Les branches sous le poids de glaces,
courbent,

parfois craquent en toute solitude
et les oiseaux eux s’en moquent effrontément.

Et qui pourrait nous aider,
qui pourrait prendre en charge cette nature
en considération,

ces voiles de neiges affolées
qui se faufilent sous les roues des camions
des voitures qui circulent ?

De ces tulles si blancs dans la lumière forte
face au ciel de jeu.

A travers ces arbres dressés

rouges,
vers la nuit qui s’en vient
brisant un soleil de gel.

« Et nos voix déplacées

comme

en manque d’air »