Vent d’après-midi

On est allé manger chinois dans la ville puis Régis nous propose de nous balader en voiture,
il nous offre du bon temps de regard, un peu de visite à sa manière, on aime.
Il y a mille choses certes mais il nous raconte l’histoire qui va avec chacune d’entre elles et ça,
c’est un livre à écrire !
les différents quartiers, les riches les pauvres, les affaires  …
les allumés, les années 70 les 80 …

le passé

le présent

l’à venir
et ses jardins communautaires en plein  centre-ville

le centre du présent !

bref, on voyage
et on côtoie le désir dans tous ses états !

On veut vivre ici maintenant !!!

Il nous guide vers Stanley parc,
là où tout le monde aime à se ressourcer

toucher le secret des grands arbres de cette forêt protégée qui en fait est le cimetière des  Amérindiens.
D’ailleurs un des plus vieux arbres,
tombé il y a quelques années sous la tempête
a été redressé suite à la solidarité des gens de Vancouver,
ils se sont mobilisés, ont fait des dons jusqu’à pouvoir s’en occuper,
le totemiser comme une prière vers l’éternité

Ce parc est somptueux, majestueux,
la sérénité semble respirer chaque feuille,chaque mousse offerte,
on en sort comme plus léger, gagné d’essentiel.

On continue de rouler, on longe les eaux

les plages
où l’on s’arrête pour se détendre

on est comme des enfants … des mômes !

Quelle joie
et Régis qui se marre qui pouffe !
allez il  veut nous faire voir  « Grandville island » avant la fermeture,
là où se trouve le superbe marché couvert,
juste en face de chez nous, sur English Bay

On veut vivre là rien que pour venir faire nos courses ici !
Allez, trois mois, en plus on apprend l’anglais, oui trouvons une belle idée,
c’est trop bien, trop beau tous ces fruits, ces poissons,
ces gens,
cette lumière de fin d’après-midi.

Régis achète quelques cerises et le tour est joué,
en sortant sur le quai,on rencontre son ami en vélo et là on craque,
on veut faire du vélo !!!
Il nous fait voir les divers magasins,
les ateliers qui collent à la peau de la marina,

ces totems qui sont travaillés devant le public par des jeunes en « rétablissement  »

une manière de retrouver les sensations naturelles
sans forcer
sans enfermer à tour de bras les délinquants comme on le fait en France par exemple …

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