Ton bar à thym

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous chanterons la pierre, les siècles, les débâcles
nous ouvrirons l’Histoire et ses obstacles
passerons l’éponge, et lisserons la transparence
jusqu’au point final de ces errances.
Nous bâtirons d’un refrain, d’en dessous
l’armée de verbes nécessaires
déforgerons  les derniers sous
pire,
au dessert
nous lâcherons
nous délaisserons l’inutile
nous réduirons à rien nos ustensiles
seules nos guitares poseront nues
sur la pierre la clef, au sol
et alors seulement, mains détenues
nous mangerons à la même table,
ces couplets dont on raffole
nous boirons à l’impensable
mais nous ne promettrons rien

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Asséchés de ces voix ces voilures
ces fêlures aux allures
marquées de ces temps d’attente
au ventre gros trop rond, d’os
sales, sous la tente
berbères comme des gosses
nous fiesterons,  irons en ballon
allez  allons …
Les mots et les pierres
gravons soyons fiers
l’amitié légère
plus que passagère
de nos deux regards
… Mais je m’égare

Mon dieu quelle histoire,
que d’aléatoires !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Allons ne craignons de l’ombre
que l’ambre.
Ah Montbrun !
donne-moi ta main beau brun
dépassons nos arrières
chante moi ta prière,

il est bien temps dit-elle
lâchant la chandelle  !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


John MASSA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il fait si bon sur Marseille
on sent que la journée peut aussi se passer de commentaire,
les gens vont et deviennent
… Ce qu’ils sont.
Le pas à pas reste de goutte à goutte
pas de doutes.
Capable de tout,
du meilleur comme du pire,
harcelée la ville cosmopolitisée se débat, se bat bien.
Le peuple a sa peau et n’en manque pas.
Mal à droite c’est sûr mais,
se bat bien,
relève la tête et les défis
On nous parle de culture 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

En attendant, détendus
entendu on attend !
on guette ce soir, le mystère total,
qui sera celui qui saura, fatal.
Au studio Hypérion la clim est en route

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fin de jour,
clin de nuit
pas de place pour l’ennui,
mais pour un nouvel album « Trip » hautement  plus que présentable.
Le concert prend sa forme, class

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un pays de songes, le verbe sax
lèvre carmine, le poète élance des souffles,
verbifuge naissant
des slams à qui veut tels des vagues frivoles.
le band est aux aguets tel un félin percusse.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les musiciens ont le même oeil d’ivoire
et Mr John Massa  peut se la jouer guerrier,
il est, il vibre alors, dressé hors du nid
dans un face à face tel,
on le sent chaud !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si je ferme les yeux ce qui sonne me dépasse et c’est très bien.
Sa voix se pose comme pause
et slame jazzifilante
pour repartir de plus belle hors les mots,
lactée.
Il s’amuse, il joue,
sans ses lunettes
nous fait le coup du serpent
vire funk,
s’arrange et règle ses comptes au rock progressif …
on ne discute pas,
free,
ça vole dans tous les sens,
ça gicle, oh bonne mère !

Vyviann de son coté a laissé tomber le mental
pour une légèreté de mise
elle a perdu la tête dans un solo Aya
je la sens qui s’exile elle excelle
yeux bandés.

 

 

 

 

 

 

Plus rien, il n’y a plus rien
cet homme est un ange qui nous délivre de l’instant tanné
Son regard est un refuge pour des airs en partances,
partageur de sables, sans filet,
il te reconnait au premier son, d’un grain
te laisse en recueil
l’écriture de cuivre, il fait son cadeau sans retenues
puis tourné vers ses musiciens, les chalouppe à remercier mille lunes.

 

 

 

 

 

 

 

 

La ville alors mise à l’épreuve, à l’eau, à nue
l’invite à marcher sur l’air pour toujours.

Rentrer nous sera délicat,
Vyviann elle,
de bonheur danse flotte et toupille,
me détourne en fin, me cruelle du jupon !

 

 

 

 

 

 

 

 

Have a good TRIP brother,
Merci pour l’approche de ce nouvel album.
Mr John Massa, we love you

http://johnmassa.com

 

 

 

 

 


Ste Tulle, criez pour nous !

