ALCAZ déjà 12 ans d’existence ça veut dire que le public est là et fidèlement.
Ca chapeau,
en dehors du star-système,
des réseaux, c’est assez rare.
En général soit le groupe explose
et se médiatise
soit il tombe aux champs donneurs …
Alors vous remercier vous les amis présents toujours là
toujours à prendre soin de nous,
à ouvrir le cercle un concert après l’autre,
ouvrir la route et nous aider à la reprendre.
Vous n’imaginez pas à quel point vous êtes magnifiques
et réels dans notre quotidien.
Cet été encore on en a parcouru des km et des km,
vu de ces paysages de ces régions
de ces couchers de soleils à vous siffler la coupe,
de ces averses à nourrir les grands lacs mais aussi les potagers des plus démunis,
à regarder dans les yeux les uns qui nous ont fait confiance
les autres qui nous ont proposé de vivre avec vous
un temps
un beau
un bon temps
le pain le vin ,
l’amitié des mains qui se détendent pour aller vers l’épaule de l’autre,
pour se croiser les doigts les lèvres se pincer le cœur.
Et encore arriver en fin de jour
traverser un festival et changer les mots
échanger l’air
pour terminer telle nuit
avec les poètes de passage
offrir nos chansons à tout choeur
à vous
à nous arracher encore un départ !
Vous dire qu’on aime de la scène à la vie
d’hôtels en motels mortels
et surtout
jusque dans vos maisons
vos petits matins magnifiques à nous partager
périgourdiner votre quotidien…
Oui,
l’ humanité, oui c’est beau comme un dimanche.
C’est du pur bonheur,
de vrais cadeaux que vous nous avez fait là en toute confiance.
Ces balades en forêt, en montagne, en bord de lacs,
ces bateaux à quai
en bord d’envies folles
Tout cela, toutes ces rencontres attendues
inattendues,
ces fêtes longues de nuits enrobées,
ces concerts à reformer l’espoir ne serait-ce qu’un temps de chanson,
un temps de galop, de regards en miroirs.
Le temps qui ne se conte plus, juste l’eau des mots qui s’évapore.
Ce pas à pas,
petit à grandir,
yes, tout cela nous rend fort, nous rend beau
de ce beau de l’âme qui va jusqu’à craqueler la peau
un jour après l’autre rider les rires,
et pour l’envol s’en défaire,
libre
jusqu’à rejoindre d’un souhait les anges.
… Maman !
Alors le corps de cendres s’amuse et se pétale sur l’écume atlantique.
Vyviann à mes cotés,
forte comme un arbre
comme un ciel d’immense,
ses bras de fleuve ou de méditerranée,
ses pleins de douceur à dépasser les manques,
le gris du noir sur ma blessure immaternée d’un coup
encore une fois ma solitude profonde ne vibre qu’à la verticale.
Show must go on …
Ces routes ces chemins dans la main, la jolie chance.
A l’approche de ces hauts silences perchés
écrire sur la pierre une histoire nouvelle
griffer l’onde des chocs,
voler d’imaginaires le temple de l’oraison,
pas vu pas dit pas pris
et la mousse pour couvrir les faits et siestes des saisons.
Et pour ce nouveau soir unique,
à l’air plein,
partager la scène le coeur en eau,
la voix de Vyviann sur le fil du verre
et le bois qui s’y frotte.
Concert d’oliviers de vignes aux courbes auriolées,
ou torrents déliés au verbe fougué, turquoise …
Sache que nous n’irons plus à l’inutile factice,
ne finirons plus les restes des gestes malcontreux
les éclaboussures malsaines aux idées sans logis,
non
Vyviann et moi nous vous promettons la Une,
sereins,
la grande vie avec vue sur l’’insufflé
sans guerre
sang pur
au plus propre d’un sens,
l’instant premier
l’Entier
à voix hautes,
la naissance d’avec vous la co-naissance du Tout
on la regardera se dévoiler,
s’éveiller ensemble
enfin ré-unis
goutte à goutte
coûte que coûte
nos couplets dans vos refrains reflets
jusqu’à plus faim
plus soif plus vieux à en nourrir.
La foi.
Soul, soul soul soul
Quelle belle saison
et d’avoir été dans vos bras dans vos yeux
dans votre instant de Paix,
précieux présent,
merci persistant merci, ainsi ne nous perdons plus,
restons à nous bercer d’été,
d’à voir encore la lumière humaine qui nous dépasse,
qu’elle dépose une fois encore
l’absolue simplicité
tu sais, ce geste pur
de la main grande et verte.