Rouler la pluie,
faire la nique aux étoiles de glaces,
laisser croire,
la lumière de soie pour voilure,
le ciel percé,
aller plus vite plus fort plus loin,
dépasser les passants
qui font les cent pas
le long des rivières, des lacs
les allures, les effets,
les gestes, nos gilets
pas nos vestes,
et d’un bond
… L’ange vagabond

Un espace de passions
une scène d’ambre,
un accueil …
Du vrai d’homme
vrai de femme engagés.

Un lieu à cueillir
comme un pré
paré pour la saison
l’unique,
vert de toute sagesse,
ça gesticule
hors des barrières des limites
les amis les ermites,
tout l’monde dehors
tout l’monde s’en vient, s’accumule
le jaune est d’ores
et déjà en feu dans la voix de Vyviann
qui marque là un territoire,
en mal de Marseille je le sens,
sa ville, son manque.

Quelque part entre nous,
on offre le cent pur sang,
on lâche les cheveux au vent,
les mots, les yeux de rouge,
hey, ça sent la fin du tour,
les émotions d’entre les chants,
et même si nous sommes ravis,
heureux de ces nouveaux amis publics,
aussi avec ceux qui viennent de loin pour nous retrouver,
je devine ce fil, ce fragile dans ses mains accordées
comme dans les miennes.
Ca transpire l’humeur d’extrème,

Au bord du dedans,
la famille, les enfants dans le coeur
nous lancent des messages qui vagabondent.