur, mais l’ art est essentiel et qui plus est, vital quand il s’ agit de leur Histoire, l’ histoire du Québec en images sur les silos du vieux port.

fin_de_tour_ALCAZ__059On passe la une heure de ressources vives je trouve, bon il fait pas chaud-chaud pour nous, l’ humidité gene un peu l’ ecoute, la nuit tombe vite et l’ air se change aussi de peau c’ est vrai mais quand meme quel bonheur, un spectacle monumental avec vue sur le monde! Ensuite nous avons choisi de nous promener tout simplement, d’aller marcher vers le chateau de Frontenac, regarder les lumieres le long du fleuve, ses traversiers, la descente vers la vieille ville, les boutiques de souvenirs, les bar glaciers, on s’en est mangé une belle. Vyvian et moi on choisi glace a l’ érable et aux noix, un régal a minuit !

fin_de_tour_ALCAZ__089

ET puis rentrer par le bus électrique, vite vite dodo !

On est sur un ordi qui capte les photos alors on en profite on en met des qu’ on aime, sans qu’ elles correspondent obligatoirement au récit du jour !!!