Toulouse blues grease

 

 

 

 

 

 

 

 

Passer de l’est au sud-ouest n’est pas facile certes mais ça se fait.
D’autant que le froid est là bien présent
et que ce sera certainement plus doux plus bas.
File la route et passent les péages d’une escroquerie monumentale.
Ca fait partie de la vie de tout voyageur qui emprunte les autoroutes.
Ok ok, on lâche.
Il ya encore quelques jours nous n’avions toujours pas trouvé
de quoi nous loger pour ces 4 jours sur Toulouse.
Il nous a fallu rester sereins  et croire à la lune.
Ce qui fut fait et nous amena dans un beau quartier.
Martine exquise, ex-preneuse de sons de Liévaux-Transfo
installée depuis quelques années en ville,
nous présenta Jean-Marc qui a une belle maison
comme un beau sourire.
Ce fut de suite très cool et comme de chemise …
Complicité de mise.
Par contre la météo …
La ville entièrement gelée, les rues verglacées,
à  part les grands axes,
bref pas top du tout.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les 4 concerts prévus dans ce lieu magnifique
qu’est  la Cave-Poésie seront difficiles,
manque de public malgré un travail formidable de communication
de la part de l’équipe menée par Pierre Henri,
aussi de ces hommes et femmes de l’ombre,
des gens de radios libres et autres ondes d’internet.
Clairement on ne peut se voiler la face,
car même notre madone Lisa
éclairagiste magicienne n’a pu se déplacer.
Trop d’anges heureux à patiner en ville !
Capituler,
ça demande de capituler, accepter ce qui est.
Pas facile pour Vyviann et moi à ce moment là.
Rester calme,
accueillir le fait que la météo est plus forte que nous tous réunis,
la nature montre son caractère sa puissance supérieure.
Alors nous jouerons devant peu de public,
un soir nous annulerons
avant de terminer en beauté les deux derniers concerts !
Ouf !

 

 

 

 

 

 

 

Tout cela n’empêchera pas le public présent
de nous donner plein de cet amour
à vivre et laisser vivre.
Des amis sont venus
et nous avons pu passer de belles fins de nuits en toute amitié,
à fêter nos retrouvailles,
parler des enfants, leur présent, quel avenir ?
Aussi à regarder les réelles difficultés dues aux dirigeances
à  voir que la Culture baisse de plafond,
les écrans prennent une place forte,
alors imagine la température extérieure !
Tout ça pour dire,
on vous aime et encore plus quand vous êtes  là !
Revenir encore.

2 réflexions au sujet de « Toulouse blues grease »

  1. Quand le cœur est à sa place, face à soi il y a l’accueil. Le public qui va vous voir a le cœur à la bonne place… et pas seulement dans les oreilles ! Bizouz

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