On en a fait des km pour arriver à Sulzbach en terre de Sarre,
cet espace frontalier du plus petit land d’Allemagne.
On a passé la frontière sans dommages co-latéraux.
Le pays est sous un soleil occupé d’aujourd’hui
et les rayons nous font de l’œil comme enclins à de l’humanité sereine !
On ne sent pas beaucoup de différences avec la France
à part l’architecture des maisons et la langue.
On y est.
Et on y est bien.
Wolfgang nous y attend.
Tout est super bien préparé pour cette soirée en hommage à Georges Brassens.
Les techniciens sont là et très sympas.
Il y a aussi le chanteur allemand Ralf Tauchmann
traducteur émérite de notre poète libertaire, qui fera notre première partie,
un bel homme, bienveillant,
et tout en douceurs de guitare et de voix,
Georges B. devrait être ravi en cette langue Sarrienne.
Une belle entente toute en détente.
La salle est située au deuxième étage, on tire les rideaux,
il n’y aura pas d’éclairages de couleurs,
et ce n’est pas si grave, l’heure est ailleurs.
A la rencontre et notre ami Gerd Héger
homme de cœur et de radio, celui qui nous a offert le plan,
sera là pour en témoigner, en direct du Moulin à sel,
ce sera chaleureux, plein d’humeur et d’humour.
Des mots pour fêter la soirée en hommage à Georges Brassens.
Des mots sans virgules les uns devant les autres, en apostrophe
plein de rires déliés.
Des mots à sucer la glace qui fondra tout au long de la soirée.
Notre concert se terminera en ovation, on ne s’y attendait pas !
Quel public, après avoir assisté au succès de Ralf !
Magnifique
et l’âme en perd son vocabulaire
de rien.
Pour cette soirée en guise de final,
Wolfgang nous invitera à diner chez eux en famille.
Un plat Thaïlandais en Sarre, son fils en cuisine à deux du mat !
Quel cadeau.
En rentrant à l’hôtel,
on se disait avec Vyvian
combien le cœur est un pays
et combien de guerres faudra-t-il encore
pour entendre cette chanson de cœur ?
Merci amis, merci.
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