 

 

 

 

 

 

Concert de Ste Tulle le 17 mars 2012

 

Nous ne sommes pas arrivés  à Ste Tulle comme ça,
l’air de rien ni la mine.
En fait sur le retour de Suisse nous sommes
passés à Morogues (long détour)
on vous dit pas pourquoi !
Et de là sommes descendus pour ce concert.
Grosses fatigues à dire vrai.
De nombreux km de routes,
de belles routes.
Si nos hommes politiques roulaient autant que nous
ils arrêteraient le nucléaire de suite,
tellement notre pays est merveilleux !
Ils empêcheraient aussi les nouveaux propriétaires
d’ élever tant de murs autour de leurs maisons !
France terre de murs !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je dois avouer qu’on se régale,
même si aujourd’hui on a beaucoup dormi chacun son tour
l’autre au volant.
C’est très fatiguant de conduire avec tous les pièges,
les limitations,
tous les radars…
En tous cas, on est bien contents d’arriver au Théâtre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

OK,
on est pliés,
cassés,
boxés
KO
mais de voir l’équipe nous accueillir nous ramène à l’envie,
direct,
et le lieu si chaleureux, on n’hésite pas.
On fonce, on monte le matos à l’énergie et les amis nous aident.
C’est vrai qu’il est tard,
rouler c’est bien mais quand c’est loin
c’est loin …
Bref, le son les lumières, youpi,
allez
un petit resto rapide super bon avec l’équipe,
très bon très sympa,
vite rentrer en loges se préparer, y croire,
lâcher les rênes,
les fatigues pesantes et trouver ça beau !

Le public se met de notre coté,
non pas sur scène !
Je veux dire, il rentre dans le jeu
et s’amuse avec nous, c’est fou.
Je croyais j’étais persuadé être mou du manche
et me vautrer en plein milieu du gig,
et bien non, pas du tout, pas de tout ce long,
en plus Vyviann elle aussi y va de tout son cœur,
dressée, fauve,
sans rougir,
on se sent super bien et ça donne.
Yes, on lâche tout
on s’éclate à tous vents, les mots et les rires
jusqu’à mourir et plus
parce qu’infinité !

Ah Ste Tulle ovation  !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les gens pour finir,
resteront dans le  hall à nous attendre,
Robert le conquérant  nous présente les élus, Mr le Maire
et là on craque
Vyviann retourne dans les loges
et revient avec le vin prévu pour les artistes,
on partage notre joie.
Trop bien trop fort !
C’est tellement rare de voir les élus,
le responsable à la Culture
et de les entendre si heureux !
Quelle soirée,
on a même retrouvés là un joli couple qui,
il y a plusieurs années tenait le « Présent Têtu » à St Malo,
un lieu magnifique fait de scène
mais aussi de coins lectures pour les jeunes,
d’accueil et de jeux en tous genres pour les uns et les autres.
Ils habitent maintenant à Digne les Bains
et sont venus pour nous embrasser les refrains
et le coup plait !

Quelle nuit …
Qui nous verra rentrer à plat ventre vers les 4h du mat !

Home sweet home !

 


Sans la Parole … Point de Bascule

 

 au
POINT de BASCULE

108  rue  breteuil, Marseille  6ème
le

20 avril 2012
à partir de 19h30
nous proposons en première partie

« PAROLE de PLUME »

Chaque personne qui le désirera aura
sa Minute de Parole
pour nous lire,
nous dire ses réflexions sur ce thème

« Comment mettre  la poésie dans la politique »

Un vrai partage d’humeurs avant le premier tour.
Donc à vos plumes !!!

et   à 21h

Le concert d’ALCAZ

A chaque personne qui en amènera 2
un CD offert
et comme ça, on sera l’monde entier !

