Dimanche et balle de match

Un dimanche comme celui-ci ou ailleurs, laisser vivre le vent qui vibre entre les feuilles vierges du Québec! L’arbre aux écureuils, le coté penché des choses et ne chercher en rien a mériter démériter juste méditer sur le printemps des pauses. Regarder les causes et les séquences a détourner, virer de bord, saborder le mental qui, sans manteau me ferait prendre froid. Le corps étiré, détendu dans sa fresque, inventer ou presque le son, la chanson qui file entre l‘émoi et ce petit rien. D’un juste coup de crayon, rayer la toile et son histoire, son devenir, en deviner l’instant thé ni vert ni sage;a boire, arrêt fléchir, peu plier juste courber, faire courber l’encre de chine et d’aucun signe mourir de peine et d’y voir si peu au clair de l’une sans autre possible fléché vers l’ego pour y aller. C’est tout droit comme un devoir, dimanche et pas d’autre mot, dis-le et ma mange ta soupe. Ne pas faire de grimaces ni de masques, de grimasques juste demander comment sortir d’un si de la mon ami ? Un joli jour d’été pour temps ! Le temps nous est conté et nous reste comme le vent, a le ré-aliser. On va tout débattre le fer pour c’est promis. Bon, la balle tu renvoies ou bien !


Du bleu du bleu pas d’blues !

Un autre jour et une lumière différente se mettent en place, le bruit de la ville se cache derrière les bruits des voitures et des camions en stéréo. Hier était encore un ciel de pluie, c’est fini, n’en parlons plus; à présent il nous est donné le goût d’aller marcher, d’errer au vent, au peu de vent, chaud devant, show!

Chacun prend le temps de ses affaires, à peine fini le petit-dèj,déjà je flirte avec ma guitare et me plait à swinguer pour elle, je lâche les cordes qui se mêlent aux vocales et l’impro m’amuse plutôt bien ! là, mon cœur est à mes filles, ma famille en France et je chante l’émotion qui se profile sans en faire un nuage bas ; aussi, doucement tout en gestes de blues, j’essaie de me chauffer l’épaule où je souffre ; d’ailleurs j’ ai RV chez un Osthéo à 14h30, mon amie Lise m’a trouvé le plan et vient me chercher pour m’ y amener. Je ne l’ai pas vue depuis pratiquement 7 ans Lise, sa vie a bien changé, je l’attends avec un réel plaisir. 7 ans … on doit changer de partout en 7 ans j’imagine, en tous cas moi c’est le cas !!! Je suis encore plus heureux , mais plus fatigué aussi, un peu plus gros sisi ! La voilà elle sonne . Wouaah qu’elle est belle ma Lise, l’a changé c’est sûr, l’a plus les cheveux bouclés en plus, et ses yeux, son bonheur est là dans ses yeux, l’embrasser, la retrouver, Vyvian nous regarde heureuse pareil ! bon, allons, sa décapotable ronronne, yes ! on est chanceux ! un tour en VW décapotée …Vyvian que nous lâcherons en centre-ville, va se promener et se faire une expo sur Berry pendant ce temps là, et nous retrouvera plus tard chez Lise ;là il y aura plusieurs amies autour du BBQ, dont Sylvie Paquette avec qui nous chanterons quelques chansons dans la soirée tombée des nues, sur le carré de belle pelouse devant la maison de Pascale et Lise, quelques enfants autour et tout peut commencer, ce sera de toute beauté, les retrouvailles,les rires les voix les accords passés, une salade splendide et le ciel en fond de bleu vers la nuit … moins mal à l’épaule, réussi à ne pas prendre de médication.

Lise nous montre ses dernières toiles, ahhh Montréal et ses artistes c’est quelque chose ; que de talents, je retrouve son coup de pinceau , même si elle s’est arrêtée plusieurs années, quelle vie nouvelle pour elle, la liberté se trouve de couleurs et de turquoises, on rentrera légers une fois de plus . Comblés par la vie d’un jour.


