Léger

Il est de ces lieux qui ne paient pas de mine,
un peu en dehors,
une idée de la culture
un désir plus fort,
et tout est repeuplé.

On mettra plusieurs embouteillages avant d’arriver
à St jean de Matha,
une place incroyable où jouer.

Le Crapo…

L’ex Clavier de Beau Dommage, Michel,
pour le son,
on est aux anges, au début d’un show magnifique.
On va donner là, plus que nos croyances,
plus que le mental peut nous faire croire,
du tout simple,
du qui fait qu’on se retrouve avec de nouveaux amis,
des qui vont en parler à d’autres et ainsi soit-il.

Pour en arriver là
oui on vous l’avoue
nous sommes passés dans l’après midi
par le monastère de Cisterciens,
en pleine forêt.
Tu m’étonnes qu’on a eu la voix !

 

 


Benoit Gautier

Un homme, un poète, un grand talent.

Nous avons eu la chance de le découvrir
sur la scène Desjardins-Telus de Rimouski
ce mercredi 12 juin.
Un spectacle magnifique
généreux

« Mon pays dans ma poche »

Benoit Gautier a souhaité intégrer à son concert
une idée de collectif, en allant proposer sur la toile,
de chercher,
glaner des fragments poétiques …
Le tout est splendide
d’une rare intensité d’âme.
L’art, l’âme, l’alarme et l’oeil !

Un très très beau moment de chanson, de rassemblement,
du vivant, du beau,
comme on en a besoin actuellement.
Ca bouge, ça joue
et ça vibre dans le bas St Laurent;
on est heureux d’avoir pu vivre cette soirée.

Si les gens de ce métier pouvaient être curieux
ce spectacle serait sans nul doute
aux Francos, sur les plaines et dans vos villes.
Il parle de vous, de Nous,
Ce que nous pourrions faire ensemble
Notre pays… à inventer.

Merci à Barbara Hébert
sa complice douce et mordante
comme il se plait à le dire !

Anne Bilodeau au violon, à la beauté du monde
comme il se plait à le dire !

Ian Lévesque à la basse, contrebasse, guitares,
pour ses ajouts, sa touche de génie
comme il se plait à le dire !

Franchement du grand, du bel art,
de l’Humanité.

Merci à vous les amis de Rimouski.


Voyage et …

Le temps de quitter nos bons amis de Rimouski ,
faire le plein des sens,
pour Montréal au bout d’une journée
d’une route,
longue
lente
rapide
faite de tant de lumières,
adroite
droite
sur le fleuve, sur les choses de la vie.


On écoute le dernier album de Sylvie Paquette
comme une pluie fine,
et nous voici au traversier pour rejoindre le coeur
de Québec.

 

Une pause,

un temps

un regard

un geste

un baiser

on reprend la route
on feel pour Montréal,
Petite Patrie, sur la rue St Vallier.


Tard retrouver nos amis fidèles,
bien parler tard,
tomber dans les bras des nues.
Dormir


Bord de fleuve

Une fois les chevaux en plaine,
les cheveux en débandade,
on a pris place dans l’auto.
Bye les amis,
à tout bientôt,
déjà Québec au loin fait la gueule
les maisons bord de fleuve se la jouent défilé de mode,
les couleurs se mêlent aux perspectives de brumes
le vent s’en amuse.


Lui tourner le dos reste notre meilleure chance de partir
sans cette tristesse de bois de chat,
tels
des migrants sans voix sur qui la fumée t’abat.


On y va on fonce vers Rimouski,
on ne se retourne pas !
La 20 Est
et point barre, on fonce.

 

 

 

 

 

 

 

Le concert est à 17h,
des amis chers nous souhaitent
pour un moment d’entre nous,
et on a accepté.

Intime, ce sera le proche,
le verbe de l’amitié.

Et puis le lendemain
nous donnerons une entrevue pour Radio-Canada
une version live de la chanson Marseille la nuit,
avec vue sur le fleuve qui sent déjà la mer en plein.


Invités le soir chez une amie d’amis, violoniste,
on fera les fous jusque tard dans la lune.
Vie de plume et d’or on sait où se trouve l’alliance.
A demain pour le concert à Rivière du loup.

 

 


Les plaines de Boischatel

Nous étions sur les plaines de Boischatel
face au pont de l’île d’Orléans,
quelques jours de bien
de rien
c’est tout.


Chez nos bons amis.
Le ciel dans son essence
à parfumer l’espace de nuages gros
le plein de larmes à vous tomber des nues.
Un de ces jours à consommer,
à vouloir remplir,
à faire ce qu’on attend de vous,
du sucre, des clopes, de la mal bouffe, des fringues,
des conneries !

Au final sur les plaines de Boischatel
on a laissé vivre et regardé le trouble passer
on a juste pensé,
seront-ils là les gens d’âme
au Théâtre du Petit Champlain ?
Seront-ils de pluie, d’ivraie,
de songes, d’ivresses,
réels là ?
Est-ce que les mots, les musiques
aident à l’acceptation, aux émotions,
nos voix sont-elles utiles au va et vient des souffles ?
Seront-ils de roses, de bois, de marbre,
les bras ouverts, serons-nous d’arbre ?
Et la tête et la tête alouette …

Une fois les nuages passés sur les plaines de Boischatel,
le fleuve serein nous en a donné sa réponse,
tout va comme l’eau après l’orage
quand les eaux troubles se retirent et meurent…
Le Théâtre était en chaleur d’Êtres…

Le concert a pris feu, les mots, les idées,
nos rêves, tout a laissé place à l’instant,
au partage des richesses.
De vous à nous, pas de bizzznaisse pas,
de mensonges à paraître,
le bonheur petit d’être grands tous,
à regarder le ciel, les cents ciels
dans nos mains détendues.
MERCI
à vous, vous qui êtes là si proches,
qui nous sauvez le temps quand il pète son informe,
certains de vous venus de loin,
comme la fidélité dans son chemin de croire,
vous les nouveaux amis,
vous tous êtes la mie, l’eau,
le grain de cette beauté qui nous dépasse,
qui nous éveille à l’ensemble.
Vivre ensemble et se dire oui.

Merci à l’équipe de ce Théâtre comme on aime.

Merci à Steve Normandin qui de son accordéon
nous a divinement élevé nos rêves les plus secrets.
Un bel Alcazien cet homme là.
On le souhaite sur le prochain album en tous cas.


Cette nuit là,
les chevaux ne dormiront pas sur les plaines de Boischatel.