 


In the BOX

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Concert du 13 mars 2012, à Genève (Carouge)

 

On quitte la pleine neige et ses airs purs
de ne pas y toucher,
ce féminin de ciel et ses robes blanches
pour la ville, la cité au grand jet,
la Genève toute propre sur elle
avec une allure si sereine, en pas de deux
les affaires en douce et ce Léman si là.
On arrive pour un festival qui en effet prend sa source
dans la chanson Française, Francophone mais pas que …
Oui, de nos jours les programmateurs se laissent de plus en plus
aller au jeu de la grande Amérique et des obus de pouvoirs,
on peut ainsi entendre sur les ondes
de l’Anglophone hors norme,
je veux dire, les quotas ne sont plus respectés,
les lois ne servent plus,
chacun abuse effrontément
et personne ne réagit,
les jeunes  groupes Français (nos propres enfants)
chantent en anglais sans complexes
et les diffuseurs n’en ont cure.
Alors dans les festivals on peut entendre
et … Ne rien comprendre !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vyviann me rappelait l’insolence d’une artiste Française
aux Francofolies de Montréal il y a deux ans,
qui commença par nous dire:
Ecoutez la prochaine chanson est en Anglais
parce que je ne trouvais pas les mots en Français
qui sonnent suffisamment bien avec ma musique …
Bon , le public Québecois, très poli,
acquiesce, pardonne d’avance,
sauf que la nana
elle en a chanté trois d’affilée en anglais,
on était les deux seuls (Français ) à crier:

Chante en Français !

Franco folies  ce n’est pas anglo folie …
On a trouvé comme une maudite provoc,
on s’est senti mal à l’aise en tant que Français, là,
à ce moment là.
le Québec a déjà tellement de difficultés
à protéger la langue, c’était un peu comme une insulte
cette façon.
A l’époque ce fut l’objet de longues discussions
avec nos amis, sur la Francophonie.
Et bien aujourd’hui, ils sont dans la merde,
envahis,
abusés jusque sur les ondes de Radio Canada,
leur France-Inter à nous.
Ici en France on aurait pu croire cela impossible et bien NON !
Ce sont des abus,
au diable les lois,
et on vit un drame culturel dont personne se plaint.

Quel politique en parle dans ses meetings ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et puis pour clôturer le tout ce soir on joue à « le Box »
un mot bien Frenchy !
Nous sommes dans le festival off,
super accueil, super équipe
on est très excités, on a hâte de jouer,
mais ce sera dans un tel brouhaha,
mélange de bière dans l’Box et people
qu’on se demande bien ce que l’on fait là …
Encore un piège,
les gens au bar n’en ont rien à faire de ce qui se passe sur scène.
La vérité,
la plus part des gens sont venus pour le premier groupe
qui est un band d’ici, d’une très belle poésie d’ailleurs !
et les artistes d’après même s’ils viennent pour eux et de loin,
ils s’en foutent !
au grand désespoir des organisateurs de la soirée
qui pensaient stratégiquement que le public allait rester pour la deuxième partie,
comme quoi ça ne fonctionne pas toujours.
Et c’est comme ça, la vie va …
On monte sur scène, et là,
on ne s’entend même pas chanter nous-mêmes.
Incroyable et vrai.
On en est là aujourd’hui, pas de respect pas d’intérêt.
Et puis comme souvent,
aucun professionnel dans la salle !
Merci bravo, bonsoir !
Il ne faudrait pas écrire cela sur le blog
(ça ne se fait pas, on va se faire griller …)
et bien moi je pense que si.
Dire pour que ça se sache, pour améliorer,
réfléchir au mieux vivre, mieux être
comment mieux faire pour que l’artiste nous offre tous ses talents,
une belle soirée,
puisque c’est ce que le programmateur cherche en invitant tel ou tel groupe.
Réussir son coup épater le public, le combler et l’aider à la découverte.
Ce serait bien une table ronde (ou carrée) artistes et programmateurs,
diffuseurs et autres structures, pour se parler, ensemble voir ce que l’on souhaite,
pourquoi on fait ce que l’on fait …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bref, nous ne sommes pas qu’à vivre de belles rencontres et de belles soirées,
on passe aussi de mauvais quarts d’heure, même des heures en tiers parfois,
des pleines des liées,
de ces soirs où on lâcherait facilement nos cordes
pour aller nous faire pendre ailleurs.
Y a des nuits des jours où c’est ainsi,
et comme le chante le grand Jacques … Higelin

Demain ce s’ra vach’ment mieux !!!