Samedi tôt

Un nouveau samedi à vivre, levé tôt, dormi peu
dos bloqué, il fait gris sur la ville.
J’adore être chez Nicole, cela fait plus de 25 ans
que nous nous sommes rencontrés, et toujours cette belle amitié profonde
ce même désir de continuer à défricher le sentier de cette vie sur terre.

Toujours main dans la main, coeur à coeur à l’ouvrage
au message de Paix via la chanson mais aussi elle de son coté,
le cinéma, le combat qu’elle mène avec son asso`Vidéo femmes`
Une vraie intégrité qui me touche particulièrement chez elle.

Sans Nicole pas d’ALCAZ au Québec, ni au Canada.
Il commence à pleuvoir dans son jardin, le vent lui s’est fait la malle.
Juste le bruit des clims.
Je repense à hier, quelle journée pleine, 
je revois Vyviane place des arts, toute ailleurs toute ici, toute émue
à regarder là où nous avions joué pour les Francofolies .
Tout tout tout est en travaux, c’est un gigantesque chantier,
on ne peut croire que le coup d’envoi sera la semaine prochaine.

On a vu notre CD en vente chez Archambault la Fnac de Montréal ! 
Si si ça fait plaisir, on se sent quelque part comme accueillis, attendus.

Le concert au Petit Medley lundi soir sera super j’en suis sûr, un 7 juin …
J’aime le chiffre 7

Les mouettes surveillent la ville, si je ferme les yeux je suis à Marseille sous les cris mouettiques
un jour de canicule, sauf que là dans l’instant, c’est plutôt sombre.

En rentrant hier soir, dans la voiture on écoutait la radio et là dans la suite de nos embouteillages
en fond sonore un blues épique, une voix, 
un son à faire pâlir tous les cyclistes en route 
pour leur virée nocturne dans le Montréal de la Nuit du Vélo , monte le son Jean monte le son ! 
Médames et Messieurs Rob Lutes
avec  `If the blues don’t shake you `
Si c’est Johanne qui me l’a dit, bluesman,  le gars est Montréalais
et c’est du magnifique.
C’est là qu’on a décidé de descendre,
laisser nos amis faire demi-tour avant d’en avoir jusque 6 du mat à flinguer tous les vélos.
On s’est laissé flirter Vyviane et moi,  jusque sur St Denis,
là y avait foule, des odeurs d’herbe à tous les pas, des parleurs hauts,
une ambiance mod, quartier latin.
Un peu cagolle en quelque part aussi …
On s’est aussi arrêtés dans un bar où un top gun trio se la jouait Hendrix à donf,
ouahhh  ca décoiffe  même les plus rasés comme notre ami Jérôme,
et puis le guitariste nous tape un solo à pleines dents comme Jimmy’
le feu il y a le feu, basse batterie comme sur la place des arts, 
elle pilonne, ça vous chauffe une tendinite croyez=moi, 
les trois faucheurs nous coupent tout sur leur passage, même le souffle
sauf l’électricité, un jeu d’enfant.
On pourrait croire que c’est facile !

Merci les gars, on a pu grâce à vous prendre le métro plus excités encore.
A souhaiter une autre journée encore,
oui encore
et la voilà!

J’adore.

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