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Sont les trois mamelles d’ALCAZ
quelques jours encore,
jours en or d’automne.

Et comment ne pas être émus,
cette chance
cette façon de vivre, d’imaginer
l’instant, le plus,
l’autant,
l’égal de ces rêves insoumis qui bagarrent
à la porte de nos désirs profonds.
Tout passe, se passe,
nous dépasse…

Les guitares de Théo sont des fils
tendus vers les cils
d’anges
qui n’en demandent pas tant,
ou qui font mine d’en attendre de biais quand même !
Le Théo lui,
accorde son dark son venin à la face terminale
antinucléaire, il  tranche les mensonges,
il scie les discours à n’y rien comprendre,
sature les os et brouille les eaux Fukushimées.

Théo est un héros, un rescapé de la musique pure,
Vyviann et moi sommes comme deux enfants
en larmes devant tant de générosité croyante,
tant de graal
de Monts en merveilles  aux allures de passage,
il nous guide de ses mains en alerte,
offertes.

Nous irons là où personne ne coupera l’herbe sous les pieds
de nos exubérances,
loin des analystes et leurs comportements.
Nous sommes faits pour donner sans conter,
raconter les faits,
sauver les gestes de paix, aux allures délivrantes,
nous sommes libres
nous sommes les oiseaux d’un envol
qui ne migrent que pour offrir la fête des vents d’anges.

Nous boirons ensemble
à la cause des peuples,
morceau par morceau
nous jouerons au plus fin du fou
le chant sillonné
de ne connaître la peur de l’esclave.
Nous sommes libres et GO,
GO feel… Là sous la lune…