Et la lune s’est froissée, repartie en quart,
et nous,
à mater ses gestes de fée.
Là sous la lune,
il fait un peu triste et plume.
On vient de terminer les enregistrements de ce nouvel album,
des mois et des mois d’un même souffle de paix,
nos gaies guerres aux transferts d’égo diminués
vers le noir des inutiles.
Nos rires en larmes
ces petits pas de danse sur les cases ombrées
de nos guitares en jeu de foi.
Archets de sons de sorts
de ces mots à partager l’essor.
Le désir
le dire.
Vyviann et moi,
face à face de profil de dos
d’amour et d’eau,
vous offrir vous donner vous aimer vous chanter.
Le jouet d’une matière à l’entier,
les doigts les mains gitanes et sans filtres,
une rivière dans la gorge pourpre aux amours de source.
Vyviann qui nous force à craquer l’écorce,
Vyviann qui montre un chemin
de naissance à l’essence.
Généreuse,
elle est donneuse dans le son,
danseuse dans le fond,
près des soleils joyeux aux cernes aux cieux,
au clair qui m’allume.
Ma voie sera la tienne
que ma voix ne retienne
ni l’élan
ni l’amour
ni l’éloquence
de ce magnifique détour.
Tout grand le sens à l’ouverture jacassée.
Tes peintures démesurent nos espaces et c’est
l’aéré d’un vol mésange.
Aux dialogues et ses anges !
On remercie love
sur tous les éléments, les êtres,
surtout,
les événements qui regardent les textes aux fenêtres,
les attitudes,
l’exacte étude des chants mêlés
à la croisée des cultes
des semences.
Petite patrie,
ces nuits en l’air,
la peau mouillée d’oser sans doser
l’errance et son pouvoir libéré.
Comment ne pas remercier.
Love
(Peintures Vyviann Cayol)