Le choix

C’est cette photo  que je préfère.
Avec ce traitement en noir et blanc
il y a chez toi une allure Stonienne
avec le bout du manche de la guitare
et chez Viviane la franchise du regard ,
tout est dit vous jouez franco en laissant ombres et lumières
des traces du temps,
toi Class avec le chapeau blanc
et Viviane naturelle avec la mèche et la marinière

BISES

CHRIS


L’air

L’air , le grand air ma fille.


Avant partir

Avant partir,
avec mes yeux t’écrire.
Te remercier d’être bien là,
agité par le vent diurne et d’eau
mon cœur garde les marques du passage
de l’ange.
Éparpillé apparemment
et par pillé j’entends
absent de tout
présent par tout

Avec les yeux dix
t’écrire la splendeur de l’éveil
cette douceur pleine d’aube à blé
l’invitation au chant
l’unisson matinal
m’en vais suivre l’intuition
m’en vais partager ce qui est,
les joies et les peines
les nœuds et les ficelles
les joies et les peines
nos cils autour de ciel
les joies et les peines
harmoniques et réelles.
Avant partir


Un Photographe

Sans un bon photographe que deviendrait ALCAZ ?
Prenez un jour de Pentecôte, raffarinez et voilo .
Voici un cliché brut, pour notre sponsor adoré « Le Marseillais »
pris par Philippe Pelletier
Allez, au travail ! cadrer, cadrer …


Y aura-t-il des mots sans emploi

Y aura t-il des mots sans emploi ?

Dans l’errance du bout des mondes

Des mots sans clef

Ni cul d’sac

Des anti-personnels

Hors des bouches cervicales

Ayant quitté la table des douze

Des mots pour voir

Du bout des doigts

Vers où

Y aura-t-il des mots sans emploi

Bon sang

Des mots périphériques

D’émotionnel

Au sens unique voire giratoire d’un terme

Des obligatoires à descendre dans la rue

Des mots plein les trottoirs

D’angles plus

Y aura-t-il des mots sans emploi

Pour nettoyer les fenêtres rayées

Raillées

Reliées au  monde du vide

Des incirconstances débraillées

Sous la pluie des attentes chroniques

De territoires aux tristes titres

Des maux

Quel mot