Ste Croix

 

 

 

 

 

 

 

Ste Croix concert du 11 mars 2012, Suisse

 

Pour arriver à la Grange chez Marc il n’y a qu’un pas
et c’est ainsi qu’on y va … pas à pas !
La route merveilleuse,
l’esprit, le corps en accord
on file comme deux étoiles qui cherchent leur voie.
C’est dans cette vie d’aujourd’hui,
un cadeau
et Vyviann y ressemble ce matin.
Elle est mon présent, mon « précieux » comme dirait John Massa
dans un des morceaux de son nouvel album « TRIP ».
Un poète si proche de l’humilité que ses mots saxo  ses mots soul,
ses émotions nous élèvent,
éveillent nos sens à la lumière vertigineuse
de sa voix toute en don qui tchatte
et nous slame le cœur pour de vrai.
On est chanceux à Marseille avec de ces belles personnes.
C’est vrai quoi,
remercions en roulant vers cette montagne
Suisse pour ce prochain concert,
remercions de ces âmes à découvert,
ces visages qui respirent et ces John pousses !

http://johnmassa.com

Et les kilomètres ne se mesurent pas,
non,
cette sensation d’avancer nous suffit.
Là encore une façon de regarder de l’intérieur
une manière d’envisager ce qui touche à l’intime.
La voiture est toujours un endroit magique pour Vyviann et moi
un petit coin d’entre nous,
tout en croisant les voitures du monde,
on se double les uns les autres, on se suit
on essuie les appels de phares, les klaxons pour certains,
on trace des lignes on signe des trajectoires ,
des phrases qui parfois en disent long désaltèrent aussi.
Oxygène naturel du mental, on se lâche comme on se lèche
les bobines d’un film que personne d’autre que nous,
ne verra.
Et dans cette démesure là,
décapotés du rêve,
l’air de rien il s’en dit de belles !
Mais pas que,
le silence y est pour beaucoup certes
mais aussi la confiance qui jouxte,
trouble les regards,
nous booste la joie de vivre.
Revivre ensemble tous ces concerts
transportés dans l’après,
chacun dans son unique,
apportant des réponses,
parfois des questionnements
qui reviennent là sur l’autoroute et nous confrontent.
Personne ne peut savoir les mots dits d’alors,
nos fièvres nos joutes sur tel ou tel propos, gestes d’hier,
performances
doutes, improvisations,
erreurs manipulées ou autres orgasmes partagés en notes bleues.
Personne !
et c’est la voiture porteuse
qui nous mène en tous ces états .
Trop bien la vie !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et voilà on y est , au loin la Grange,
la neige et les grands arbres de Paix.

Marc nous attend,
magnétiseur de fond,
il nous accueille de simple et de gâteaux en cours.
Jacques notre ami-booker Suisse, arrive lui aussi de son ailleurs
C’est un exceptionnel concert,
on sait que nous allons vivre l’unique
sur les planches, des vraies de vaches !
Et c’est ça,  serons une quinzaine pour ce concert acoustique,
nos chaises bord de rires et d’éclats en tous gens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tapis volants et jaune Ferland,
l’intime a cette ouverture au don,
le sens sacré à une main, un bras de l’Autre.
Je saisis cette puissance supérieure et nos doigts mêlés
nos cordes nos bois, nos verbes foll’ment amoureux.

Nul besoin d’autre lumière pour nos deux voix en Un.
Vyviann est un ange et je salue cet ange.
Elle ne manque pas de zèle.
Elle a tout pour elle.
Les mille et quinze personnes présentes l’ont bien compris,
cette femme irradie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et nous boirons ensuite gâtés de gâteaux,
l’eau des vignes sanguines
nous parlerons tous ensemble jusqu’à plus soif,
et encore et encore , bûches après bûches,
chaleur de cœur jusqu’au sommeil.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Soleil réveil
journée off
en neige, en fleurs,
que sais-je…
Tout est là qui attend l’enseignement.
Nous irons balader, marche en forêt,
descendre jusqu’au torrent jusqu’à la Pierre guérisseuse,
dans un air d’Alpes et de saison on laissera glisser
on laissera faire on laissera vivre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marc nous emmène aussi vers un panoramique d’exception,
au loin la chaine et son Mont blanc
tout rose de cette osmose avec le soleil las,
dernières couleurs avant le marine des bleus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

en profiter, recevoir, accueillir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis rentrer, soirée douce, coucher tôt.
Dormir bien.
Au matin,
tous à table sans seigneur sans maître,
partager le pain, le miel et les silences du bien naître.
puis Marc nous propose une séance de Kinésiologie avant de partir.
On sort de chez eux tout comme un papillon de sa chrysalide …

