On laisse peut-être trop traîner les convictions
à l’arrière de nos rêves,
n’est-ce pas ?
Peut-être par hésitation,
par pudeur,
humblement,
maybe,
pour ne pas abuser du temps
et de la parole,
pour ne pas se sentir sur le devant.
Sortir du rôle.
Le divan.
Et la machine infernale nous broie les pensées simples
elle vient nous perturber l’esprit
nous indisposer jusqu’à nous faire douter.
Quand le doute s’installe,
les mots changent de couleur
de douceur,
pleins et liés,
le teint blafard lui, se met circonflexe,
la voix mielle son accent
et s’absente alors pour un petit moment.
Un brin, un cil, un souffle …
Un rien
diront les conducteurs de la machine.
Quid, un de ces trous de cœur peut donc nous faire mourir
en l’œuf telle une seconde?
Qui vit plus, vit plus vite qu’une seconde ?
une pensée ?
un point,
la vie, la mort?
non cela laisse trois secondes,
trois petits points
La naissance
la vie
la mort
…
Sans hésitation
J’en suis comme vaincu,
convaincu .
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