Ton bar à thym

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous chanterons la pierre, les siècles, les débâcles
nous ouvrirons l’Histoire et ses obstacles
passerons l’éponge, et lisserons la transparence
jusqu’au point final de ces errances.
Nous bâtirons d’un refrain, d’en dessous
l’armée de verbes nécessaires
déforgerons  les derniers sous
pire,
au dessert
nous lâcherons
nous délaisserons l’inutile
nous réduirons à rien nos ustensiles
seules nos guitares poseront nues
sur la pierre la clef, au sol
et alors seulement, mains détenues
nous mangerons à la même table,
ces couplets dont on raffole
nous boirons à l’impensable
mais nous ne promettrons rien

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Asséchés de ces voix ces voilures
ces fêlures aux allures
marquées de ces temps d’attente
au ventre gros trop rond, d’os
sales, sous la tente
berbères comme des gosses
nous fiesterons,  irons en ballon
allez  allons …
Les mots et les pierres
gravons soyons fiers
l’amitié légère
plus que passagère
de nos deux regards
… Mais je m’égare

Mon dieu quelle histoire,
que d’aléatoires !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Allons ne craignons de l’ombre
que l’ambre.
Ah Montbrun !
donne-moi ta main beau brun
dépassons nos arrières
chante moi ta prière,

il est bien temps dit-elle
lâchant la chandelle  !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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