OUI c’est ça, c’est le mot.
passez-vous le mot,
osez dire,
osez essayer
oyé oyé
osez ne plus doser
vous exposer
afin d’exploser puis …
tout déposer
et d’oser vous poser
Vainqueur, vous reposer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est ainsi que nous partons en belle forme après ces deux journées,
à nous laisser éclairer par cet homme éveillé..
Merci bel ami de ton aide précieuse.
A très bientôt se ré-enchanter.

 


Samedi Suisse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Concert à La Neuveville, 10 mars 2012, Suisse

 

 

En quittant Mase,
il y a à peu près une heure de voyage
et de bien-être
pour arriver au Café-théâtre de la Tour de Rive.
Là on est dans une ville et une vieille ville.
Ça sent le temps passé,
le présent quant à lui semble
figé,
pas un bruit,
pas un passant sur la place de la Liberté non plus …
mais une vraie beauté d’architecture
un de ces rurales,
et des couleurs murales comme on les aime.
Marseille devrait prendre exemple sur les couleurs,
mais bon c’est une autre histoire.
On pousse la porte énorme porte
et on est éblouis direct,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout est déjà bien avancé sur l’installation,
une superbe salle, un ancien temple en fait.
avec une belle équipe, zen, cool, sûre
des loges à l’ancienne
et plein de petites attentions de leur part, et qui touchent.
On sent qu’on va donner nous aussi, offrir.
Bien plus que cartes sur tables !
Les balances se passent vraiment bien,
on peut aller s’installer en ville.

Souffler,
prendre un peu de temps pour flâner,
aller …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

frôler les murs d’une fin de samedi soleil bleu Provence !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et on est d’accord pour la contemplation !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce petit tour nous sera très sain pour le concert à venir.
D’ailleurs ce serait bien de retourner au théâtre !
L’équipe est très soudée et on sent que les gens se connaissent bien.
On a vu les éclairages en dernier, tout est ok.
Le public entre,
nombreux et vivant,
de nos loges on entend les voix, les rires,
on adore cette sensation d’avant jouer,
où tout devient perceptible, les sens éveillés
les doigts agités, aiguisés,
les cheveux électriques …
On ressent tout, on est prêts.

On entre en scène et direct qui on voit sur notre gauche dans la salle …
Nos merveilleux amis qui sont là,
dès qu’on arrive en Suisse on est sûrs qu’ils seront là un soir ou un autre !
Merci à vous merci de croire, de nous accompagner,
nous soutenir parfois.
Vous avez vu ALCAZ pour la première fois
au Québec, à l’île aux Coudres,
et depuis toujours vous êtes là,
même un concert sur Paris l’an dernier
vous a vu arriver
et pour de vrai !!!
Quel cadeau vous nous faites.
On va chanter tout en nuances de cimes
pour vous enchanter particulièrement.
Vous comptez beaucoup pour nous, quelle joie !
Et le public va nous adorer,
nous retenir
ce sera avec plaisir,
sur cette scène qui en a vu tant et tant,
même Hugues Aufray a joué là,
son affiche est toujours au mur et qui guette !

Et puis le rideau tombé,
c’est le moment de partager, de se parler
la rencontre, la vraie.
Le public s’évapore doucement en maintes belles phrases
qui nous rapprochent de notre désir profond.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis l’équipe installe les tables,
nous mangerons tous ensemble
en bord de scène
avec les généreux techniciens en forme
avec un journaliste du « Journal du Jura »
qui nous écrira un superbe article (voir sur le site)
des gens incroyables entre autres
Pierrette qui tient un bistro
et qui veut qu’on aille guincher là en août …
La soirée se fait la belle,
une salade excellente, un dessert …
on doit rentrer les amis, ce n’est pas que …

Mais … Mais …

Merci de tout cœur,
vous êtes de vrais résistants, ne lâchez rien,
ne lâchons rien,
et retrouvons-nous sur le chemin.
On a beaucoup aimé cette journée tous ensemble, cette humanité,
quels chanceux nous sommes Vyviann et moi.
On remercie

Gratitude.

Dodo, trop beau
Non jamais trop beau !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Et c’est reparti !

