Un nid, Dole

Dole on y est restés juste 48h mais franchement…


Un très bel accueil, des gens comment on les aime.


On est arrivés la veille du concert,


notre élu préféré nous a reçus chez lui avec sa compagne.
Deux belles personnes, pleines de cette vie qui nous parle.
A peine fini le repas, l’a sorti sa guitare,
nous la nôtre et ce fut un plaisir simple et beau,
comme un partage !
Vrai.


Le lendemain, douceurs, lenteurs,
petit repas de midi sous le soleil d’un arbre aéré
puis, Vyviann est allée visiter le musée d’art contemporain,


moi le soleil entre les cordes
à double crocher, à faire sécher du beau verbe
en l’air.
Un  bonheur !


Le soir venu on a joué à l’Hôtel-Dieu, dans la cour de la Médiathèque.
Ce fut un soir de lune et de miel,
les gens viennent là invités par la mairie,
cadeau culturel comme à chaque semaine
durant l’été.


Ils sont restés, ils ont adoré !
Hey pas belle la life comme dit mon voisin de profil ?
Merci aux gens de la Culture,
à Monsieur le Maire, présent également.
Ça touche quand les politiques offrent de leur temps.
Dole, voilà donc une ville à l’écoute et qui ouvre.


C’est tout vert !

Ahhh la Suisse, encore un pays tiens,
un de ces pays qui respire un air
un peu moins pollué
que d’autres du dehors !

Remarque on arrive de St Christophe en Oisans,
c’est pas mal non plus question poumon !


Par contre fêter le 15 août en montagne
c’est top
mais jouer après une fanfare qui a mis le feu
et bien feu,
là on ne conseille pas !
On a réussi le concert mais l’écoute fut  longue à venir
et c’est tout à fait normal.
Il s’agissait des « Cuivres de Belleville »
Si vous voyez ce nom sur une affiche,
courez-y voir,
c’est vraiment très chouette et ça joue waouhhh !

En tous cas
pour en revenir à la Suisse
on a reçu beaucoup d’amitié,
de ces regards et ces oreilles
en forme de cœur.


Une première soirée fête surprise entre amis pour commencer,
terrasse et bien-être,
du magnifique au grand cœur
et puis
2 concerts,
2 régions complètement différentes.


Par exemple on adore jouer à La Neuveville.


Là c’était en pleine rue pour une sublime fête organisée
hors des réseaux culturels,
et c’est très bien ainsi.


On peut donner aussi
à ceux qui ne peuvent pas toujours se payer
une place au théâtre ou à l’Espace culturel du coin.
Aussi ceux qui d’ordinaire ne sortent pas et qui en passant,
et bien posent leur âme en plein soleil, écoutent,
mangent les chansons pareil !

Au cœur de la vieille ville,
la rue barrée aux voitures
des tables partout et
la vie qui s’amuse au gré des rencontres et des plats,
des boissons. Yes !

Un bonheur à offrir,
et on le fait de main de fée pour Vyviann et sa voix
qui coule vive claire sans ombre
entre les cils.
De toute beauté dans sa bonté
le thé vert à portée de cordes, elle donne.

Aussi des balades en forêt où lâcher,
accepter la détente, l’espace,
le port des grands arbres
cette fierté de feuilles discrètes.
Être bien entouré comme d’écorce,
protégé.


Chanter là à Ste croix,
ce lieu magique intime
ces amis fidèles si proches,
leurs amis si là …
Et en fin de jour avant de jouer,
ce panorama en plein, le Mont Blanc au loin rose
ce vent frais qui prévient  …

Respirer,
arrêter les pensées inutiles,
les peurs les alarmes.
Respirer
marcher sur un sol
pas un seul bémol
pas de clé.
Respirer l’air majeur.

Remercier.

 


Quelle flamme !

Ce qui est sûr,
nous restons en amour avec  l’être à aimer.
Pour cela nous ferons des km,
nous passerons des barrages d’épines,
des fleuves de tournesols,
des murs de régions en herbe,
de ces gués assoiffés d’insolences.

Sous des soleils perchés,
nous ferons le tout pour le tous,
et nous arriverons au festival
Les Musicales de Flamarens,
rincés,
à nous pincer la fatigue,
tellement heureux.

Le château et son prince réparateur nous accueillent,
la famille royale (Arthur et Marie-Hélène) nous fait visiter,
ça sent le trésor à plein.

L’amour,
ça énerve certains c’est clair,
le feu et
sous les éclairs de l’eau qui rage
on laissera vivre et la première soirée sera de tout bonté.

Entre nous.

Le public sera pour le lendemain,
là on fait dans la connaissance et le billard américain.
On dormira tard, en accord avec les éléments,
le tambour  des pierres, le silence d’histoires.

Nuages neufs,
matin doute,
il y a là toute une équipe
prête à tout pour ces trois soirs de fêtes !


De ces gens qui ouvrent leurs bras, leur mains,
leur tête et la laissent glisser
pour laisser place au cœur de la chanson.
Merci, merci aussi aux amis de « la Rouquiquinante »
(www.larouquiquinante.fr)
Karin et David, les deux anges de la tour !
Ils sont là non pas pour chanter ou jouer,
mais pour donner, offrir,
David au son des concerts
Karin… Une Lumière douce vers qui veut,
et cette voix pour présenter les concerts,
cette façon chat… Un régal…
L’âme se partage,
de l’ Uni passe à l’arc en ciel.
Sans eux pas d’om’lette !
On vivra la journée à préparer la scène et le test de son,
jusqu’à décider de jouer dans une des salles du château
pour cause,
d’intempéries.

Oui ça tombe à merveille, des verticales transparences
ça grenouille et le public sera là quand même.
Le concert sera chaud en dedans et dehors  malgré la pluie !

 

 

Le lendemain après une journée à rencontrer les uns et les autres,
à partager la longue table des nombreux bénévoles,
aux premières couleurs tamisées,
on ira écouter notre ami Régis Cunin dans la cour du roi,
il enchantera lui aussi la foule
et permettra à la douceur de la nuit
de se poser en paix.


Un splendide concert de légèreté,
des ces chansons à délivrer, des livres et
des tonnes de jeux en l’air.
Du magnifique Régis, merci l’ami.


La soirée se terminera
autour des vers et des fromages en cuisine façon XVIII ème.
On n’en dira pas plus !!!

Au troisième jour, le départ fut le geste de regrets…

Ce festival est à ne pas louper,
voyez-y de plus près pour l’an prochain.

Courez, volez,
vous ne l’aurez pas volé.