L’ami Tsun

Tsunami
l’ami Tsun a mis …
son plus bel habit
Tsun a dit mon ami
ne pleure pas ne te lamente pas il n’y a pas d’abri,
juste si tu peux, prie,
plie mais ne rompt pas le silence de l’éternité tel la vague au rocher.
Tsun à mis les rêves en plis,inutile de chercher

Tsunami
l’ami Tsun a mis …
son plus bel habit
Tsun a dit mon ami
Il n’existe pas d’oubli ni de blé qui s’élève
ni le maître ni l’ élève
lève les livres au grand air, y a pas d’ mystère
Tsun à mis  le grand why sur la terre


Pourquoi la mort, la vie
l’envie se mord les doigts blancs
Lhasa.
Fait noir sur les pistes, no désir.


A nous de jouer

Et puis vient l’heure du concert, oui c’est à nous.
Fred présente la soirée à venir, le public est bien là, nombreux,
pleine la salle malgré la tempête à l’extérieur.
On ouvre le bal ce soir on se lance et ça prend belle forme.
Vyvian saute sur l’occasion pour nous emmieller d’entrée,
ça roucoule et c’est cool.
Haute,
perchée polie se la joue contre joue et me fait croire à la foi.
Le public entre dans l’histoire,
le Jean-Jacques qui prend le son  nous en donne en retour
c’est bien joué, il est fin l’homme de Clarika qui jouera dans deux soirs !
On crée la surprise pour la chanson Marseille la nuit,
on fait monter Hubert Arel à l’accordéon.
Il s’était proposé la veille pour s’amuser ensemble et ça le fait,
humble à souhait, se la joue mais ne s’ la pète on adore

on est bien ensemble et généreux
le public s’enflamme sur le vieux port.

Trente minutes de nous à vous
cordes et rires à la clé
l’esprit plutôt frappeur comme dirait notre ami suisse
30 minutes et comment dire, cette sensation de trop rapide
pas encore monté sur scène qu’il faut déjà la quitter
se séparer d’avec vous pareil.
Comme dirait Liévaux-Tseu :
A peine boule de neige déjà lancée, poudre tu retourneras en poudre.

Retour dans les loges là c’est délicat
l’artiste suivant et sa liste
nombreux à boire
parler
s’habiller
dernier verre excités
pas d’question, d’attention
pas d’histoire

no share.
A vifs on range le matos, c’est fini
c’est passé c’est ainsi.
Sur les murs y a toujours nos affiches.
C’est rare mais de toute la journée le contact n’aura pas lieu entre artistes de ce soir.

Comme dirait l’autre poète de banlieue pour ne pas tout dévoiler :

je hais les roses !


Oui et alors ?

Oui on a fait du ski hier et alors ?
Avant l’Emily et la fin du blanc cassé sur piste  voir nuit thé vert pas dansant douche, et alors ?
Alors c’était hier, on a oublié d’en parler, et alors ?
On a mis plus d’une heure à prendre des shoes, des planches puis les chausser et rejoindre en eau le tire-fesses .
Ca transpire à fond du dedans, et le coeur à fond lui aussi.
Vyvian pareille à moi n’a pas descendu depuis plus de quinze ans la moindre piste.
ON ne s’est jamais vu skier !!!
Et bien chose incroyable la vie l’est pas belle ! On a le même niveau,

allez la bleue.

Mais juste une fois !


Loiseau et l’arène

Dormir sereins.
Réveil doux nous

deux
puis rejoindre toute l’équipe au grand jour,
en fait nous sommes plus de 120 personnes artistes techniciens à vivre ensemble
et donner par donner ça fait beaucoup de mendier.
Les repas se font en mélange avec les personnes en vacances là,
c’est assez simple et on se rencontre facile,
on se parle on ne se dit pas tout ,
il faudra attendre le soir d’ALCAZ pour cela
(ref : l’album en vente sur internet « on se dit tout » ) !!!

Le soir le concert d’Emily Loiseau va nous porter nous ensorceler.
Si l’Olivier du violoncelle assure ses accords de grâce
le batteur frôle ses intuitions de peau, il nous perle et nous pearl.
Elle, elle est une corde qui serpente les mots
grimpe aux touches de sa voix comme un piano sur la branche,
se défeuille, se dérobe légère,
de dieu comme ça sonne et l’espace  les silences l’air en place  …
on respire le même cœur
nous sommes en, nous sommes un,
nous irons jusqu’au sommet d’inspir’ en rappel Eurythmic …

Quel cadeau, c’était pour nous ?
On se regarde Vyvian et moi, les beaux yeux,
Vyv’ ma reine d’où revenons-nous ? sommes-nous ?
Tout ce que nous venons de recevoir.

Vyvian ma belle …
tu as vu, on lui a tout donné nous aussi mais reprenons notre souffle,
la jolie chance ensemble toi et moi d’être des leurs
et la foule qui risoule et s’isole sans un mot,
un peu comme hébétés,on y était

Merci l’oiseau

Dodo now, on joue tomorrow