Le coeur

En fait tous les deux on a ressenti la meme chose,
en dehors de cette joie de decouvrir, on a senti comme leur histoire profonde,
la pauvrete, l’errance, les artistes en desesperances,
les abus, les violences sont tres presentes.
La plus grande maison de la ville,c’est la maison des femmes battues …
ca fait peur quelque part.
On ne savait pas pourquoi en arrivant,
mais nous etions toujours tres tendus heureux mais tendus
et le resterons jusqu’au depart

Les gens ds l’association sont de belles personnes
et Rejean leur directeur est un homme de charme
et de culture; tres passionnant,
il nous a invite avec son assistante Dominique au restaurant
et nous avons pu parler d’ici d’ailleurs.
Il a beaucoup oeuvre dans l’humanitaire et aussi il est ecrivain,
bref, les blancs vivent ensemble leurs journees et c’est le but de l’asso,
reunir toutes ces solitudes venues d’ailleurs pour aider les Inuits a, a … a quoi ?

Vyvian et moi on se pose des questions mais ce n’est pas le temps.
Donc nous avons prepare ce concert toute la journee
avec differentes personnes presentes.
Un jeune Quebecois Sebastien nous a confectionne des eclairages
avec deux lampadaires pris chez lui,
c’etait touchant de voir comment il en a decoupe des morceaux
pour en faire une lumiere adaptee et efficace.
La salle fut transformee et le soir , remplie
il y avait une de ces ambiances
beaucoup de jeunes,
juste deux ou trois Inuits, franchement merci a tous,
quel plaisir d’ensemble, quelle ecoute …

Nombre d’entre eux sont restes, heureux d’avoir ce duo
d’avoir l’approche possible avec des artistes francais et nous parler d’eux.
Ils ont un reeel besoin de sortir de la,
et une soiree pareille leur permet la liberte d’un vol hors l’ile.
On ressent oui c’est ca comme un enfermement terrible quelque part.
En tous cas,

On se souviendra de vous !

Le soir nous sommes rentres vers minuit
en plein jour et la, c’est tres difficile de se coucher

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