Le gang des Chants de gouttières vous connaissez ?
On les avait rencontrés lors d’un premier cass,
de passage avant la pluie d’applaudissements
pour une artiste venue du Nord.
Ah,
quelle folle quelle merveilleuse équipe !
Les revoir, les regarder,
les embrasser des brasses,
toujours présents,
élégants,
on avait alors admiré leur engagement pour la chanson,
puis mine de rien,
volé leur belle humeur !
Et là, ça nous manquait trop.
On a dû ressortir la clé des chants, les outils,
les gants,
les tomber
pour deux nouveaux concerts,
offrir des coquelicots, des coquillages,
décercler les grillages,
illico
comme sur un plateau !
Là cette fois,
c’est l’artiste Gil et son contrebassiste Franck qui s’y collent
à la première des surprises parties !
On murmure encore « Qu’arrivera-t-il »
…
Et bien,
ce qui doit arriver,
yes,
l’invocation d’art le verbe à l’air.
Un grand lâcher d’emprises, des mains qui se détendent,
yes
d’un souffle Alcazien
ça flirte, ça touche à l’home de l’âme
en douce, en secret.
Alors Vyviann et moi,
comme déposés bord de marne haute,
on se laisse on s’enlace
ça se love de vives voix
le lacté se mire dans les accroches et les suspensions.
« tension, attention, haute-tension »
Nous ne sommes plus que l’air,
un morceau de vers
sans prétention
en guise de retour à la source,
le détour,
le partage de l’être.
Et les bons amis venus
qui d’Outremont,
qui de Paris,
Nos si près qu’on ne s’y perd,
nos très chers,
Merci ,
z’êtes là, tous
tout autour
Un sacré gang d’élégance.
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