Croire

P1010587Là c’est Hanny à droite avec moi, le super Hanny qui a réalisé notre album « On se dit Tout », et puis de l’autre côté à gauche de la photo et à ma droite, c’est Bon, le sublime guitariste de l’album. Là on était au Studio à Philadelphie, c’était au moins 3h du mat et on était heureux. Même Jean Yves qui prend les photos !

Des fois c’est tout bizarre cette histoire de blog de photos etc …. je ne sais pas si le précédent a été bien envoyé, je vais voir  le message pour celui-ci …
P1010565Et là c’est mon amour de Jean Yves qui se la pête devant une sublime bagnole américaine !


Vous

Souvent à la sortie des concerts on rencontre des gens du public, on sympathise on échange les téléphones, les mails pour certains et on se dit en s’embrassant qu’on aimerait bien prolonger , se revoir… ok, on s’en reparle dès que possible. Et la vie va … Et le jour du possible arrive, et là on se retrouve les yeux dans les yeux, à passer un moment magnifique, à visiter la maison, la chambre des enfants, le salon, tel meuble on l’a fabriqué nous même, le sous-sol pour les ados et leur autonomie, puis on se met le vin la bouche, les lèvres à se dire la vie,la vue de chacun, le passé, le passe-temps, les politiques les cultures à comparer, on se découvre un peu plus autour de la table, on se raconte, de vrais liens se tissent et on a moins froid au monde ! Pis en rentrant dans la voiture Vyvian et moi on se regarde et on voit la jolie chance où est-ce qu’elle nous mène, toutes ces personnes merveilleuses, généreuses, attentionnées, c’est fou. Il est deux ou trois heures du matin souvent, ce soir la pluie sur le pare-brise qui tape son cœur et on rigole de bonheur, on est conscient de la richesse partagée un soir de plus. C’est ainsi pratiquement tous les soirs ces derniers temps et c’est cela que nous souhaitons le plus. Chanter n’ est qu’un prétexte, comme on se plait à dire souvent , mais c’est vrai. On s’imagine pas du tout chanter, faire quelques dédicaces et hop s’enfermer dans une chambre d’hôtel … Ca c’est une autre histoire, des histoires qui font certaines légendes dans les médias et qui rendent parfois pour certains artistes, les solitudes à fleur de mort ; non, heureusement c’est invraisemblable pour nous, pas de bon sens là, autant ne pas tourner autour des autres mais, chez soi tourner en rond ! Alors, merci à vous qui vous reconnaîtrez de tout ce que vous nous offrez de vous, de ces honnêtetés instinctives, de vous montrer tels que vous êtes et nous ouvrir ainsi à votre vie, vos intimités, vos biens vos proches vos gestes, vos idées pleines de ces réflexions constantes, vous nous gâtez. Oui nous revoir, oui vous donner plus encore qu’à suivre le fil de nos voix, nos vies dans ce qu’elles sont, ce qu’elles ont dans tous leurs états, Vyvian et moi. Merci d’accepter qui nous sommes et vos jardins sans grillages, sans murs sans serrures, quelle belle leçon là encore, quelle confiance naturelle en l’autre, aucun barbelés de langages ou de parti pris, pas de jugement ; on se rapproche ainsi chaque jour du désir profond qui nous guide depuis nos débuts, à savoir, vous entendre vous tendre la main et ensemble vivre, parfois survivre face aux féodalités qui se mettent en place et nous enserrent. Grâce à vous, nous aussi on se montre un peu plus et on ose un peu plus encore chanter cet amour qui nous pousse au monde.


Quelle journée …

il y a des jours étranges on se sent étranger dans un jour , comme pas là, pas dans son ordinaire, c’était le cas pour moi aujourd’hui. Et c’ est ok avec cette sensation, je me sens comme à coté, pas facile à gérer par contre quand on n’est pas seul. je me suis senti comme égaré, pas sorti d’un bois complètement … heureusement il n’ y avait pas de Rv pas de concert, juste le temps de pluie et de bons amis à voir ce soir.