Et c’est reparti !

 

 

 

On décide de faire le voyage en une seule journée,
donc nous nous laissons embarquer sur les autoroutes de bonne heure
de bonne humeur,
le bonheur.
La voiture et son compagnon,
le Gps, décident de passer par la route blanche,
c’est à dire, la montagne.
Et là,
on va s’éclater, quelles régions traversées,
quel beau pays,
quelles lumières !
La vie vaut le coup
de frein !
Oui ralentir.
C’est une suggestion, juste ça.
Chaque seconde est un virage qui nous réserve des surprises,
alors, arrêtons d’avoir peur
de la seconde qui suit.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 9 mars 2012, Mase, Suisse

 

On glisse ou plane, on laisse faire la beauté.
Il y a bien des kilomètres
qu’on a éteint le CD, la radio, on mate,
Vyviann prend des photos comme elle le souhaite,
pousse des petits cris de cette joie enfantine.
J’adore l’enfantine, ça me sonne et résonne
ça prend le goût, l’odeur des vacances d’un coup,
d’un petit cri !

Quelle chance d’avoir un ange à ses cotés,
croyez-moi, même si parfois
elle me remet en place parce que je conduis en rêveur.
Attendez avec des paysages pareils,
des maisons typiques au fur et à mesure
des prairies,
des pics en vue,
de ces routes vers la blancheur de l’Etre,
je rêve oui et j’aime ça !
En fait non, je ne rêve pas,
je contemple le monde devant moi.
D’ailleurs on s’arrête un peu de temps en temps,
et là on entend les accents des gens, la différence,
c’est bien la différence, ça crée une harmonie magnifique.

Une harmonie c’est toujours magnifique, c’est vrai.
mais sentir nos différences, ça nous enrichit,
ça nous rend plus ouverts et curieux,
ça nous met sur un fil,
ça nous enchante dans les voix de ces personnes.
Pour certains ça provoque on le voit bien,
qui aimeraient avoir raison, la seule raison, oui
nous mettre tous au pas, tous pareils sans mots dire !
Heureusement les montagnes restent, se jouent de l’impermanence,
du passage et l’Homme et ses idées…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bon,
on arrive,
la nuit s’est faufilée entre les routes arrondies,
les sapins sont d’un noir …
Et le blanc des neiges nous inspire.
Pas un mot d’entre nous, on se sent, on est excités Suisse,
petits.

D’ombres en chemins, fatigués nazes
on y est, le village, peu de maisons éclairées,
on est à Mase.
attendus, accueillis, merveilleusement,
on verra de plein jour l’extérieur mais là, on est avec deux belles personnes,
c’est cadeau.
la fondue nous fait rire
tous les quatre le même rire,
un soir  premier qui promet !
Et puis dormir dans un si beau chalet, une chambre douce et double
et nous en un.

… Le jour se lèvera du bon pied,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans l’étonnement le plus éblouissant
on s’aperçoit, on regarde, on s’éveille
comme l’air aux toitures dans un « mine de rien »,
le souffle.
C’est d’un naturel qui nous couvre de baisers
que je retrouve le désir de jouer ce soir dans son premier né,
un mouvement, un geste de passion nouveau,
Vyviann elle aussi se sent comme portée,
en altitude de grâce, la tête est ailleurs …
Nous remercions nos deux amis qui nous hébergent
et ont tout fait pour ce qui va se passer à la fin du jour.
On passera une partie de ce temps à respirer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

laisser entrer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

marcher

 

 

 

 

 

 

 

 

lâcher l’égo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et les visigoths !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

pour entrer dans notre présence
dans un uni tel,
une croyance folle en l’instant donné.
Une transparence sur l’éternité,
un chef-d’œuvre dressé dans l’hors du temps,
l’impossible déshabillé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous donnerons un très beau concert suite à cet espace
cette approche de l’espace.
Nous frôlerons toucherons le sans cible
l’infiniment précieux de l’autre.
De nos deux voix en ailes déployées
oui déployées nous serons ainsi dépassés
comme on aime à l’être
main dans la main, les cordes à l’air.
Qui nous disait:
« ALCAZ c’est du beau linge  » ?
je crois surtout que cela ne nous appartient pas
On est au vent, tout simplement.

La fin de soirée sera en quatre
un souper délicieux d’attentions
de plaisirs à partages et de cette rencontre entendue.
Dormir ne sera plus qu’un jeu d’enfant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprendre la route ne sera pas si simple
mais on connait cette émotion du dernier regard,
là où le cœur se donne et l’amour prend le pas.
Bye les beaux amis, à très bientôt revenir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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