 

 

 

On décide de faire le voyage en une seule journée,
donc nous nous laissons embarquer sur les autoroutes de bonne heure
de bonne humeur,
le bonheur.
La voiture et son compagnon,
le Gps, décident de passer par la route blanche,
c’est à dire, la montagne.
Et là,
on va s’éclater, quelles régions traversées,
quel beau pays,
quelles lumières !
La vie vaut le coup
de frein !
Oui ralentir.
C’est une suggestion, juste ça.
Chaque seconde est un virage qui nous réserve des surprises,
alors, arrêtons d’avoir peur
de la seconde qui suit.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 9 mars 2012, Mase, Suisse

 

On glisse ou plane, on laisse faire la beauté.
Il y a bien des kilomètres
qu’on a éteint le CD, la radio, on mate,
Vyviann prend des photos comme elle le souhaite,
pousse des petits cris de cette joie enfantine.
J’adore l’enfantine, ça me sonne et résonne
ça prend le goût, l’odeur des vacances d’un coup,
d’un petit cri !

Quelle chance d’avoir un ange à ses cotés,
croyez-moi, même si parfois
elle me remet en place parce que je conduis en rêveur.
Attendez avec des paysages pareils,
des maisons typiques au fur et à mesure
des prairies,
des pics en vue,
de ces routes vers la blancheur de l’Etre,
je rêve oui et j’aime ça !
En fait non, je ne rêve pas,
je contemple le monde devant moi.
D’ailleurs on s’arrête un peu de temps en temps,
et là on entend les accents des gens, la différence,
c’est bien la différence, ça crée une harmonie magnifique.

Une harmonie c’est toujours magnifique, c’est vrai.
mais sentir nos différences, ça nous enrichit,
ça nous rend plus ouverts et curieux,
ça nous met sur un fil,
ça nous enchante dans les voix de ces personnes.
Pour certains ça provoque on le voit bien,
qui aimeraient avoir raison, la seule raison, oui
nous mettre tous au pas, tous pareils sans mots dire !
Heureusement les montagnes restent, se jouent de l’impermanence,
du passage et l’Homme et ses idées…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bon,
on arrive,
la nuit s’est faufilée entre les routes arrondies,
les sapins sont d’un noir …
Et le blanc des neiges nous inspire.
Pas un mot d’entre nous, on se sent, on est excités Suisse,
petits.

D’ombres en chemins, fatigués nazes
on y est, le village, peu de maisons éclairées,
on est à Mase.
attendus, accueillis, merveilleusement,
on verra de plein jour l’extérieur mais là, on est avec deux belles personnes,
c’est cadeau.
la fondue nous fait rire
tous les quatre le même rire,
un soir  premier qui promet !
Et puis dormir dans un si beau chalet, une chambre douce et double
et nous en un.

… Le jour se lèvera du bon pied,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans l’étonnement le plus éblouissant
on s’aperçoit, on regarde, on s’éveille
comme l’air aux toitures dans un « mine de rien »,
le souffle.
C’est d’un naturel qui nous couvre de baisers
que je retrouve le désir de jouer ce soir dans son premier né,
un mouvement, un geste de passion nouveau,
Vyviann elle aussi se sent comme portée,
en altitude de grâce, la tête est ailleurs …
Nous remercions nos deux amis qui nous hébergent
et ont tout fait pour ce qui va se passer à la fin du jour.
On passera une partie de ce temps à respirer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

laisser entrer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

marcher

 

 

 

 

 

 

 

 

lâcher l’égo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et les visigoths !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

pour entrer dans notre présence
dans un uni tel,
une croyance folle en l’instant donné.
Une transparence sur l’éternité,
un chef-d’œuvre dressé dans l’hors du temps,
l’impossible déshabillé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous donnerons un très beau concert suite à cet espace
cette approche de l’espace.
Nous frôlerons toucherons le sans cible
l’infiniment précieux de l’autre.
De nos deux voix en ailes déployées
oui déployées nous serons ainsi dépassés
comme on aime à l’être
main dans la main, les cordes à l’air.
Qui nous disait:
« ALCAZ c’est du beau linge  » ?
je crois surtout que cela ne nous appartient pas
On est au vent, tout simplement.

La fin de soirée sera en quatre
un souper délicieux d’attentions
de plaisirs à partages et de cette rencontre entendue.
Dormir ne sera plus qu’un jeu d’enfant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprendre la route ne sera pas si simple
mais on connait cette émotion du dernier regard,
là où le cœur se donne et l’amour prend le pas.
Bye les beaux amis, à très bientôt revenir