A la découverte du Vent

Après plusieurs heures en l’air, à rêver, nous laisser porter,
on aperçoit les dernières chaînes de montagnes, les Rocheuses peut-être, 
et les habitations petites vues d’en haut,
la descente prend une allure palpitée,
nous sommes comme hallucinés par cette approche,
ces nuages difformes et ces doubles plafonds cumulés,
en bas ces étendues d’eaux qui brillent, diamantaires,
ces îles éparpillées, ces forêts ces cours d’eaux serpentants,
les rondins de bois parqués sur l’eau ça et là,
cette lumière grise et alluminiée, ces ocres perchés,
le rêve se réaliserait-il ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On pénètre divers champs de perceptions,
la descente est magistrale, toute en grisonnances teintées, 
magnifique d’étonnements bouleversés .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelle vie nous attend au sol, que va-t-il nous arriver ?
On sait que cela va être fort, on le sent plus qu’on le sait.
On a commencé la tournée début juin,
 par le choc d’Iqualuit au cercle Polaire,
on finira en douceur, en beauté c’est écrit.
Trop bien la vie !
On se la choisit quand on la souhaite,
et nous on se la saisit au bas du vol aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La chaleur sera la première sensation une fois le pied posé sur terre.
Il fait très bon,
et puis Régis est là avec son petit écrit sur carton: ALCAZ !!!
Il a l’air bon et son regard est gourmand,
le plaisir est là de suite entre nous,
sa voix coule et de source on se connait bien évidemment
on se reconnait même …
… « Etait-ce dans une autre vie »   
Le bonheur s’installe, on prend les valises,
il nous aide à cela puis on va direct au bureau Air Canada
changer le retour des billets,
on a besoin de rentrer plus tôt à Montréal,
une hotesse Marina la Brésilienne
va nous faire ça en deux temps deux mouvements,
gracieusement, le sourire en ligne sous le charme de notre ami Régis.
Il est Québécois, installé ici depuis plus de 25 ans
On est conquis par l’accueil sur Vancouver.
Régis nous parle de l’appartement qui nous attend, front de mer, bref …
Ca démarre fort, 
sur la route qui nous mène il nous apprend
que le matin même une petite tornade a eu lieu,
nous parle du climat, et on file, on file.

 

 

 

 

 

 

 

Les immenses tours de verre apparaissent au loin,
le centre des affaires.
Il nous dit que la ville est à 60% de langue chinoise, Mandarine !
Ca travaille nuit et jour, à l’heure de Hong Kong, Singapour et la bourse, la mafia …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On entre en ville et toujours cette joie de la découverte
… Régis qui nous ouvre l’appétit,  
il a les bons mots plein d’attraits et de synthétise efficace.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un court instant c’est l’arrêt au port …
Est-ce que Véronique Sanson a écrit cette chanson « Vancouver » ici ?
Est-ce là qu’elle a dansé, lancé des menaces dans les airs ?
On se sent bouillonnants malgré les fatigues,
vite l’appartement, poser les valises, ressortir !
En fait il est juste en face, sur English Bay, il suffit de traverser en taxi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais on ne le prendra pas !
Nous sommes en voiture,
pas loin l’immeuble est en bord de plage
et au 9 ème étage c’est l’appartement prêté par un de ses amis.
Tout petit, minuscule mais si intime, si cosi cosi …
Petit balcon deux chaises
et la baie devant avec ses cargos en attente pour le port.
on est en plein délire,
on veut vivre ici, c’est net,
on va trouver,
déménager,
c’est dit,
trop beau trop fort !!!
On est fou-fou complet, on rit aux éclairs.

 

 

 

 

 

 

 

Ressortir,
on serre Régis dans nos bras on le remercie de toutes ses attentions,
et on s’en va découvrir, manger, manger poisson,
saumon, manger la nuit.
Puis rentrer, contempler le monde de face en graaltitude !

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