Bye Rick

Alain L le 26 aout …et pas une adresse où te répondre …comme certaines autres personnes qui laissent glisser l’émotion et nous offrent un aller sans retour possible. C’est un cadeau que nous acceptons certes mais pas sans mal de cette impuissance à redonner.
En tous cas, merci bel ami de ces paupières levées, ces adaptations de l’âme créatte, le fil détendu sur la pince au large des émotions fragiles sur les quelles on marche jusqu’à lâcher nos larmes et vo_us laisser les sècher.
Depuis notre arrivée en terre de France , plus rien est pareil, nous avons été comme certains sur la lune et notre chant de vision a évolué jusqu’à ne plus se mentir; désormais nous désirons plus,  vivre plus, ne pas travailler plus , juste donner plus et recevoir plus également. L’exigence d’être juste !!!
En étant juste, à ma place juste je souhaite la même pour chaque regard en face qui se pose là de vent comme de nuit. la vie vaut ce coût . Rien à voir avec le cher du précieux, non, cela n’a pas de prix, c’est d’une autre préciosité dont il est question ici, le maintenant, le , l’unique.
Dans l’unique il y a lune. Du plus que précieux la lune hein ! c’est la mort pour de vrai, l’éternité et ça  ça n’a pas de prix, pas de promo  sur l’instant. Tout à bâtir rien à vendre. Le désordre divin du poète à l’éveil.
J’apprends  qu’un des membres du Floyd est décédé aujourd’hui, Rick, ces claviers niagara, ses doigts de perles aux mélodiques gouttes à gouttes écholiennes par lesquelles toute une histoire mémorante me remonte. Pas pleurer, remercier; sans toi et tes frères de cordes et de peaux ma vie ne serait pas baignée de cette lumière profonde qui m’assure et me donne le courage d’exister en octaves sans noms, sans poussées de violences inutiles et de verbes assoiffés d’égocentrisme total .Merci l’homme de plumes, Rick le magnifique, tu coules en moi pour tous les jours. Il n’y aura pas d’absences je te le jure, votre musique a coloré mes veines de coeur et les sons tatoués m’ancrent dans chaque pore de mes peaux en éveil jusqu’au grand souffle. Tu vis tu es comme je respire au présent, arquebouté face à tout ce silence mené de front, dénoué de ces nuées improbables et roses. Si j’ose être cela vient de vous, de toi, de ces emportées, ces vagues synthiques en désaccord majeur avec le pouvoir et ses manipulations terrestres, souffrantes. Ton oeil était d’ailleurs oh, Pompéï  que de voyages ente nous, gratitude

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