Pensées pour Balavoine,
« Nous c’qu’on voudrait c’est être heureux »
…
Quand on arrive en ville
et qu’on va pour vivre un moment exceptionnel,
un concert unique,
un événement,
je peux vous dire qu’on tremble de quelque part.
Chacun à sa manière, on ne le montre pas
mais on tremble.
Et c’est très bien ainsi,
on est dans un état,
une sorte de silence,
un étrange calme
un petit vélo,
qui pourrait s’apparenter à de l’égocentrique d’ailleurs.
On arrive en ville,
et franchement le coeur se met à se débattre,
à chaque seconde on regarde
quoi
rien
tout
les rues défiler,
les vitrines qui se changent en forêt de noël,
Les passants dépassants les passantes,
les évitant
invitant ainsi
au seuil d’un entre sol,
la présence de gestes vagabondés,
une errance de mains, bustes, chapeaux en tournesol
les feux les stop les lumières,
jardins bancs feuilles lac
le plein dans l’air
le vide tombé du lit…
L’autre, l’imprévisible
l’oeil au rêve
et là je peux vous dire,
quand on arrive en ville,
c’est très bien alors que Nicole soit au volant.
Quel ange notre Nicole,
déjà 8 ans que nous sommes sur les routes du Québec,
au Canada, en Acadie que nous chérissons pareil,
gravir step by step la montagne sacrée qui mène au grand Vous !
…
Et maintenant Mesdames et Messieurs,
ce soir
nous allons vivre ce que nous souhaitions depuis des mois.
Offrir au public de Montréal
ce « Vent fripon »
avec le band,
les excellents musiciens dont on vous parlait hier.
Montrer aussi aux professionnels cette couleur électrique
cette énergie folle qui nous dépasse,
combien notre travail est réfléchi et fait partie d’un tout.
Ce n’est pas une idée en l’air du temps,
du genre: tiens c’est l’anniv de Brassens on va en profiter …
lalalalala !
non ça on le laisse aux Universal.
La vérité c’est l’amour, le désir de surprendre et faire plaisir,
aussi grandir d’interpréter un tel artiste.
Le mêler à notre histoire
Bras d’ssus bras d’ssous Brassens !
Vyviann et moi, on s’engage et on en est fiers.
On entre au Lion d’Or
ce lieu dans lequel on eu la chance de jouer il y a 2 ans,
ce Lion d’Or mythique
ça aussi c’est important,
les vibrations,
le rouge le noir,
les loges,
ceux qui ont joué là,
comment ces artistes ont respiré,
se sont concentrés
ce miroir posé …
quels regards plongés là comme celui de Vyviann
qui se prépare,
et puis …
VOUS, plein de vous …
vive le VENT FRIPON on stage !!!
Tony Albino , batterie
Carl Tremblay, harmonicas
Hansford Rowe, basse
On pourra dire,
Hey, on y était, c’était en 2011 le 9 novembre !!!
Les commentaires sont fermés.