Fin de maisons

On a ratissé le long des berges,
de mémoire on ne peut faire sans blanc.

Fleuve à fendre, horizons défaillés,
les possibles échos sortiront des églises,
portes ouvertes aux vents nuagés.

L’absolu reste
et l’absurde comme pierre sourde se les gèle infiniment.

Fin de maisons. 
Pris dans le verglas,
« les désirs font désordre » comme le dit Vyviann
et c’est très bien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que nos chants s’amusent,
mangeons l’air,

vendons l’or en boucles 

détraçons la débâcle.

« Où que tu ailles
porté par les vents

Où que tu ailles
auparavant
faut que j’te dise 
que j’t’aime »

Aimons-nous fiers