La seule manière
la belle façon
la trace possible
un jour d’hiver au Québec
pour croire au futur
c’est de graver ton nom
sur un arbre
parce que les éléments,
les saisons emportent tout sur leur passage.
La glace peut inverser le cours de ta vie,
tiens, juste tu glisses
et les quatre fers en l’air
tu déchantes !
Et …
Va graver ton cœur dans la cour de ta petite amie…
Va graver ton cœur dans la cour de ta petite amie…
Le lendemain
des milliards de flocons auront eu raison de ton amour !
des milliards de flocons auront eu raison de ton amour !
Alors on accueille, on saisit
et on chante pour tous nos amis de Gatineau
et on chante pour tous nos amis de Gatineau
en sachant que c’est le moment attendu par tous,
et c’est profond, maintenant.
On en brasse du temps.
Sans en faire des tonnes des wagons des containers
on lâchera les nerfs,
pour un flux de refrains.
On en brasse du temps.
Sans en faire des tonnes des wagons des containers
on lâchera les nerfs,
pour un flux de refrains.
Notre belle amie Lorraine
est là pour le voir
et Sylvie notre fidèle à-compagne
notre boussole d’ange
notre à-nid d’amour,
est là pour le voir
et Sylvie notre fidèle à-compagne
notre boussole d’ange
notre à-nid d’amour,
Marielle, François
Paule et les autres …!
Toutes tous vous êtes à-la bonne heure
malgré les froids malgré, le verglas.
Bravo,
on vous entend reprendre avec nous,
Paule et les autres …!
Toutes tous vous êtes à-la bonne heure
malgré les froids malgré, le verglas.
Bravo,
on vous entend reprendre avec nous,
voix mêlées,
on entend vos inspirations sur certains morceaux.
Retour d’ovations pures,
la nuit, le noir glacé,
le lac,
la nuit, le noir glacé,
le lac,
l’ombre de ses cabines posées pour la pêche.
Entrer dans la maison chez notre a-mie et
oui nous en dire encore et encore,
manger les mots
déranger la pendule,
nous en dormir en fin de phrases ?
Entrer dans la maison chez notre a-mie et
oui nous en dire encore et encore,
manger les mots
déranger la pendule,
nous en dormir en fin de phrases ?
Déphasés hors d’heures.
Ah, ma Vyviann au matin suivant,
cette balade sur le lac
et d’un de tes pas s’enfonçant le pied,
ton petit cri-rire de peur, quel pas de deux !
cette balade sur le lac
et d’un de tes pas s’enfonçant le pied,
ton petit cri-rire de peur, quel pas de deux !
on est loin de marcher sur l’eau
il y a au moins un mètre de glace sous la neige
posée telle une nappe.
posée telle une nappe.
Cette femme est merveilleuse
et je l’aime pour ça,
ses petits cris stupés,
faits
ou défaits de toutes insurances…
et je l’aime pour ça,
ses petits cris stupés,
faits
ou défaits de toutes insurances…
Et ces fruits en coupe et d’érable
à déguster, offerts si délicatement
au retour de marches …
à déguster, offerts si délicatement
au retour de marches …
L’amitié nous gâte à Gatineau.
MerSylvie de tes dons de soie,
cette écharpe de bienveillances,
ces tissus de regards pour nos songes simples.
cette écharpe de bienveillances,
ces tissus de regards pour nos songes simples.
Le vrai de l’ivraie,
on va revenir te chanter bord de lac
l’eau là sous la lune
à l’automne.
à l’automne.
Tu écris si joliment et profondément, mon cher Jean-Yves! Quel dommage que la vie vous emporte si vite si loin! Je vous enverrai bientot quelques chouettes photos de vous deux, de chacun, à votre très belle et bonne prestation au Lion d’Or (pour ma part, la meilleure que j’ai vue)! Vous embrasse! Merci!