28 juillet
Ils disent toujours que quand on n’est pas là il fait beau…
Ils disent que c’est nous qui amenons la pluie !…
Faut pas les croire !
28 juillet
Ils disent toujours que quand on n’est pas là il fait beau…
Ils disent que c’est nous qui amenons la pluie !…
Faut pas les croire !
Journée tranquille et d’après.
Jour de lâcher prise.
On décide de sortir du centre ville de verre
pour « chinatown »
une visite courtoise comme on les aime,
comme dans chaque ville d’Amérique du nord.
Toujours marcher dans le quartier chinois.
C’est très bon pour la santé !
De là à Kensington Ave, il n’y a qu’un pas
et nous le faisons aisément.
On nous a tellement parlé de cet événement
qui a lieu un dimanche par mois.
Et c’est ce dimanche , on est chanceux.
Les rues sont interdites aux voitures et
on se retrouve dans les 70′ en deux secondes.
Superbe flash-back les amis.
Il y a de tout,
par contre, moins de folie
quel dommage, avec toutes ces lois
les gens ne s’éclatent plus
mais la nostalgie est bien là.
Ça joue à tous les coins de rue
ça vend de tout devant derrière,
sauf le bon patchouli hihihihihi,
hélas.
Et puis tout ferme à 6h, en très peu de temps
tout devient clean comme si rien ne s’était passé.
Chacun range et rentre son instrument, ses vêtements
sa voiture,
Silence, motus et bouche cousue.
Ni vu ni connu …
Fini.
Plus rien.
On va donc attendre Jean qui se fait un poker en ville.
Diner, rire, dodo.
Le réveil est doux dans ce petit chalet bord de lac
que nous a prêté Jean pour la nuit.
Excellente nuit qui plus est !
On prend le temps de petit déjeuner
en terrasse à l’arrière de la maison
sous un soleil ami.
Aussi de rêver ici et maintenant,
remercier,
flâner,
errer entre deux mélodies
Vyvian décide alors d’une petite balade
et les pieds dessous la table,
aller les poser dessus le sable, chaud.
Prendre un temps de silence et d’eau.
Pas longtemps un petit quart d’heure,
mais c’est déjà beaucoup.
Jean nous retrouve ensuite pour aller bruncher,
parler de lui un peu,
de nous,
de vous.
Vous tous qui êtes là présents sur la toile,
plein de belles attentions envers le duo,
nos concerts, les routes, les avions.
Vous qui suivez le pas à pas de nos rêves
réalistes, nos engagements !
La Paix
C’est le grand jour pour nous sur la Franco-Fête,
on en rêve depuis des mois.
ALCAZ à Toronto, avec tous les artistes Francophones.
Il y a là aussi les amis Franco-Néo-Zélandais.
Une musique mixte et mixée, un beau groupe décidé
arrangé jusqu’au look hémisphère, on adore.
Bien des formations sur les deux scènes pendant trois jours.
Notre ami Québécois Jean-François Lessard,
sa voix puissante et sûre comme exigeante.
Le beau jour, on est Vyvian et moi en belle forme
Le petit déjeuner français au grand Hôtel et
l’air du large en plein ça.
La température est tendance mais le ciel lourd à porter.
Ça nous donne une balance à 9h et c’est spécial
pour nous qui avons ce genre d’horaire en horreur.
mais le goût de jouer reste plus fort que tout,
une sorte de motivation liane,
le bonheur grimpant aux rideaux mais là,
il n’y en a pas.
Ce kiosque nous plaît bien, la répétition va son chemin
et nous laissons place à d’autres.
Les techniciens sont anglophones,
prêtés par la ville, on ne luttera pas,
une jeune femme, Mathilde, est là pour traduire
et prendre soin.
Besoin de rien envie de tout !
Tout ne sera pas possible.
On est heureux malgré pas tout donc,
et on se laisse aller jusqu’au concert à 17h30.
Notre agent Québécois vient d’arriver,
tout sourire et c’est bien bon
de se sentir entouré. Lui qui manie tout !!!
Alors c’est ça, le public est là en plein dans l’air,
c’est beau de les voir assis devant, debout,
autour partout… on a la pêche.
On passe en direct sur facebook grâce à notre ami Jean Anfossi.
Jean qui, de Toronto, avait produit ALCAZ à Montréal,
lors de notre première tournée sans nous avoir rencontré,
suite à une captation sur internet
et depuis c’est toujours un moment fort de retrouvailles.
Il était aussi à Miami, lors de notre concert il y a quatre ans de cela.
Ce soir là, on avait diné ensemble avec le consul,
un homme de charme et de culture.
D’ailleurs, il nous avait ensuite baladé nocturne en voiture
pour nous faire découvrir la ville.
Quelle classe !
Bref, une fois terminé le concert
plusieurs personnes viennent vers nous
Notamment un homme qui était présent
au Trianon (très vieille salle sur Paris qui vient d’être détruite , encore une)
pour le festival « 1er mai jour Ferré » il y a deux ans.
Transcendé le gars sur Toronto. Et nous tiens !
Toujours étonnés de ce genre de situation incroyable.
A des miles et des miles de chez nous.
Super. Merci l’ami de ces compliments et ce regard porté sur nous.
La soirée continuera, on rangera,
on ira à l’hôtel porter le matos
puis nous reviendrons voir l’ami Boucar Diouf,
un ouf,
poète scientifique,
ce qui fait que,
sciences et conte font du bon ménage,
et on apprend beaucoup
sur la Clarté, la Sagesse, les racines et la Parole.
Belle soirée,
on le retrouvera plus tard au concert de Bernard Adamus,
autre poète bluesy affalé dans un son grand comme
les arbres penchés sous les étoiles qui ne demandent qu’un peu de bon vent
pour l’instant d’après.
Quelle soirée, de beaux artistes là, merci Toronto, merci la Franco-fête et
Catherine Mathieu qui soufflent là leur amour des partages.
Grand hôtel, dodo
Z’ avez lu l’article du 20 / 06 ?
En attendant aujourd’hui c’est l’anniv de Nicole Giguère
notre amie et gérante ici au Québec,
d’ailleurs,
vous pouvez lui souhaiter non de oui !
Sans elle ALCAZ ne serait pas qui nous sommes hein !
Nicole on t’aime fort et de Toronto on te le chante !
On voit nos amis quand on ne joue pas
et que nous sommes sur Montréal,
on en profite.
On va essayer de tous les voir,
comme à chaque fois.
Hotel class, room 1820
vue sur un monde …