Dimanche, fait pas beau du tout, la neige sale baille encore et les nuages bas nous couvrent les rêves, juste imaginer un autre monde ! Ou peut-être accepter que ce n’est pas ce que nous attendions, mais tout de même c’est magnifique, le vent nettoie les ruelles, les silences d’oiseaux les errances possibles, on ira doucement marcher vers les eaux gelées qui bordent les routes; Petite balade mais en voiture, Daniele passe nous prendsre et nous fait ce cadeau d’aller vers « le Diamant » un bout de l’île où les degrés baissent , laminés par les souffles endiablés anturels de l’invisible, elle nous invite à boire un thé chez elle, sa petite maison est de lumière et de longueur, un chouette nid pour hiver long ! Elle sort les plaquettes de chocolat !!! un bon temps de pause et de rencontre, on parle livres, mudsique bien-sûr et des enfants, les siens les notres, ça touche nos fragilités respectives et le chocolat arrange le tout, Albert Weber est là aussi et on blague facile, c’est du bonheur tout simple et on est d’accord là-dessus. Juste regarder l’heure, Danièle a un RV et nous devons filer chez Henri Lafitte, le poète de l’archipel. Arrivés chez lui, défaits les lacets, lâchées les chaussures, entrés dans le salon, tout de boiseries, les regards se posent et se laissent aller, les mots pareils suivent les mains généreuses et ça déborde de plaisir d’être. Marie- Andrée nous invite au goûter dans la pièce à coté, on parle de l’archipel, des histoires à tous vents, du temps ou le festival éatit une fêtes permanente, leur maison envahie d’artistes, de joie et de musiques non stop; ils nous montrent des photos de tout cela, en même temps il nous offre de lire l’article qu’il vient de publier sur Internet à propos du concert d’hier et aussi la critique qu’il a rédigé hier sur notre nouvel album « On se dit tout » …une vraie belle surprise, quelle écriture et son grand, son bel enthousiasme, mille et un mercis bel ami henri, tu es un beau poète tu sais … puis, nous parle de leur maison de campagne à cinq minutes d’ici ! sisi. Pendant que j’écris la neige se fblesse à l’horizontale, un voile sur la nuit qui s’effondre là. Je n’aimerais pas être dehors …oh non, en même temps ça m’attire, j’ai le goût de sortir et d’aller marcher, comme un peu souffrir, l’homme face à la nature en force en forme, pour revenir au calme et au chaud …maso Liévaux ! sentir les pieds qui se froissent avant le gel qui encombre la chaussure.
Bref, le médecin qui dit à sa patiente : vous devriez prendre un peu l’air, aller respirer à la campagne et vous arrêteriez de tousser ainsi. ah, vous croyez lui dit-elle? Oui faites vite, vous être malade en ville, St Pierre ne vous manquera pas.
Aussitôt dit aussitôt fait la femme rentre chez elle fait ses bagages et s’en va pour sa maison de campagne, de l’autre coté de l’île à cinq minutes, elle là, miracle en quelques jours elle guérit total !!! J’adore ces histoires … Henri en a plein sa guitare également, il écrit de merveilleux poèmes que j’ai déjà lu grâce à albert, mais surtout il chante St Pierre et ses gens, il est la mémoire vivante cet homme là. Tout d’humilité, il nous reçoit avec sa femme et surtout nous parlons de musique du monde, il nous montre des dvd extraordinaires, nous fait écouter ses enfants qui jouent de la musique aussi, nous invite à partager le repas du soir, la soupe (sublime soupe !) et se met à chanter, là, au salon …quel moment fort. On voyage et ça devient plus clair, oui on comprend mieux l’arrivée des premiers français, les combats, les victoires les d&faites … on rentrera pas très tard,dehors la pluie givrante a fait son effet, on doit marcher comme des petits vieux, faire attention à ne pas glisser car ça monte sérieux pour rentrer à l’auberge. Avec albert, tous les trois on est de belle humeur, on rigole en pleine rue et on est conscinets de la jolie chance.
Dormir vite, demain les écoles, les enfants, le spectacle « Promenons-nous dans la rue » … quelle belle journée, merci plein.
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