Et je passe…

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Et je passe à l’ombre des silences,

des torrents de larmes aux castors.
Que les bois s’entremêlent de ton histoire
que les troncs en détresse récoltent le printemps
au printemps d’avoir été prochain.
C’est l’âme de l’ivresse qui d’un seul coup linceul
aperçoit en son cou l’écharpe de l’hiver
accoudé au livre oblique des sables bleués
par la lune curieuse.
N’en restons pas là, dressons la table
posons le verbe à moitié plein
sur ces tristesses automnales
le reste, fragile, ne nous appartient pas.
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