Aller vers la Gaspésie, en Gaspésie ce n’est pas rien.
C’est aller vers la réalité d’un pays en bout de monde,
c’est longer le fleuve qui épouse plus loin la mer,
un pays de forces et de nature indomptable.
Nous traversons les pluies les brouillards,
le silence gris a son poids dans la voiture lui aussi.
Parfois je me demande si on ne va pas se retrouver nez à nez avec un animal,
une voiture, un gros camion …
Pas facile.
Ca dure quelques heures
puis la clarté s’en vient et les surprises avec !
Les paysages ont bien changé depuis Rivière du Loup,
le fleuve a ouvert les bras, ses vagues applaudissent au passage.
Y a comme une vie qui se charge,
un sentiment bleu-gris nous envahit Vyvian et moi.
Une forme de respect sans prénom, anonyme le vent.
Puis on arrive à Ste Flavie,
la faim qui nous tenaille nous propose de prendre un temps,
d’aller sentir le corps du fleuve et sa roche .
Une auberge, des sculptures dressées vers le large, un champs d’envisagés.
Une belle entrée en la matière pas vrai !
On murmure que la Gaspésie abrite bien des artistes …
Quelques personnes sont également là comme nous à se fondre
parmi les pierres érigées.
Nous demandons à l’une d’entre elles de nous prendre en photo,
et Marie-Lyse entre dans notre vie !!!
Elle est avec des amies à visiter le coin et on se met ensemble à table,
le Québec dans toute sa splendeur,
on se frère et soeur en deux coups de cuillères , on adore .
Bon tout cela est très bien mais nous sommes attendus,
salut les filles, en voiture vers d’autres aventures Alcaziennes.
Il fait beau, youpi, photos !
On sent Petite Vallée qui pointe son grand air …