On aura eu du fun ensemble et le temps de s’embrasser ,
de nous aider avec les bagages,
il nous faut embarquer pour Calgary.
On n’y jouera pas mais c’est une halte prévue
et inscrite dans le grand tour,
ensuite le concert a été annulé
mais impossible de changer les itinéraires …
On va donc se retrouver là pour une nuit.
En attendant Vyvian n’est pas rassurée du tout,
petit avion de 18 places, des courants d’air,
même si le vol ne durera que 35 minutes ,
ça lui semble délicat … on est heureux quand même !
Bye, bye les amis Francophoniques !
Et prenez soin de vous, comme vous avez pris soin de nous.
Nous ne pouvons oublier.
Ca va secouer, réveiller les peurs , en vérité il fera doux,
quelques valses avec les vents et très vite nous serons rendus.
Arrivés à Calgary,
on se regarde comme changés, comme nouveaux sur terre.
Nous étions séparés pour ce vol,
sensation, la liberté, l’esprit solitaire et le corps en son âme
face au risque nous ont soufflé la vie la mort à chacun sa manière .
Sensation…
Puis on laisse les bagages à la consigne
on prend un taxi on file à l’hotel.
La route est longue,
il y a quelques années nous avions déjà atterri ici
en plein hiver sous une tempète de neige vers 3 heures du matin,
on s’en souvient on rigole,
on ne reconnait bien-sûr, rien du tout !
Il fait très chaud et on est super bien ensemble
à vivre loin de ce qui nous est connu une fois de plus.
cette émotion douce, rassurante, d’être bien ou à l’aise partout.
Nous apercevoir en train de dépasser les limites de l’habitude en un regard.
Plus tard dans un parc,
nous croiserons un couple avec ses deux enfants qui était
la veille à Lethbrige pour le concert !!!
Surprenante la vie !
On se rapproche
et nous avons bien des lignes de la main qui se touchent,
c’est comme si on se revoyait depuis des années,
rien ne manque tout est là,
au bon endroit au bon moment.
Les bons mots.
Génial.
Photo !
On se laissera là en plein centre d’une ville à faire,
au milieu des buildings géants, des faiseurs d’eaux troubles.
Absents pour raisons pétrolifères.
Ici on joue au sable bitumineux, la honte humaine,
l’escroquerie de ces mafieux au pouvoir,
ils gaspillent des milliards de litres d’eau pour extraire le pétrole.
Les gens qui vivent là ne vivent pas,
ils se font de l’or c’est tout.
Ils se cachent derrière les nuages de verre.
Le peu de monde dehors disparait en quelques secondes
une fois les boutiques fermées,
c’est fou
d’un coup la ville est comme déserte,
ça fait bizarre, un peu angoissant les gars !
Allez,
taxi et vite l’hotel, jakusi, hammam, manger, dormir, oublier.
Oui ne pas perdre de temps avec le jugement. Lâcher la prise.
Pour comble au matin du lendemain,
une limousine Lincoln nous sera proposée pour l’aéroport,
moitié moins cher qu’un taxi, devinette …
Back home to Québec city via Montréal.
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