On fait les bagages, Pascal ferme la maison de Boischatel,
et on y va, direction l’isle aux Coudres,
où Caroline nous attend.
Deux heures de voiture sous une chaleur de folie.
Pause glace à l’érable ,
c’est la meilleure place qu’on connaisse, ne pas la louper !
… Pascal nous sème et quand on arrive aux Eboulements
on voit le traversier qui s’en va …
Attendre le prochain nous demande une petite heure en fin de soleil …
Nous on s’aime, c’est ok.
On traverse,
et ce sont les retrouvailles avec Caroline et sa fille Marie-l’ Eau,
on se serre, les bisous font du bien à l’âme et on se la joue de coeur !
Apéro en terrasse, on jase, on placotte comme ils disent, on échange on rigole quoi !
On va passer une soirée très douce à nous dire l’essentiel,
ensuite Caroline nous propose de nous installer
dans une des chambres du motel pultôt qu’à l’auberge
et nous on préfère, alors youpi tout le monde au lit !
L’ isle au matin nouveau,
une odeur de sel, les mouvements d’ éveil sont au ralenti,
vivre une journée sans concert, sans rien, aucune obligation, on s’amuse d’un rien
on est au monde plus grand que nous, l’ isle …
de face,
l’ ile d’en face !
Presque midi,
Vyvian est dans la piscine, sisi c’est vrai,
une enfant même si elle a pris son temps pour entrer dans l’eau !
On se régale,
I love cette journée.
En profiter pour s’amuser plus tard avec les doigts,
la voix
improviser les sensations de l’instant, l’ inspire à son meilleur
…
au soleil
Pleinitude, gratitude,
ce sont les deux mamelles de la sérénité !!!
Deux jours ainsi, en amitié,
en amour avec nos amis qui ne veulent plus qu’on s’en aille
et nous aussi on voudrait rester les aimer plus encore, plus fort,
leur dire combien ce que nous partageons est précieux.
On profite de chaque instant,
on tourne un petit clip ALCAZ avec Pascal devant le motel,
un délire juste avant le départ !
quelle crise de rire !
On souffre de ce départ en vérité,
on est si bien tous les quatre,
on s’émet l’ idée d’ enregistrer le prochain album ici à l’auberge oui , oui.
Et puis et puis aussi et puis …
On se dit tout,
vite partir, demander à l’arbre, l’eau, les vents quel est le chemin, l’ ensemble, le plus tard,
l’ ensuite …
C’est super de vivre lentement parfois, non ?