Et cette route qui,
sans traces,
nous courbe l’illusion
nous laisse aux petits cailloux
nous blesse
comme on s’y blesse
oui nous laisse
comme on y laisse notre peau.
De ville en ville,
de maison en maison
de saisons lunaisons
d’horizons en prisons
et d’îles en bidonvilles
On va chanter plus fort dans ce désordre.
Plus d’après,
de chemins accablants
on s’ aimera, on aimera plus près
plus vrai que blanc.
Point de bascule
sans grain de folie
grain de bonté.
Opposés à tout ordre
même à celui du ridicule
qui ne pèse pas lourd
face à l’amour
on va chanter encore plus fort.
Se déclarer la Paix.
Amis,
vous remercier d’hier
votre courage de sortir
un soir de France et de manipulations,
bravo pour vos bras
oui merci ensemble
pour ces regards ces échanges
la rencontre bio
le chocolat
le Collectif 13, un bateau pour Gaza …
et avec nous, avoir chanté si fort.
Et comme dit François:
VIVEMENT MAINTENANT